Nasbinals

Nasbinals est une commune française située dans le département de la Lozère en région Occitanie. En languedocien, le village se nomme Las Binàs ([laj bi'nas] en API).

Nasbinals

Nasbinals, et l’église.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes des Hautes Terres de l'Aubrac
Maire
Mandat
Bernard Bastide
2020-2026
Code postal 48260
Code commune 48104
Démographie
Gentilé Nasbinalais
Population
municipale
542 hab. (2018 )
Densité 8,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 39′ 47″ nord, 3° 02′ 50″ est
Altitude Min. 1 080 m
Max. 1 386 m
Superficie 63,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Peyre en Aubrac
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Nasbinals
Géolocalisation sur la carte : Lozère
Nasbinals
Géolocalisation sur la carte : France
Nasbinals
Géolocalisation sur la carte : France
Nasbinals
Liens
Site web nasbinals.fr

    Géographie

    Localisation

    Nasbinals est une commune de l'Aubrac située sur le plateau au pied du col d'Aubrac et à deux pas des lacs de l'Aubrac mais qui ne renie pas pour autant son attachement au Gévaudan.

    Située à l'ouest du département de la Lozère, elle est limitrophe des départements de l'Aveyron et du Cantal.

    Communes limitrophes

    Carte de la commune de Nasbinals et des proches communes.

    Géologie et relief

    Sur le plan géologique, Nasbinals se trouve sur la limite entre les montagnes basaltiques (qui forment "l'épine dorsale" de l'Aubrac) à l'ouest et le socle granitique à l'est. Aux portes du village, vers le nord-ouest, se trouve le sommet basaltique de la Sentinelle (1 270 m) qui offre un panorama très intéressant sur tout l'Aubrac.

    Hydrographie

    Le Bès, le Ruisseau de Chambouliès, le Ruisseau de Puech Palat sont les principaux cours d'eau parcourant la commune, qui recèle d'autres sites naturels qui valent le détour : la cascade du Déroc, le lac des Salhiens et le lac de Souveyrols.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 7,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 9,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 196 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1978 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records NASBINALS (48) - alt : 1284m, lat : 44°38'30"N, lon : 02°59'42"E
    Records établis sur la période du 01-06-1978 au 24-01-2019
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −4,4 −4,4 −2,3 −0,2 3,7 6,9 8,9 8,9 5,9 3,5 −1 −3,4 1,9
    Température moyenne (°C) −1,2 −1 1,6 4,1 8,5 12,1 14,8 14,5 11 7,5 2,3 −0,2 6,2
    Température maximale moyenne (°C) 2 2,5 5,4 8,4 13,3 17,3 20,6 20,1 16,2 11,5 5,6 3 10,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −25
    12.01.1987
    −23
    10.02.1986
    −19,7
    01.03.05
    −10,9
    07.04.1979
    −7,1
    15.05.1995
    −3,8
    21.06.1992
    0,3
    13.07.1993
    −1
    30.08.1986
    −4
    22.09.1979
    −11,9
    25.10.03
    −16,1
    23.11.1988
    −18,6
    18.12.10
    −25
    1987
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17,4
    06.01.1999
    17,2
    19.02.1998
    18,8
    15.03.12
    22,8
    09.04.11
    25,2
    30.05.01
    30
    28.06.1986
    33,3
    30.07.1983
    31,8
    13.08.03
    27,8
    19.09.1987
    23
    26.10.17
    21,6
    02.11.1981
    18,7
    02.12.15
    33,3
    1983
    Ensoleillement (h) 142,9 168,1 220,9 227 263,9 312,4 339,7 298 241,5 168,6 148,8 136,5 2 668,2
    Précipitations (mm) 135,7 117,6 119,2 140,9 135,4 110,9 75,5 97,7 137,2 180,6 163,5 162 1 576,2
    Source : « Fiche 48104002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/06/2021 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Nasbinals est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (69,5 %), prairies (22,2 %), forêts (4,6 %), zones humides intérieures (3,1 %), zones urbanisées (0,6 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom languedocien, "Las Binals" signifierait "champs de navets".

    Histoire

    Antiquité

    Nasbinals fait partie de l'Aubrac antique : le mont-Hélanus et était placée en pays gabale. Sous la domination romaine, le site actuel de Puech-Crémat-Bas, sur le territoire de la commune de Nasbinals, aurait été, en l'état actuel des connaissances, celui d'Ad Silanum, mansio ou mutatio sur la voie romaine de Lugdunum (Lyon) à Divona (Cahors) d'où partent deux embranchements vers Tolosa (Toulouse) et Burdigala (Bordeaux).

    Moyen Âge

    L'origine de Nasbinals remonterait au VIIIe siècle. Au XIe siècle un prieuré autour de l'église témoigne d'une communauté villageoise.

    Nasbinals au XVIIIe siècle.

    En 1074, les moines de Saint-Victor de Marseille firent éclore la robuste église romane de style auvergnat dont ils firent un de leurs prieurés. Placée sous le patronage de la Vierge, Sainte-Marie de Nasbinals offrait un sûr abri avant le franchissement, périlleux par mauvais temps, du plateau d'Aubrac.

    Entre sa fondation au XIe siècle et celle de la domerie d'Aubrac, au seuil du XIIe, le rôle de cette maison fut absolument essentiel ; le prieuré victorin suivant était l'obstacle franchi celui de Saint-Chély-d’Aubrac.

    En 1135, le prieuré est rattaché à la domerie d'Aubrac, et ce jusqu'à la Révolution.

    Période contemporaine

    Le plateau de l'Aubrac accueillit à partir de 1940 un grand nombre de clandestins. Le maquis, implanté au sud de Nasbinals, abrita même à partir d' une dizaine d'Allemands et d'Autrichiens, ex-combattants des Brigades internationales menés par Otto Kühne, un ancien député communiste. L'intégration des Allemands au sein de la Résistance n'allait pas de soi. Mais en 1944, ce groupe se fondit dans le maquis Bir-Hakeim. Otto Kühne et les 2 000 FTP sous ses ordres furent durement réprimés par la Wehrmacht dans les Cévennes.

    Politique et administration

    Liste des maires de Nasbinals
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1925 1944 Jean Remize    
    1953 1967 Jean Remize    
    1969 1977 André Aldebert DVD Conseiller général du canton de Nasbinals (1967-1996)
    1977 1989 Pierre Roux RPR  
    1989 2008 Pierre Aldebert DVD Conseiller général du canton de Nasbinals (1996-2011)
    2008 En cours Bernard Bastide UMP puis DVG conseiller régional

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

    En 2018, la commune comptait 542 habitants[Note 3], en augmentation de 6,48 % par rapport à 2013 (Lozère : −0,11 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2508561 3929741 2141 1461 0221 1051 158
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1581 2271 1561 1811 2141 2551 3871 3221 291
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2151 1441 1171 1331 0811 1241 011917803
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    725713636606503504502498513
    2018 - - - - - - - -
    542--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans (25,7 %) est en effet inférieur au taux national (35,5 %) et au taux départemental (29,7 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (40,6 %) est supérieur au taux national (25,9 %) et au taux départemental (32,5 %).

    En concordance avec la répartitions nationale , la population masculine de la commune est inférieure à la population féminine (48,7 % et 48,4 % au niveau national], mais inférieure au niveau départemental (50 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2018, la suivante :

    • 48,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 13,3 %, 15 à 29 ans = 13,3 %, 30 à 44 ans = 14,7 %, 45 à 59 ans = 20,6 %, plus de 60 ans = 38,1 %) ;
    • 51,3 % de femmes (0 à 14 ans = 11,2 %, 15 à 29 ans = 13,6 %, 30 à 44 ans = 9,8 %, 45 à 59 ans = 22,7 %, plus de 60 ans = 42,8 %).
    Pyramide des âges à Nasbinals en 2018 en pourcentage[17]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,9 
    90  ans ou +
    4,3 
    12,2 
    75 à 89 ans
    14,8 
    24,0 
    60 à 74 ans
    23,7 
    20,6 
    45 à 59 ans
    22,7 
    14,7 
    30 à 44 ans
    9,8 
    13,3 
    15 à 29 ans
    13,6 
    13,3 
    0 à 14 ans
    11,2 
    Pyramide des âges du département de la Lozère en 2018 en pourcentage[18]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,0 
    90  ans ou +
    2,6 
    9,0 
    75 à 89 ans
    11,8 
    20,4 
    60 à 74 ans
    20,0 
    22,0 
    45 à 59 ans
    20,6 
    16,6 
    30 à 44 ans
    16,4 
    15,1 
    15 à 29 ans
    13,6 
    15,9 
    0 à 14 ans
    15,0 

    Économie

    Commerce et artisanat

    La commune compte de nombreux commerces : boulangerie, cafés restaurants, charcuterie, épiceries, pharmacie, matériel agricole, location de vélos, libraire...

    Le chemin Urbain V

    Le village est le point de départ du Chemin Urbain V, sentier de grande randonnée (GR) vers Avignon via Mende, Florac, Anduze, Lézan et Uzès.

    Le pèlerinage de Compostelle

    La commune constitue une étape de la via Podiensis (GR 65) menant à Saint-Jacques-de-Compostelle.

    En outre, le Chemin de Saint-Guilhem menant d'Aumont-Aubrac à Saint-Guilhem-le-Désert emprunte localement le tracé de la via Podiensis avant de se séparer de la voie jacquaire.

    Aussi, située entre Marchastel et Aubrac dotée de sa domerie historique, la commune dispose de nombreux gîtes qui accueillent pèlerins et randonneurs.

    Vie locale

    Enseignement

    Le village possède une école primaire publique ainsi qu’une école privée. Elles accueillent les élèves du canton. Les collèges et lycées les plus proches se situent en moyenne à 25 km et sont desservis quotidiennement par les bus scolaires.

    Équipements

    Nasbinals possède une bibliothèque municipale qui est située dans la salle du Foyer Rural de l'Aubrac lozérien à la maison Charrier. La commune a aussi une salle des fêtes.

    Associations

    La vie locale est animée par le comité des fêtes et les bénévoles, commerçants qui sont investis dans la vie du village.

    Santé

    L’accès aux soins est aussi assuré localement : médecin, kinésithérapeute, infirmière, maison de retraite, ostéopathe.

    Sport

    Le site du Fer à cheval, situé à 1 200 m d'altitude, permet été comme hiver la pratique des sports nature.

    En été, il propose des parcours accrobranche, VTT, et permet la pratique du paintball.

    En hiver, il donne accès à trois pistes de ski alpin, trois pistes de ski de fond et trois pistes de raquettes et permet de pratiquer le ski de randonnée nordique.

    La station fait partie de l’Espace Nordique Aubrac, qui regroupe 5 stations de ski en Aubrac.

    Depuis plusieurs années les traileurs se donnent aussi rendez-vous fin juin à Nasbinals. Plusieurs parcours de 10 à 50 km sont proposés avec de magnifiques paysages à travers l’Aubrac.

    Nasbinals possède de nombreux chemins permettant des randonnées à pied, à cheval (centre équestre), en vtt ou vélo de route.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église de Nasbinals.
    Maison Charrier

    Église Sainte-Marie

    Typiquement dans le style du roman auvergnat, l'église romane a été construite aux XIe et XIIe siècle, puis remaniée au XIVe, en granite "de la Margeride" (gros feldspaths bien visibles = dents de cheval) avec quelques éléments de basalte et de tuf volcanique, sous ses toits de schiste.

    Elle développe un plan harmonieux de nef unique, compris par un transept sur lequel se greffe l'abside principale précédée d'une travée droite et de deux absidioles.

    Le clocher octogonal coiffe la croisée. À l'intérieur, la coupole couvre la croisée délimitée par quatre fortes arcades doublées que supportent des colonnes massives.

    Le pourtour polygonal de l'abside est enjolivé d'une galerie de petites arcatures en plein cintre. Voûtes en berceau, sauf pour la nef, refaite en ogives à l'époque gothique. Un christ du XVIe siècle et du mobilier polychrome du XVIIIe.

    Le portail, à double voussure en plein cintre, s'ouvre au midi sur la place du village : trois de ces chapiteaux sont sculptés de feuillage, le quatrième, remarquable, présente le combat d'un sagittaire et d'un lancier.

    Elle dépendait d’une fondation monastique de Saint-Victor de Marseille. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1921[19].

    Maison Charrier

    Maison familiale de Marc-Antoine Charrier, elle est aujourd'hui occupée par l'Office du tourisme et divers services communaux. Elle se trouve au sud de l'église, près du pont sur le ruisseau de Nasbinals, affluent du Bès.

    Tradition culinaire du thé d'Aubrac

    La cueillette du calament à grandes fleurs est traditionnelle à Nasbinals. Séché, il est utilisé en infusions et surnommé le thé d'Aubrac.

    Des producteurs de thé d'Aubrac, regroupés en association, ont ouvert une boutique[20] à Nasbinals qui propose leur production.

    Événements

    Nasbinals a accueilli en 2015 la neuvième rencontre internationale des utilisateurs de ConTeXt[21].

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre Brioude, dit Pierrounet, né en 1832 et mort en 1907. Rebouteux (c'est-à-dire guérisseur) qui contribua à la renommée nationale et même internationale de Nasbinals. Après avoir développé son talent et sa connaissance des corps auprès des animaux, il s'essaye sur ses semblables et ses succès impressionnent ses contemporains puisque des malades du monde entier viennent le consulter.
    • Marc-Antoine Charrier (1755-1793), notaire et élu du Tiers état lors de la Révolution française, organisateur de la résistance contre-révolutionnaire en Aubrac et Gévaudan.
    • Barthélémy Prunières (1828-1893), né à Nasbinals, médecin, préhistorien, paléontologue considéré comme le père de la paléopathologie. À beaucoup travaillé sur les sites préhistoriques des Causses[22].

    Héraldique

    Le blasonnement de Nasbinals est : d'argent à l'aigle de sable au chef de gueules chargé d'une croix de Malte d'argent, accosté de deux coquilles Saint-Jacques d'or.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Nasbinals pendant la Révolution, 1791-1799. Antoine Charrier, le notaire contre-révolutionnaire, Éd. Lacour-Ollé, 2018, 26 p. (ISBN 9782750447694)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    17. « Population par sexe et âge en 2018 - Commune de Nasbinals (48104). », sur Insee, (consulté le ).
    18. « Population par sexe et âge en 2018 - Département de la Lozère (48). », sur Insee, (consulté le ).
    19. « Église de Nasbinals », notice no PA00103887, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. Le site du thé d'Aubrac.
    21. Sur le site contextgarden.net, l'annonce de la rencontre internationale des utilisateurs de ConTeXt, à Nasbinals en 2015.
    22. « Barthélémy Prunières (1828-1893) », sur BnF (consulté le )
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