Nicky Larson (série télévisée d'animation)
Nicky Larson (シティーハンター CITY HUNTER, Shitī Hantā - City Hunter)[2] est l'adaptation, en anime, du manga japonais City Hunter de Tsukasa Hōjō, publié dans le Weekly Shōnen Jump à partir de 1985, en 140 épisodes (subdivisés en quatre arcs de 51, 63, 13 et 13 épisodes) de 25 minutes (version française : 20-22 minutes), créée en 1987 par le studio d'animation japonais Sunrise[1].
Pour le manga éponyme, voir City Hunter.
Pour le personnage de Nicky Larson, voir Ryô Saeba.
Genre | Action, aventure[1], comédie[1], tragédie, romance |
---|
Réalisateur | |
---|---|
Studio d’animation | Sunrise |
Chaîne | Animax |
1re diffusion | – |
Épisodes | 51 |
Studio d’animation | Sunrise |
---|---|
Chaîne | Animax |
1re diffusion | – |
Épisodes | 63 |
Réalisateur | |
---|---|
Studio d’animation | Sunrise |
Chaîne | Animax |
1re diffusion | – |
Épisodes | 13 |
Réalisateur |
Kenji Kodama, Kiyoshi Egami |
---|---|
Studio d’animation | Sunrise |
Chaîne | Animax |
1re diffusion | – |
Épisodes | 13 |
Autre
- City Hunter : Amour, destin et un Magnum 357 (1989)
- Nicky Larson et le Parfum de Cupidon (2019)
- City Hunter Shinjuku Private Eyes (2019)
Téléfilms
- City Hunter : Service Secrets (1995)
- City Hunter : Goodbye My Sweetheart (1997)
- City Hunter : La Mort de City Hunter (1999)
Dans son intégralité, la série a été diffusée au Japon entre le et le . En France, elle a été diffusée du au [3] dans l'émission du Club Dorothée sur la chaîne de télévision TF1[4]. Elle a ensuite été diffusée entre 2005 et 2008 sur les chaînes MCM, NT1, et Game One[5], puis sur la chaîne Mangas[1]. Depuis , la série est disponible sur la plateforme MYTF1[6].
La série est devenue culte, en particulier pour sa version française, dont les scènes et dialogues ont à l'époque été modifiés pour s'adapter aux plus jeunes téléspectateurs, mais qui est toujours sujet aux débats[7].
Aux débuts des années 2000, l’univers de City Hunter est décliné dans le manga Angel Heart lui aussi adapté en anime, qui n’est pas une suite mais une histoire parallèle[8].
Synopsis
Tony Marconi (de son vrai nom Hideyuki Makimura), un ancien policier devenu détective privé, est associé à l'un de ses amis qui est également détective privé et garde du corps hors normes, Nicky Larson (Ryô Saeba), et continue en parallèle certaines de ses enquêtes[9]. Un jour Nicky fait la rencontre d'une jeune femme qui n'est autre que la sœur de Tony, Laura Marconi (Kaori Makimura) ; ce moment devient le point de départ de leur relation[9]. Le jour où Laura fête son vingtième anniversaire et prépare un dîner chez son frère, Tony avoue à Nicky que Laura n'est pas sa vraie sœur, mais une enfant recueillie par son père et dont le vrai père est mort à la suite d'une course poursuite entre lui et le père de Tony, lui aussi policier. Avant de mourir, le père de Laura donna au père de Tony une bague provenant de la mère de Laura, le sommant de la lui remettre. Par culpabilité, le père de Tony promit d'élever Laura comme sa fille, prévoyant pour le jour de son vingtième anniversaire de lui révéler ses origines et de lui donner la bague de sa mère. Cependant, il mourut à peine dix ans plus tard[9].
Tony compte bien respecter la volonté de son père et tout révéler à Laura à l'occasion de ce dîner, mais ce soir-là il se rend dans un cabaret mal famé pour un nouveau travail, et se fait tuer par un membre d'une organisation criminelle, le Pégase Rouge, du fait de son refus de travailler pour eux. Il parvient à s'enfuir et marche avec difficulté jusqu'à l'immeuble où vit Nicky ; il lui confie la bague et lui demande de tout dire à Laura avant de mourir dans ses bras. Afin de le venger, Nicky décime l'organisation du Pégase Rouge responsable de la mort de Tony, puis annonce à Laura la mort de son frère, mais sans rien lui dire de plus pour éviter de la rendre encore plus malheureuse. Elle décide alors de devenir l'assistante de Nicky à la place de son frère. Ils finiront par tomber amoureux l'un de l'autre, sans jamais vraiment se l'avouer ouvertement, bien qu'il existe de nombreuses scènes très intimes entre eux (la plus marquante étant sûrement de la fin de l'épisode 101, Chantage atomique, 2e partie).
Les aventures de Nicky et Laura sont suivies au rythme moyen d'une enquête par épisode. Les personnes qui souhaitent faire appel à leurs services marquent « XYZ » à la craie sur un tableau publique. Nicky, obsédé sexuel[9], accepte généralement les requêtes de jolies clientes, ce qui rend habituellement Laura folle de jalousie à tel point qu'elle sort de manière récurrente une massue pour l'assommer[5]. Nicky est aidé dans certaines de ses enquêtes par Mammouth (Umibôzu), un ancien adversaire du nom de « Falcon » lors de leur passé commun de guérilleros, spécialiste des pièges et de la grosse artillerie[9]. Il sera renommé « Mammouth », un surnom que lui a attribué Nicky. Malgré son physique imposant — très grand et très large — qui le rend impossible à la discretion, Mammouth est atteint d'ailurophobie, justifiant, dans plusieurs épisodes, son évitement des chats par une allergie[10]. Leur relation basée sur la rivalité-amitié va faire de Mammouth un personnage très important dans la série car il est le seul à connaître le passé que Nicky s'efforce de dissimuler, mais aussi le seul capable de l'affronter efficacement dans un combat armé. Ils s'affrontent à plusieurs reprises jusqu'à la fin où Mammouth commence à perdre la vue à cause d'une vieille blessure, avant de quitter la série.
Du côté des personnages secondaires, Hélène Lamberti (Saeko Nogami), officier de police influente et femme de charme, sert régulièrement de contact entre Nicky et les services de police. Elle est une ancienne amie de Tony Marconi et demande très souvent à Nicky de lui rendre service d'un point de vue professionnel en échange d'un paiement « en nature », qu'elle ne lui donne jamais. L'intrigue de l'anime est souvent basée sur le fait que le passé des protagonistes les rattrape, dévoilant ainsi de plus en plus d'éléments sur leurs histoires. Aussi, Nicky s'associa, dans un contexte différent, avec un certain Kenny qui fut son mentor et ami, mais qu'il dut assassiner lors d'un duel (tel qu'il est révélé dans l'épisode 135, Une vieille haine).
Nicky se sert habituellement d'un Colt Python noir avec une crosse en bois de calibre 357 Magnum[9]. Redouté par la pègre, Nicky est connu comme un tireur d'élite d'exception[11]. Par exemple, il parvient par exemple à loger deux balles — tirées à une fraction de seconde d'intervalle — exactement dans le même cercle d'impact sur une vitre de protection en plexiglas renforcé, de telle sorte que la première perce la paroi puis que la seconde la traverse sans être freinée pour désactiver un mécanisme d'alarme avant que la première retombe du fait de la perte de vélocité liée à l'impact initial.
Malgré le flou qui entoure le passé de Nicky, l'épisode 62 (Un grand amour – 2e partie) révèle qu'il a été élevé par une troupe de guerriers (dont le nom n'est pas cité mais on sait que cela se situe en Amérique latine) après avoir été le seul survivant d'un crash d'avion lors d'un voyage qu'il effectuait tout petit avec ses parents (d'où sa maîtrise des armes et de l'art du combat). C'est pour cette raison que Nicky ne connait pas sa date d'anniversaire et donc son âge exact (sujet développé à plusieurs reprises dans la série, avant que Laura ne décide de lui attribuer l'âge de 30 ans et décrète qu'il est né le jour de leur rencontre soit un ). Il quitta ensuite le pays dans lequel il avait été recueilli pour se rendre aux États-Unis où il s'associa avec une partenaire.
Production
La production originelle de l'anime débute en 1987 au Japon, avec Yomiuri TV et Sunrise impliqués dans le projet d'adaptation. Sunrise, qui se concentrait principalement à l'époque sur la franchise Gundam et sur la science-fiction change de nom ; jusqu'au 14e épisode de City Hunter, la branche sera créditée Japan Sunrise.
La plupart des principaux membres du casting japonais étaient issus de l'équipe de l'anime Lupin III, comme notamment les réalisateurs Kenji Kodama et Yosuke Minatono, la character designer Sachiko Kamimura et le directeur d'animation Takeo Kitahara. C'est Sachiko Kamimura, qui avait été officieusement choisie pour le casting, qui présentera son époux, Kenji Kodama, à l'équipe de Sunrise, et deviendra par la suite réalisateur de l'anime City Hunter. Le troisième épisode, intitulé Le Dernier combat, était à l'origine un épisode pilote avant que Kodama n'entre en scène[12].
Le générique de fin est chanté par le groupe TM Network[13], et la bande sonore de l'anime a été commandée par Epic/Sony (à l'époque), une société qui n'est pas souvent associée aux séries d'animation. Ces bandes son avaient atteint le top 10 de l'Oricon, une première dans l'histoire de l'anime.
En , l'anime atteint la 66e place du TV Asahi Top 100 Anime, dans lequel les téléspectateurs japonais votent pour leurs séries préférées[14]. Sur le même sondage, effectué sur Internet cependant, il gagne une place, finissant à la 65e position[15]. L'année suivante, à la fin 2006, il grimpe à la 35e place du classement[16].
Une version remastérisée HD est produite en 2017 pour célébrer le 30e anniversaire de l'adaptation de l'anime. Celle-ci est diffusée pour la première fois au Japon sur Animax en décembre de la même année[17],[18], puis sur Sun TV en avril 2018.
Différences avec le manga
L'adaptation du manga, sous le nom originel de City Hunter, respecte le caractère des personnages principaux, mais prend un certain nombre de libertés par rapport au manga d'origine. Ainsi, le premier épisode est issu du 3e chapitre, Le Démon à la BMW, alors qu'il faut attendre le troisième épisode pour retrouver le chapitre pilote du manga. D'une manière générale, l'anime ne suit pas forcément l'ordre des événements du manga. En outre, certainement par souci de ne pas montrer des images trop rudes ou trop crues dans une série télévisée, certains éléments ont été modifiés. Ainsi, par exemple, la mort de Hideyuki (Tony) est directement liée à un gang de Yakuzas et perpétrée par un tueur professionnel, tandis que le scénario d'origine met en scène un homme drogué à l'angel dust par le cartel de la drogue Union Teope. L'« Union Teope » est d'ailleurs rebaptisée « Le Pégase rouge » dans l'anime et a un rôle moins important que dans le manga. Le personnage de Shin Kaibara, chef de l'Union Teope et père adoptif de Ryo (Nicky), a aussi été supprimé dans la série alors qu'il est le principal antagoniste du manga.
Par ailleurs, l'entrejambe de Ryô (Nicky) ne sera quasiment jamais montrée dans son mode mokkori (c’est-à-dire manifestant une érection), bien que le héros prononce très régulièrement ce terme dans la version originale, et malgré le fait que l'humour du manga est souvent basé sur cet aspect du personnage[19],[20]. L'épisode 22, Une mariée tombée du ciel, en est un exemple flagrant : alors que l'antidote administré à Ryô par Kazue Natori le rend impuissant dans le manga, son action dans l'anime est de l'efféminer.
Des personnages récurrents sont également absents dans la version télévisée, comme le Professeur ou Mick Angel, ou ne font qu'une seule apparition, comme c'est le cas de Kazue Natori. Enfin, à l'instar de la plupart des adaptations d'anime, City Hunter / Nicky Larson comporte de nombreux épisodes inédits, non issus du manga.
Dans le passage du papier à la télévision, la série ainsi créée a été dotée d'une bande originale en anglais et japonais, très typique des années 1980. Des morceaux musicaux récurrents dans la série (comme Want Your Love ou Footsteps) accompagnent les moments clés des intrigues de chaque épisode. Des titres plus inédits (comme Forever in My Heart) accompagnent ponctuellement les passages émouvants de l'intrigue générale et de la vie du héros, qui se dessinent au fil de la série.
Version française
Lors d'une interview pour Ultra Manga (MCM) de 2009, Maurice Sarfati, directeur artistique et comédien de doublage, admet que son équipe, après avoir su que son travail allait se porter sur un anime destiné aux adultes, devait « adoucir » les dialogues afin que l'anime puisse être regardé par un jeune public[21]. « La culture japonaise est une culture extrêmement complexe, difficile, qui peut être très crue voire sadique », expliquait-il[22]. De ce fait, la version française propose des dialogues davantage édulcorés par rapport à la version originale[10], ainsi que l'occidentalisation du nom des personnages[7]. Toutes ces modifications continuent toujours de diviser le public[7]. Le doublage a été effectué aux studios SOFI à l'époque pour le groupe AB[7].
Ici, Nicky Larson (de son vrai nom Ryô Saeba) n'invite pas les jeunes filles qu'il croise dans des hôtels de passe, mais dans des « restaurants végétariens »[21]. Les antagonistes de la série, dont la grande partie est incarnée par Maurice Sarfati[8], souvent affublés de prénoms désuets (par ex. « Maurice, Roger, Gérard », etc.[7]) ou de surnoms saugrenus (« mon p'tit Momo », etc.), ne cherchent pas à le tuer mais à lui « faire bobo », et n'utilisent pas des balles, mais des « boulettes »[7],[8]. Cette adaptation des voix et du vocabulaire donne une tonalité humoristique particulière à la série[7],[8] : leurs voix et leur intonation stéréotypée et nasillarde[8] mettent l'accent sur leur bêtise flagrante et la peur qu'ils ont de Nicky Larson, sans parler du fait qu'ils avouent souvent eux-mêmes être « très méchants » au cours de banales conversations. L'effet comique engendré (à rapprocher de celui généré par l'adaptation de Hokuto no Ken[7]) a largement contribué à la nature culte de la version française de Nicky Larson.
Les scènes violentes où sont exposés sang et nudité ont été censurées ou purement supprimées[10]. Les nombreux gags où Kaori (Laura) passe pour un homme ou un travesti sont complètement occultés[10]. À l'inverse, la version originale reste assez crue, et même sans les images de « mokkori » (モッコリ), Ryô apparaît bien comme l'obsédé sexuel[9] présenté dans le manga. Cette censure rend parfois bancales certaines scènes dont la traduction ou l'explication en français sont peu crédibles. Un public adulte et plus attentif pourrait d'ailleurs facilement relever des exemples de traductions approximatives, justifiées par cette censure. Un exemple particulièrement flagrant dans l'épisode 115 (La Belle écologiste), où Nicky se rue sur une jeune femme, lui monte dessus et sort un mètre pour mesurer son tour de poitrine ; dans la version française, Nick se rue sur elle, mais est aussitôt éjecté sans raison sur le comptoir devant le concierge auquel il demande simplement : « Elles sont comment vos chambres ? », alors que, dans la version originale, il est toujours fixé sur la taille de poitrine[10].
Dans l'hexagone, la série a été diffusée du au [3] dans l'émission du Club Dorothée sur la chaîne de télévision TF1[4]. Elle a ensuite été diffusée entre 2005 et 2008 sur les chaînes MCM, NT1, et Game One[5], puis sur la chaîne Mangas du groupe AB[1]. Durant l'hiver 2007-2008 et pour la première fois en France, les deux dernières saisons ont été diffusées au format original (version japonaise sous-titrée et non-censurée) sur la chaîne Nolife. Depuis , la série est disponible sur la plateforme MYTF1[23].
Fiche technique
- Réalisation : Kenji Kodama (saisons 1-3) et Kiyoshi Egami (saison 4)
- Character design : Sachiko Kamimura
- Créateur original : Tsukasa Hōjō
- Musique : Ryouichi Kuniyoshi, Tatsumi Yano
- Studio d'animation : Sunrise[24]
- Licencié par :
- Nombre d'épisodes :
- / : 140 + 2 OAV, 1 film et 3 téléfilms
- Durée : 22 minutes
- Date de première diffusion :
- Version française réalisée par :
- Société de doublage : SOFI[5]
- Direction artistique : Maurice Sarfati [5]
- Adaptation des dialogues : Gérard Salva [5]
Films dérivés et adaptations
OAV
Téléfilms
- 1995 : City Hunter : Services Secrets (シティーハンタースペシャル ザ・シークレット・サービス, City Hunter – The Secret Service) : téléfilm sorti en 1995 au Japon et en direct-to-DVD le en France.
- 1997 : City Hunter : Goodbye My Sweetheart (シティーハンタースペシャル グッドバイ・マイ・スイート・ハート, City Hunter – Goodbye My Sweetheart) : téléfilm sorti en 1997 au Japon et en direct-to-DVD le en France.
- 1999 : City Hunter : La Mort de City Hunter (シティーハンタースペシャル 緊急生中継!?凶悪犯冴羽リョウの最期, City Hunter – Kinkyû chûkei!? Kyôaku han Saeba Ryô no saigo) : téléfilm sorti en 1999 au Japon et en direct-to-DVD le en France.
Films
Adaptations
En 1993 sort Niki Larson, un film d'action, comédie et romance de Wong Jing, avec Jackie Chan, Richard Norton, et Joey Wang, adapté de l'anime Nicky Larson[27].
Un fan film basé sur le premier tome du manga, intitulé City Hunter XYZ, commence son tournage en 2015[28]. Le film a été en grande partie tourné dans le quartier de Shinjuku, à Tokyo[28]. Réalisé par Filip Wong, le fan film est projetté le dans une salle parisienne. Il est ensuite sorti le sur Internet[29].
En 2019 sort Nicky Larson et le Parfum de Cupidon, comédie policière française coécrite et réalisée par Philippe Lacheau, qui, comme pour les films susmentionnés, est une adaptation de l'anime[30],[31].
Chronologie
Année | Titre original | Titre français | Type | Nombre d'épisodes | Distributeur |
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1987/1988 | City Hunter (シティーハンター) | Nicky Larson | Série télévisée | 51 | Beez |
1988/1989 | City Hunter 2 (シティーハンター2) | Nicky Larson | Série télévisée | 63 | |
1989 | City Hunter Ai to shukumei no magnum (シティーハンター 愛と宿命のマグナム) |
City Hunter : Amour, Destin et un Magnum 357 | Film | 1 | Dybex |
1989/1990 | City Hunter 3 (シティーハンター3) | Nicky Larson | Série télévisée | 13 | Beez |
1990 | City Hunter Bay City Wars (シティーハンター ベイシティウォーズ) | City Hunter : Bay City Wars | Film | 1 | Dybex |
1990 | City Hunter Hyakuman doru no imbô (シティーハンター 百万ドルの陰謀) | City Hunter : Complot pour un million de dollars | Film | 1 | |
1991 | City Hunter '91 (シティーハンター'91) | Nicky Larson | Série télévisée | 13 | Beez |
1996 | City Hunter The Secret Service (シティーハンター ザ・シークレット・サービス) | City Hunter : Services Secrets | Téléfilm | 1 | Dybex |
1997 | City Hunter Goodbye My Sweetheart (シティーハンター グッド・バイ・マイ・スイート・ハート) |
City Hunter : Goodbye My Sweetheart | Téléfilm | 1 | Dybex |
1999 | City Hunter Kinkyû chûkei!? Kyôaku han Saeba Ryô no saigo (シティーハンタースペシャル 緊急生中継!?凶悪犯冴羽リョウの最期) |
City Hunter : La Mort de City Hunter | Téléfilm | 1 | Dybex |
2019 | 劇場版シティーハンター 〈新宿プライベート・アイズ〉, Gekijō-ban Shitī Hantā: Shinjuku Puraibēto Aizu | Nicky Larson Private Eyes | Film | 1 |
Distribution
Personnages | Voix japonaises[32] | Voix françaises (SOFI)[33] |
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Nicky Larson | Akira Kamiya | Vincent Ropion |
Laura Marconi | Kazue Ikura | Danièle Douet (voix principale - épisodes 4-12, 42-44, 76-97, 100-140) Anne Rondeleux (voix de remplacement - épisodes 13-41, 45-75, 98-99[7]) Brigitte Aubry (films 1-3) |
Hélène Lamberti | Yōko Asagami | Agnès Gribe (dans la série), Susan Sindberg (dans les films) |
Falcon/Mammouth | Tesshō Genda | Michel Barbey (dans la série), Gilbert Lévy (dans les films) |
Raquel Lamberti | Yoshino Takamori | Anne Jolivet |
Mirna | Mami Koyama | Marie Christine Darah Annabelle Roux Emmanuelle Pailly Agnès Gribe Agnès Manoury (film private eyes) |
Tony Marconi | Hideyuki Tanaka | Maurice Sarfati (décédé) (épisodes 103, 139) |
Antagonistes | — | Maurice Sarfati (décédé) |
Personnages divers | — | Emmanuelle Pailly |
Produits dérivés
Musique
L'une des chansons les plus connues de la série est Get Wild[34] chantée par le groupe japonais TM Network, premier générique de fin original[13].
Contrairement à une idée répandue lors de sa diffusion au Club Dorothée, le générique français (Nicky Larson ne craint personne) ainsi que sa reprise n'étaient pas chantés par Bernard Minet mais par Jean-Paul Césari, au timbre vocal relativement proche. Des décennies après avoir enregistré le générique, Césari confie : « Lorsque j’ai quitté AB [qui produisait le Club Dorothée], il m’arrivait de jouer dans des restaurants de Montmartre. Quand je voyais des trentenaires dans la salle, je reprenais Nicky Larson. Là, je voyais de grands gaillards barbus, les larmes aux yeux, me dire à quel point j’avais bercé leur enfance[35]. »
Lors de la rediffusion de l'anime dans l'émission DKTV sur France 2, le générique français a été remplacé par un autre, intitulé Le Cauchemar des gangsters, chanté par Diese, qui sortira comme CD single chez EMI Music France en 1998[36].
VHS et DVD
Le , au Japon, un premier coffret DVD intégral, intitulé CITY HUNTER COMPLETE, sort en pré-commande en édition limitée pour commémorer le 20e anniversaire de l'histoire originale et le début de l'anime Angel Heart. En plus des 140 épisodes de la série télévisée, il comprend également 6 longs métrages et des émissions spéciales. En , pour commémorer le 20e anniversaire du début de l'anime, un volume unique est publié. En , Sony Music Shop annonce la réédition de la série en remastérisant son et image, avec réintégration des scènes coupées (impliquant montage sonore ou passage VOSTFr lorsque nécessaire) afin de produire une édition DVD collector en version originale/française non-censurée dans son intégralité[9].
En France, des sorties VHS se sont effectuées en 1995 par l'éditeur MangaLand, et en décembre 1999 par Manga Power[5]. Plus tard, au vu du succès de la série, le groupe Beez Entertainment décide, en 2008, de sortir ses DVD, en tenant compte des saisons existantes. Pour la première saison, Beez sort dix volumes à l'unité avec cinq épisodes par disque pour les neuf premiers et six pour le dernier. Puis, deux coffrets regroupant la saison 1 (cinquante-et-un épisodes au total) soit un de vingt-six et un de vingt-cinq épisodes sortis le . Il sort entretemps trois coffrets de vingt-et-un épisodes chacun pour la deuxième saison (soixante-trois épisodes) sortis respectivement le , le et le . Puis sortent un coffret de treize épisodes pour la saison 3, le ; et un coffret de treize épisodes pour la saison 4, le [37]. Après la sortie intégrale de la série en coffrets collector, un autre éditeur, Dybex, décide, en 2010, de rééditer un coffret de DVD version originale/française regroupant le film, les 3 OAV et les deux téléfilms de la série[25] : un coffret digipack des six films, OAV et téléfilms, sorti le [38],[39].
En 2019, la société américaine Discotek Media rachète la licence de l'anime pour une réédition locale[27].
Jeu vidéo
Un jeu vidéo, simplement baptisé City Hunter, est sorti en 1990 au Japon sur console PC-Engine de NEC. Il s'agit d'un jeu d'action où Ryô Saeba (Nicky Larson) doit chercher des indices afin de parvenir jusqu'au boss de fin de niveau ; il devra, en cours de route, se débarrasser de nombreux criminels. Il était possible de sélectionner l’ordre dans lequel parcourir les trois premiers niveaux[40]. En 2019, le jeu obtient sa traduction officieuse en anglais[41].
Notes et références
- « FICHE TECHNIQUE », sur Mangas (consulté le ).
- « Nicky Larson », sur Animeka (consulté le ).
- « Nicky Larson sur Animeguides », sur Animeguides.com (consulté le ).
- « NICKY LARSON », sur Génération Dorothée (consulté le ).
- « Fiche de la série », sur Planète Jeunesse (consulté le )
- « Nicky Larson : City Hunter - TFX », sur MYTF1 (consulté le )
- Algol, « Critique de Nicky Larson - Saison 1 - Coffret 1 », sur dvdanime.net, (consulté le )
- « 5 choses que vous ignoriez au sujet de Nicky Larson », sur lesoir.be, (consulté le )
- « City Hunter – une version Blu-ray HD non censurée », sur jeuxcapt.com, (consulté le )
- Raphaëlle Raux-Moreau, « Nicky Larson : 6 scènes que vous n'aviez jamais vraiment vues », sur Allociné, (consulté le )
- Erwan Lafleuriel, « Nicky Larson fête ses 30 ans au Japon (et se marie ?) », sur IGN, (consulté le )
- (ja) Tokuma Shoten, CITY HUNTER THE ANIMATION INTERVIEW, Hisae Kawai (ISBN 978-4-19-720429-8), p. 113
- (ja) 「TM NETWORK「Get Wild」30周年フェスティバル」『Sound & Recording 2017.6』第36巻第6号、, (ASIN B06Y3VZW23)
- (en) Christopher Macdonald, « TV Asahi Top 100 Anime », sur Anime News Network, (consulté le )
- (en) Christopher Macdonald, « TV Asahi Top 100 Anime - Part. 2 », sur Anime News Network, (consulté le )
- (en) Christopher Macdonald, « Japan's Favorite TV Anime », sur Anime News Network, (consulté le )
- (ja) « 「シティーハンター」が美しく蘇る!] - ヨムミル!ONLINE », sur yomumiru.skyperfectv.co.jp (consulté le )
- (ja) « 『シティーハンター』HDリマスター版が初放送!アニマックスにて12月20日よりスタート! », sur Sunrise - サンライズ (consulté le )
- (ja) Postcards to the first volume of the paperback edition, p. 375
- « Le cri du Mokkori : l'histoire de City Hunter », sur Le Suricate Magazine (consulté le )
- « Reportage Maurice Sarfati », sur YouTube, (consulté le )
- Charlène D, « Les méchants de Nicky Larson ont perdu leur voix », sur hitek.fr, (consulté le )
- Pauline Conseil, « Nicky Larson - La série culte diffusée sur TFX et en intégralité sur MYTF1 », sur TFX (consulté le )
- « fiche de l'anime », sur Anime News Network
- « La série fait un retour chez Dybex », sur manga-news.com, (consulté le ).
- Olivier Fallaix, « CITY HUNTER en DVD chez Kazé », sur AnimeLand, (consulté le ).
- (en-US) Crystalyn Hodgkins, « Discotek Licenses Entire City Hunter Anime Franchise Including City Hunter: Shinjuku Private Eyes Film (Updated) », sur Anime News Network, (consulté le ).
- « City Hunter XYZ : le fan film démarré en 2015 achevé et diffusé sur YouTube », sur actualitte.com (consulté le )
- Gianni Molinaro, « City Hunter XYZ : Le fan film est disponible sur YouTube », sur Gameblog, (consulté le )
- « Nicky Larson : La scène censurée qui a choqué les Japonais - interview Philippe Lacheau », sur FilmsActu
- (en-US) Crystalyn Hodgkins, « City Hunter Manga Gets French Live-Action Film by Philippe Lacheau (Updated) », sur Anime News Network, (consulté le )
- (ja) « 劇場版シティーハンター「Get Wild」流れる特報解禁!冴子らもTV版と同キャスト », sur natalie.mu, (consulté le )
- « Nicky Larson - Staff », sur Planète Jeunesse (consulté le )
- Vincent Ricci, « Les Japonais choisissent leurs 10 chansons d'anime préférées et il y a des surprises », sur dozodomo.com, (consulté le )
- Nicolas Bonzom, « VIDEO. «On me demande toujours "Nicky Larson" », confie l'interprète du générique culte », sur 20 Minutes, (consulté le )
- « Diese – Nicky Larson '98 », sur Discogs (consulté le )
- Giuseppe Salza, « Beez Entertainment : les goodies de Noël », (consulté le ).
- « City Hunter Specials Digipak Edition Limitée », sur dybex.com, Dybex (consulté le ).
- « Date de sortie du coffret », sur manga-news.com/ (consulté le ).
- Alistair Wong, « City Hunter PC Engine Game Gets A Full English Translation », sur Siliconera, (consulté le ).
- Gael Brulin, « City Hunter : son adaptation PC-Engine obtient une traduction US officieuse », sur Fredzone, (consulté le ).
Annexes
Article connexe
- City Hunter, manga éponyme ayant inspiré l'anime
Liens externes
- (ja) Site officiel de Tsukasa Hōjō
- (ja) Cityhunter-dvd.com, éditeur japonais des DVD City Hunter
- Animation et bande dessinée asiatiques
- Portail des séries télévisées