Myrna Loy
Myrna Loy est une actrice américaine, née Myrna Adele Williams le à Radersburg (en) (Montana, près d'Helena) et morte le à New York. Elle fut surnommée « la reine de Hollywood » ou encore « l'épouse idéale » durant les années 1930. Elle fut à cette époque un modèle féminin. Les hommes voulaient l'épouser et les femmes lui ressembler. Quelques acteurs américains l'ont harcelée afin de passer une nuit avec elle. Elle resta discrète sur sa vie privée, bien que les tabloïds aient voulu en savoir plus. Elle s'est mariée quatre fois, n'eut pas d'enfants, a mené une carrière prestigieuse et s'est consacrée à des œuvres sociales.
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Biographie
Enfance et débuts
Myrna Loy[1],[2],[3],[4],[5], surnommée la "Reine du cinéma" / The Queen of the Movies[6], est la fille d'Adelle Mae (née Johnson) et de David Franklin Williams[7]. Son père la prénomma Myrna en référence au nom d'une gare qui lui plut. Il était banquier, promoteur immobilier et également un élu de l'État du Montana. Sa mère a étudié la musique à l'American Conservatory of Music (en) de Chicago[8]. Ses grands-parents maternels étaient originaires de Suède et d'Ecosse[9].
Elle grandit dans le ranch familial jusqu'en 1918, année du décès de son père dû à la fièvre espagnole[10],[11], la famille déménage alors à Culver City dans la banlieue de Los Angeles. Myrna Williams fait ses études secondaires à la Harvard-Westlake School (en) de Holmby Hills (Los Angeles)[12], une école pour filles de 1918 à 1920, puis sa mère, pour des raisons financières l'inscrit ensuite à la Venice High School (en) de Los Angeles d'où elle sort diplômée en 1923.
Parallèlement à ses études, elle suit des cours de piano, de danse et d'art dramatique.
Dès l'âge de 12 ans, elle apparaît sur scène en tant que danseuse dans des petites pièces locales, comme dans une opérette intitulée Blue Bird [13],[14], et notamment au Marlow Theatre d'Helena[15].
En 1921, elle posa pour la réalisation d'une statue sculptée par Harry Fielding Winebrenner[16],[17], son professeur d'art plastique, pour orner l'entrée de la Venice High School[18]. La statue a été vandalisée à plusieurs reprises. Elle est restaurée en 2010, grâce à une collecte de fonds.
Après ses études secondaires, elle travaille en donnant des cours de danse à des enfants pour aider financièrement sa famille. Pour compléter ses revenus, elle fait ses débuts dans le monde du spectacle au Grauman's Egyptian Theatre d'Hollywood[19],[20] comme danseuse. C'est là que le photographe Henry Waxman la remarque et en parle à Rudolph Valentino. Ce dernier envoya sa femme Natacha Rambova pour lui faire faire des essais ; elle lui donne son premier rôle au cinéma comme figurante dans Les Feux de la rampe, aux côtés de Joan Crawford, elle-même débutante. Les deux femmes se lieront d'amitié[21]. Natacha Rambova la sélectionne également dans un petit rôle pour What Price Beauty ? (it). C'est à cette époque, qu'elle pense à prendre un nom de scène pour se différencier des nombreux Williams. L'écrivain et scénariste George Carroll Sims[22] alias Paul Ruric alias Paul Cain[23] lui propose le nom de Myrna Loy[24],[25].
Dans les années qui suivent, Myrna Loy enchaîne les petits rôles dans des films réalisés par Raoul Walsh, Maurice Tourneur, Fred Niblo, Josef von Sternberg, Ernst Lubitsch,Michael Curtiz, etc. De la période muette jusqu’au début du parlant, Myrna Loy est confinée dans des rôles de vamps asiatiques comme Le Masque d'or ou encore Treize femmes, ou à des rôles de femmes fatales comme The Animal Kingdom. D'autres films plus orientaux comme La Garde noire de John Ford en 1929.
Elle commence sa carrière dans le cinéma parlant par un petit rôle dans Le Chanteur de jazz en 1927.
Les années 1930
Au début des années 1930, la carrière cinématographique de Myrna Loy est prolifique. À noter Sous le ciel du Texas de Michael Curtiz, Arrowsmith de John Ford, Vol de nuit de Clarence Brown ou encore La Course de Broadway Bill de Frank Capra.
En 1934, Myrna Loy obtient un rôle conséquent dans L'Ennemi public no 1, aux côtés de Clark Gable et William Powell. Le gangster John Dillinger, qui était un admirateur de Loy, fut abattu après avoir vu le film au Théâtre Biograph (en), à Chicago[26]. Le gangster qui était amoureux d'elle rêvait de la rencontrer, ce qui l'amena à baisser sa garde[27]. Myrna Loy, discrètement fascinée par Dillinger et tentée de le rencontrer clandestinement fera part de sa compassion après sa mort[28],[29],[27]. La même année, elle fut encore opposée à Clark Gable dans Les Hommes en blanc. Un soir alors que l'acteur la raccompagnait chez elle en voiture, il essaya de l'embrasser alors que sa femme Ria était à proximité. Myrna Loy repoussa ses avances[30].
À cette époque, Myrna Loy était un objet du désir de quelques acteurs d'Hollywood. John Barrymore qui fut son partenaire dans Topaze lui fait la cour en vain[31]. Cas identique pour Clark Gable. C'est, ensuite, le tour de Leslie Howard dans The Animal Kingdom. Ce film lui permet de rompre avec ses rôles de vamp et de s'orienter vers des personnages sophistiqués[32]. Durant le tournage du film en 1933 Le Chant du Nil, elle se lia d'amitié avec Ramón Novarro. Leur entente était si parfaite en dehors du tournage que les tabloïds et les studios crurent qu'ils avaient une liaison, ce qui était improbable en raison de l'homosexualité de Novarro. La production mit tout en œuvre pour tenter d'unir les deux acteurs avant de renoncer face à leur protestation[33]. Dans la foulée, elle rencontre Titanic Thompson (en), joueur de golf professionnel et flambeur à la réputation sulfureuse ; elle sort avec lui secrètement[34].
Myrna Loy est engagée dans le rôle de Nora Charles dans L'Introuvable — titre original The Thin Man, d'après un roman de Dashiell Hammett — toujours en 1934. Le réalisateur W. S. Van Dyke la retint après avoir remarqué en elle un sens de l'humour que ses films précédents n'avaient pas révélé. Lors d'une réception à Hollywood, il la poussa dans une piscine pour tester sa réaction et fut surpris de sa réaction plutôt joyeuse. Exactement les qualités nécessaires pour le rôle[35] malgré les réticences de Louis B. Mayer qui ne voyait en elle qu'une actrice orientée vers des rôles dramatiques[36]. Le film fut un succès immense au box-office d’Hollywood, et fut nommé pour l'Oscar du meilleur film. La série des Thin Man donna lieu à cinq autres films avec les deux acteurs. La critique loua le talent de Myrna Loy dans le registre de la comédie. Elle et son partenaire William Powell formèrent un des couples les plus populaires à l’écran et apparurent ensemble dans quatorze films. Elle enchaîna ensuite avec La Course de Broadway Bill, toujours la même année, de Frank Capra. Dès lors, elle acquit une notoriété grâce à son statut d'épouse idéale de Hollywood. Dans la foulée, elle refusa un projet de Louis B. Mayer : New York-Miami aux côtés de Clark Gable[37].
Durant l'année 1935, elle eut quelques conflits avec la MGM pour cause d'exigence salariale. Un projet de film avec William Powell échoua pour des raisons salariales[38]. Elle fit un séjour en Europe et revint pour ne tourner que deux films : Les Ailes dans l'ombre avec Cary Grant, film produit par Arthur Hornblow Jr, qu'elle épousera l'année suivante ; et On a volé les perles Koronoff, dont le tournage fut mouvementé pour elle. Le chef-opérateur tourna une scène où elle apparut sans maquillage, les cheveux hirsutes à cause du conflit précédent. Finalement, la scène fut coupée au montage[39]. Ensuite son partenaire Spencer Tracy — qui était tombé sous son charme — courut après elle en dehors du tournage[40]. Elle se montra hermétique avant de céder à ses avances. Toutefois, pour éviter un scandale, les amants cachèrent habilement la liaison qui fut sérieuse. Spencer Tracy était follement amoureux de Myrna Loy mais comme ce fut le cas avec Loretta Young, la liaison cessa à la fin du tournage[41],[42].
Elle retrouva le chemin du succès avec Le Grand Ziegfeld (1936), où elle excella dans le rôle de Billie Burke aux côtés de William Powell. Dans la foulée, elle enchaîna avec Une femme qui tombe du ciel et Une fine mouche où la production mit en avant une affiche prestigieuse « Myrna Loy-William Powell-Spencer Tracy-Jean Harlow ». Un tournage estival et détendu, entre amis, qui lui permit de faire face, une fois de plus, à son partenaire fétiche William Powell et Jean Harlow. Spencer Tracy, toujours amoureux de l'actrice qui s'était mariée quelques semaines auparavant avec Arthur Hornblow Jr, courut après elle. L'actrice céda une nouvelle fois à ses avances. Durant le tournage, Myrna Loy eut avec Spencer Tracy une liaison qui fut torride. Publiquement, les deux partenaires se raillaient pour ne pas attirer l'attention des tabloïds à propos d'Arthur Hornblow qui avait épousé l'actrice quelques semaines auparavant, profitant aussi des lumières braquées sur l'autre couple Jean Harlow-William Powell. Arthur Hornblow Jr, qui fut l'objet de la raillerie de la part de Spencer Tracy, qui répétait« Je déteste Hornblow »[43], ignorait jusqu'au bout les infidélités de Myrna Loy qui devait par la même occasion faire face à la présence constante de son amant à ses côtés durant le tournage. Une fois dans l'intimité dans sa chambre d'hôtel, Loy subit sa jalousie et son alcoolisme[44],[45],[46],[47],[48],[49]. Elle retrouva Clark Gable dans un drame historique (La Vie privée du tribun), un drame (Pilote d'essai) et deux comédies Un Envoyé très spécial et Sa femme et sa secrétaire. C'est dans ce registre qu'elle s'affirma davantage grâce à des films comme Mariage double, ou encore Man-Proof aux côtés de Rosalind Russell et Franchot Tone. Myrna Loy, à cette époque, figura parmi les acteurs les mieux payés d'Hollywood [50].
En parallèle, elle poursuivit la série des Thin Man avec William Powell : Nick, gentleman détective, Nick joue et gagne et Rendez-vous avec la mort. Elle n'oublia pas le registre dramatique avec La Mousson aux côtés de Tyrone Power. Elle fut approchée pour jouer dans Autant en emporte le vent en 1939 mais ne fut pas retenue[51].
La guerre
Myrna Loy met sa carrière entre parenthèses pour apporter sa contribution à l’effort de guerre[52]. À l'instar d'un grand nombre de personnalités de Hollywood, elle manifeste publiquement son dégoût du régime nazi, ce qui lui vaut de figurer sur la liste noire d’Hitler. Elle s'implique également aux côtés de la Croix Rouge. Elle prend l'uniforme militaire et participe à la collecte de fonds pour soutenir des Navals Auxiliary Canteen, qui assuraient des moments de détente aux soldats éprouvés par la guerre. Elle participe également à la mise en place de programmes de divertissement au sein des hôpitaux militaires américains. Elle est également l'actrice préférée du président Franklin D. Roosevelt[53] et se lie d'amitié avec Eleanor Roosevelt[54].
Entretemps, elle divorce d'Arthur Hornblow Jr, en 1942, après six ans de vie commune [55]. Elle fréquente durant une très courte période l'acteur autrichien Helmut Dantine[56] et tente de renouer avec Spencer Tracy à l'occasion d'une visite qu'elle lui fit sur le tournage de Tortillat Flat [57], à la suite d'un appel de Benny Thau qui comptait sur elle pour canaliser l'acteur [58]. La relation est écourtée car l'acteur venait de rencontrer Katharine Hepburn[59], affirmant « Tu n'as plus de souci à te faire pour moi, j'ai trouvé la femme que je voulais », en dépit de son amour pour Myrna Loy qu'il était tenté d'épouser comme il le fit avec Loretta Young précédemment avant de changer d'avis[60],[61]. Bien que discrète sur cette question, Myrna Loy se confia à la journaliste Clémentine James plusieurs années plus tard et avoua avoir été éperdument amoureuse de Spencer Tracy, laissant entendre qu'elle aurait pu s'engager davantage vis-à-vis de son amant [62],[63]. Elle épouse John Hertz Jr. qui la bat[64]. Elle divorcera en 1944[65].
L'après-guerre
En 1944, elle fit son retour au cinéma avec L'introuvable rentre chez lui, et joue deux ans plus tard aux côtés de Fredric March dans le mythique Les Plus Belles Années de notre vie où elle interpréta le rôle de l'épouse d'un militaire qui doit se réadapter à la vie civile après la guerre. Elle ne gagna aucun Oscar alors que le film en obtint dix [66]. En 1945, Myrna Loy fut sollicitée pour jouer dans Le Maître de la prairie[67]aux côtés de Spencer Tracy. Le projet, mis en chantier en 1939 pour les deux acteurs mais interrompu à cause de la guerre, était repris par la MGM [68]. Elle afficha son enthousiasme pour un rôle dramatique qui était à l'opposé du personnage de l'épouse idéale qu'elle interprétait souvent : « C'est un western avec une histoire de pionniers, comme mon propre contexte. C'est le genre de rôle que j'ai toujours voulu jouer »[69]. Malgré l'aggravation de l'alcoolisme de Spencer Tracy[70], Myrna Loy s'apprêtait à reprendre clandestinement sa liaison avec son amant mais finalement Katharine Hepburn fut retenue pour un projet concrétisé en 1947[71],[72]. Elle fut envisagée pour tenir le rôle principal dans Le Roman de Mildred Pierce mais c'est Joan Crawford qui fut retenue[73]. En 1946, elle épousa le scénariste-producteur Gene Markey, union qui aboutit à un nouveau divorce en 1949. En 1947, elle apparaît pour la dernière fois aux côtés de William Powell dans Meurtre en musique, dernier volet de la série des Thin man qu'elle jugea décevant[74]. Après avoir résilié son contrat avec la MGM, elle s'engagea auprès des studios indépendants[75]. Elle joua dans deux comédies : Deux sœurs vivaient en paix avec Cary Grant et Shirley Temple, Un million clé en main, toujours avec Cary Grant, et un western avec Robert Mitchum : Le Poney rouge.
Pour faire face au Comité des activités-américaines du sénateur Joseph McCarthy, elle co-fonde le Comité pour le premier amendement (donc en faveur de la liberté d'expression), avec Philip Dunne, John Huston et William Wyler[76].
Les années 1950 et fin de carrière
Sa carrière cinématographique devint plus épisodique, prise qu'elle était par son engagement politique[77]. Ainsi, elle devient membre de l’UNESCO de 1949 à 1954, puis elle travailla également auprès du Comité national contre la violence aux femmes et objecta que les noirs devaient cesser d’être employés dans des rôles de domestiques[78]. Elle s'éloigne également du cinéma pour des prestations théâtrales et télévisuelles. Elle s'engage dans un quatrième mariage en 1951 avec un haut fonctionnaire de l'ONU, Howland H. Sargeant (en), mariage qui aboutit à un nouveau divorce en 1959. Parmi ses apparitions au cinéma à cette période, deux comédies : Treize à la douzaine avec Clifton Webb et Six filles cherchent un mari, puis un drame Cœurs brisés (Lonelyhearts) avec Montgomery Clift. Just Tell Me What You Want réalisé en 1980 par Sidney Lumet fut son dernier film au cinéma. Sa dernière apparition comme actrice eut lieu dans le téléfilm Summer Solstice, aux côtés d'Henry Fonda.
En 1987, elle publia son autobiographie Myrna Loy, Being and Becoming avant de recevoir en 1991, un Oscar d’honneur pour l’ensemble de sa carrière. Acceptant une équipe de télévision chez elle à New York, elle prononça ses dernières paroles à l'écran « Vous m'avez rendue heureuse. Je vous remercie beaucoup »[79]. Elle meurt en pendant une opération chirurgicale à l'hôpital Lenox Hill de New York[80]. Elle repose au Forestvale Cemetery d'Helena dans le Montana[81].
Mariages
Liaison amoureuse et rumeurs
- Myrna Loy a eu une liaison avec Spencer Tracy pendant le tournage de On a volé les perles Koronoff en 1935, dans le plus grand secret et un an plus tard dans le film suivant Une fine mouche. Pour éviter tout scandale qui aurait pu lui nuire alors qu'elle jouissait d'une bonne réputation à Hollywood, elle réussit à cacher cette liaison pendant de longues années, jusqu'à ce que cela soit révélé après sa mort[82],[44]. Loy aura toutefois été confrontée à l'alcoolisme et au caractère rude de son amant, occasionnant quelques disputes [83].
- Elle fut brièvement et secrètement la maîtresse du flambeur Titanic Thompson (en) au début des années 1930[84],[85]. Thompson affirma qu'après avoir couché avec Myrna Loy dans un hôtel, il avait repris la route avec elle et avait eu un accident au volant de son Pierce-Arrows. L'actrice fut indemne mais le flambeur eut une légère blessure à la tête[86].
- Rumeurs d'une liaison avec Leslie Howard durant le tournage de The Animal Kingdom en 1932. Les deux acteurs ont toujours nié une quelconque romance mais un documentaire réalisé récemment sur l'acteur britannique le montre en train de flirter ouvertement avec l'actrice[87].
- Il y eut des rumeurs de relations homosexuelles avec des actrices comme Elissa Landi pendant le tournage de Body and Soul en 1931, où figurait Humphrey Bogart[88]. À son propos, Spencer Tracy confia à son ami Garson Kanin sa crainte que Katharine Hepburn — également bisexuelle — n'en profite. Il lui déclara « avoir guéri Myrna de son lesbianisme », prétendant avoir enchaîné ses étreintes avec Myrna Loy jusqu'à ce que cette dernière se débarrasse de ses prétendus penchants bisexuels[89].
- Myrna Loy, selon d'autres rumeurs, aurait également eu une liaison avec Juan Torena, un ancien footballeur devenu acteur[90].
Divers
- Elle fut victime de violence conjugale de la part de John Hertz Jr. Elle récolta un hématome qui l'obligea à ajourner sa rencontre avec Eleanor Roosevelt[91]. Hertz Jr. mit la pression sur Myrna Loy pour qu'elle se consacre au foyer[92]. Elle évoqua également une dispute avec Spencer Tracy, fortement alcoolisé, qu'elle avait reçue dans sa chambre d'hôtel du St.Regis une nuit pendant le tournage de Tortilla Flat. Myrna Loy dira avoir subi sa rudesse avant que celui-ci ne brise une tasse[64].
- Lorsque les journalistes lui rapportèrent la mort de John Dillinger, Myrna Loy, sur le point de se laisser approcher par le gangster dans la clandestinité, leur lâchera : « Oh, le pauvre homme. » Par la suite, elle manifesta sa désapprobation lorsque les producteurs de L'Ennemi public n°1 exploitèrent sa mort pour faire la promotion du film [93],[94],[95].
- Elle fait partie des membres fondateurs du The American Place Theatre (en)[4], destiné à soutenir les nouveaux talents.
- Lors d'une interview donnée à la télévision en 1970, elle affirma appartenir à l'église méthodiste[96].
- Clark Gable et Myrna Loy reçurent respectivement, en 1937, le titre honorifique de Roi et Reine d'Hollywood[97].
- Elle a une étoile à son nom sur le Hollywood Walk of Fame.
- Son nom fit l'objet d'une chanson interprétée par le groupe Minus 5 [98].
- Le chanteur Josh Ritter lui consacre une chanson intitulée Myrna Loy dans son album Gathering[99].
- Parmi ses nombreux surnoms : Minnie, donné par l'acteur William Powell.
- Un des immeubles des Studios Sony Pictures porte son nom[100],[101].
- La ville d'Helena dans le Montana a créé une salle de spectacles qui porte son nom, le Myrna Loy Center[102],[103]
Filmographie
Années 1920
- 1925 : What Price Beauty? (it) de Tom Buckingham : une vamp
- 1925 : Le Fils prodigue (The Wanderer) de Raoul Walsh : une fille lors de la fête
- 1925 : Les Feux de la rampe (Pretty Ladies) de Monta Bell : non créditée
- 1925 : Sporting Life de Maurice Tourneur : une Chorus Girl
- 1925 : Ben-Hur: A Tale of the Christ de Fred Niblo : une hédoniste
- 1926 : The Caveman (en) de Lewis Milestone : une femme de ménage
- 1926 : The Love Toy d'Erle C. Kenton
- 1926 : Why Girls Go Back Home de James Flood : Sally Short
- 1926 : la Voie facile (The Gilded Highway) de J. Stuart Blackton : Inez Quartz
- 1926 : The Exquisite Sinner de Josef von Sternberg et Phil Rosen : la statue vivante
- 1926 : Les Surprises de la TSF (So This is Paris) d'Ernst Lubitsch : une femme de ménage
- 1926 : Don Juan d'Alan Crosland : Mai, la femme qui attend
- 1926 : Across the Pacific de Roy Del Ruth : Roma
- 1926 : Fille de cirque (en) (The Third Degree) de Michael Curtiz
- 1927 : Finger Prints de Lloyd Bacon : une vamp
- 1927 : Le Roman de Manon (When a Man Loves) d'Alan Crosland : une détenue
- 1927 : Bitter Apples de Harry O. Hoyt : Belinda White
- 1927 : The Climbers de Paul Stein : la comtesse Veya
- 1927 : Simple Sis de Herman C. Raymaker : Edith Van
- 1927 : The Heart of Maryland de Lloyd Bacon : Mulatta
- 1927 : A Sailor's Sweetheart de Lloyd Bacon : Claudette Ralston
- 1927 : Le Chanteur de jazz (The Jazz Singer) d'Alan Crosland : une Chorus girl
- 1927 : Minuit à Chicago (The Girl from Chicago) de Ray Enright : Mary Carlton
- 1927 : If I Were Single de Roy Del Ruth : Joan Whitley
- 1927 : Ham and Eggs at the Front de Roy Del Ruth : Fifi
- 1928 : Beware of Married Men de Archie Mayo : Juanita Sheldon
- 1928 : Une fille dans chaque port (A Girl in Every Port) de Howard Hawks : une femme en Chine
- 1928 : Turn Back the Hours de Howard Brethert : Tiza Torreon
- 1928 : The Crimson City (en) de Archie Mayo : Isobel / Sadie
- 1928 : Pay as You Enter de Lloyd Bacon : Yvonne De Russo
- 1928 : State Street Sadie (en) de Archie Mayo : Isobel
- 1928 : Taxi de minuit (The Midnight Taxi) de John G. Adolfi : Gertie Fairfax
- 1928 : L'Arche de Noé (Noah's Ark) de Michael Curtiz : une danseuse / une esclave
- 1929 : Fancy Baggage (en) de John G. Adolfi : Myrna
- 1929 : L'Intrépide Rose (en) (Hardboiled Rose) de F. Harmon Weight : Rose Duhamel
- 1929 : Le Chant du désert (The Desert Song) de Roy Del Ruth : Azuri
- 1929 : La Garde noire (The Black Watch) de John Ford : Yasmani
- 1929 : Tempête (The Squall) d'Alexander Korda : Nubi
- 1929 : The Great Divide de Reginald Barker : Manuella
- 1929 : Evidence (en) de John G. Adolfi : Native Girl
- 1929 : The Show of Shows de John G. Adolfi : apparition pendant les segments Florodora Boys, Believe Me et Chinese Fantasy
Années 1930
- 1930 : Cameo Kirby d'Irving Cummings : Lea
- 1930 : Isle of Escape (en) de Howard Bretherton : Moira
- 1930 : Sous le ciel du Texas (Under a Texas Moon) de Michael Curtiz : Lolita Romero
- 1930 : Cock o' the Walk de Walter Lang et Roy William Neill : Narita
- 1930 : La Fiancée du régiment (Bride of the Regiment) de John Francis Dillon : Sophie
- 1930 : Le Dernier des Duane (The Last of the Duanes) d'Alfred L. Werker : la femme de Bland
- 1930 : The Jazz Cinderella de Scott Pembroke : Mildred Vane
- 1930 : The Bad Man de Clarence G. Badger
- 1930 : Les Renégats (Renegades) de Victor Fleming : Eleanore
- 1930 : Vingt et un ans (The Truth About Youth) de William A. Seiter : Kara, la luciole
- 1930 : Rogue of the Rio Grande de Spencer Gordon Bennet : Carmita
- 1930 : The Devil to Pay! de George Fitzmaurice : Mary Crayle
- 1931 : The Naughty Flirt d'Edward F. Cline : Linda Gregory
- 1931 : Body and Soul d'Alfred Santell : Alice Lester
- 1931 : Le Fils de l'oncle Sam chez nos aïeux (A Connecticut Yankee) de David Butler : la Fée Morgane
- 1931 : Hush Money (en) de Sidney Lanfield : Flo Curtis
- 1931 : Rebound de Edward H. Griffith : Evie Lawrence
- 1931 : Transatlantic de William K. Howard : Kay Graham
- 1931 : Skyline de Sam Taylor : Paula Lambert
- 1931 : Consolation Marriage de Paul Sloane : Elaine Brandon
- 1931 : Arrowsmith, de John Ford : Joyce Lanyon
- 1932 : Mes petits (Emma) de Clarence Brown : la comtesse Isabelle 'Izzy' Smith Marlin
- 1932 : Vanity Fair de Chester M. Franklin : Becky Sharp
- 1932 : The Wet Parade de Victor Fleming : Eileen Pinchon
- 1932 : The Woman in Room 13 d'Henry King : Sari Loder
- 1932 : New Morals for Old (en) de Charles Brabin : Myra
- 1932 : Aimez-moi ce soir (Love Me Tonight) de Rouben Mamoulian : la comtesse Valentine
- 1932 : Treize femmes (Thirteen Women) de George Archainbaud : Ursula Georgi
- 1932 : Le Masque d'or (The Mask of Fu Manchu) de Charles Brabin : Fah Lo See
- 1932 : The Animal Kingdom de Edward H. Griffith : Cecilia 'Cee' Henry Collier
- 1933 : Topaze de Harry d'Abbadie d'Arrast : Coco
- 1933 : Le Chant du Nil (The Barbarian) de Sam Wood : Diana 'Di' Standing
- 1933 : Mais une femme troubla la fête (When Ladies Meet) de Harry Beaumont : Mary Howard
- 1933 : Le Cas de l'avocat Durand (en) (Penthouse) de W. S. Van Dyke : Gertie Waxted
- 1933 : Vol de nuit (Night Flight) de Clarence Brown : la femme du pilote brésilien
- 1933 : Un cœur, deux poings (The Prizefighter and the Lady) de W. S. Van Dyke : Belle Mercer Morgan
- 1934 : Les Hommes en blanc (Men in White) de Richard Boleslawski : Laura Hudson
- 1934 : L'Ennemi public n° 1 (Manhattan Melodrama) de W. S. Van Dyke : Eleanor Packer
- 1934 : L'Introuvable (The Thin Man) de W.S. Van Dyke : Nora Charles
- 1934 : L'Espionne Fräulein Doktor (Stamboul Quest) de Sam Wood : Annemarie, alias Fräulein Doktor et Helena Bohlen
- 1934 : Le Témoin imprévu (Evelyn Prentice) de William K. Howard : Evelyn Prentice
- 1934 : La Course de Broadway Bill (Broadway Bill) de Frank Capra : Alice Higgins
- 1935 : Les Ailes dans l'ombre (Wings in the Dark) de James Flood : Sheila Mason
- 1935 : On a volé les perles Koronoff (Whipsaw) de Sam Wood : Vivian Palmer
- 1936 : Sa femme et sa secrétaire (Wife versus Secretary) de Clarence Brown : Linda Stanhope
- 1936 : Une femme qui tombe du ciel (Petticoat Fever) de George Fitzmaurice : Irene Campton
- 1936 : Le Grand Ziegfeld (The Great Ziegfeld) de Robert Z. Leonard : Billie Burke
- 1936 : Dix ans de mariage (To Mary - with Love) de John Cromwell : Mary Wallace
- 1936 : Une fine mouche (Libeled Lady) de Jack Conway : Connie Allenbury
- 1936 : Nick, gentleman détective (After the thin Man) de W. S. Van Dyke : Nora Charles
- 1937 : La Vie privée du tribun (Parnell) de John M. Stahl : Katie O'Shea
- 1937 : Mariage double (Double Wedding) de Richard Thorpe : Margit 'Baby' Agnew
- 1938 : Man-Proof de Richard Thorpe : Mimi Swift
- 1938 : Pilote d'essai (Test Pilot) de Victor Fleming : Ann Barton
- 1938 : Un Envoyé très spécial (Too Hot to Handle) de Jack Conway : Alma Harding
- 1939 : Lucky Night de Norman Taurog : Cora Jordan Overton
- 1939 : La Mousson (The Rains Came) de Clarence Brown : Lady Edwina Esketh
- 1939 : Nick joue et gagne (Another Thin Man) de W. S. Van Dyke : Nora Charles
Années 1940
- 1940 : Monsieur Wilson perd la tête (I Love You Again) de W.S. Van Dyke : Katherine 'Kay' Wilson
- 1940 : Third Finger, Left Hand de Robert Z. Leonard : Margot Sherwood Merrick
- 1941 : Folie Douce (Love Crazy) de Jack Conway : Susan Ireland
- 1941 : L'Ombre de l'Introuvable (Shadow of the Thin Man) de W. S. Van Dyke : Nora Charles
- 1945 : L'introuvable rentre chez lui (The Thin Man Goes Home) de Richard Thorpe : Nora Charles
- 1946 : Ainsi va mon cœur (en) (So Goes My Love) de Frank Ryan : Jane
- 1946 : Les Plus Belles Années de notre vie (The Best Years of Our Lives) de William Wyler : Milly Stephenson
- 1947 : Deux sœurs vivaient en paix (The Bachelor and the Bobby-Soxer) de Irving Reis : le juge Margaret Turner
- 1947 : Meurtre en musique (Song of the Thin Man) de Edward Buzzell : Nora Charles
- 1947 : The Senator Was Indiscreet de George S. Kaufman : Cameo (Mrs Ashton)
- 1948 : Un million clé en main (Mr. Blandings Builds His Dream House) de H. C. Potter : Muriel Blandings
- 1949 : Le Poney rouge (The Red Pony) de Lewis Milestone : Alice Tiflin
- 1949 : Cet âge dangereux (That Dangerous Age) de Gregory Ratoff : Lady Cathy Brooke
Années 1950
- 1950 : Treize à la douzaine (Cheaper by the Dozen) de Walter Lang : Lillian Gilbreth
- 1952 : Six filles cherchent un mari (Belles on Their Toes) de Henry Levin : Lillian Gilbreth
- 1956 : La Fille de l'ambassadeur (The Ambassador's Daughter) de Norman Krasna : Mme Cartwright
- 1958 : Cœurs brisés (Lonelyhearts) de Vincent J. Donehue : Florence Shrike
- 1959 : Meet Me in St. Louis de George Schaefer (TV) : Mme Smith
Années 1960 à 1980
- 1960 : Du haut de la terrasse (From the Terrace) de Mark Robson : Martha Eaton
- 1960 : Piège à minuit (Midnight Lace) de David Miller : Beatrice ('tante Bea') Corman
- 1969 : Folies d'avril (The April Fools) de Stuart Rosenberg : Grace Greenlaw
- 1971 : Death Takes a Holiday de Robert Butler (TV) : Selena Chapman
- 1971 : Do Not Fold, Spindle, or Mutilate de Ted Post (TV) : Evelyn Tryon
- 1972 : Columbo : Symphonie en noir (Étude in black) (série TV) : Lizzy Fielding
- 1972 : The Couple Takes a Wife de Jerry Paris (TV) : Mme Flanagan (mère)
- 1974 : Indict and Convict de Boris Sagal (TV) : juge Christine Tayloy
- 1974 : Panique dans l'ascenseur (The Elevator) de Jerry Jameson (TV) : Amanda Kenyon
- 1974 : 747 en péril (Airport 1975) de Jack Smight : Mme Devaney
- 1977 : It Happened at Lakewood Manor de Robert Scheerer (TV) : Ethel Adams
- 1978 : Suicidez-moi docteur (The End) de Burt Reynolds : Maureen Lawson
- 1980 : Just tell me what you want de Sidney Lumet : Stella Liberti
- 1981 : Summer Solstice de Ralph Rosenblum (TV) : Margaret Turner
Télévision
- 1955-57 : General Electric Theater (TV Séries)
- 1957 : Schlitz Playhouse of Stars (TV Séries)
- 1959 : Meet Me in St. Louis (téléfilm)
- 1960 : The DuPont Show with June Allyson (TV Séries)
- 1967 : Cher oncle Bill (TV Séries)
- 1967 : Le Virginien (TV Séries)
- 1971 : Death Takes a Holiday (téléfilm)
- 1971 : Do Not Fold, Spindle or Mutilate (téléfilm)
- 1972 : Columbo (TV Séries)
- 1972 : The Couple Takes a Wife (téléfilm)
- 1973 : L'Homme de fer (TV Séries)
- 1974 : Indict and Convict (Téléfilm)
- 1974 : Panique dans l'ascenseur (téléfilm)
- 1977 : Les Fourmis (téléfilm)
- 1981 : Summer Solstice (téléfilm)
- 1982 : Love, Sidney (TV Séries)
Théâtre
- 1973 : The Women (play) (en) par Clare Boothe Luce, au 46th Street Theatre de New York[104],[105].
Publications
- (en) James Kotsilibas-Davis, Myrna Loy, Myrna Loy, Being and Becoming, Knopf éditions New York, 1987 (ISBN 1556111010 et 978-1556111013)
Distinctions
- Prix Sarah-Siddons 1965
- 1979 : prix pour l'ensemble de la carrière au NBR - National Board of Review.
- 1983 : prix pour l'ensemble de la carrière au Los Angeles Film Critics Association Awards.
- 1991 : Oscar d'honneur pour l'ensemble de la carrière décerné par l'AMPAS - Academy of Motion Picture Arts and Sciences
Références
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- (en) « Myrna Loy | American actress », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
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Voir aussi
Bibliographie
- (en) De Karyn Kay, Myrna Loy, New York, Pyramid Publications, 1977.
- (en) Laurence J. Quirk, The Films of Myrna Loy, Secaucus, Citadel Press, 1980.
- (en) Emily W. Leider, Myrna Loy : The Only Good Girl in Hollywood, University of California Press, , 411 p. (ISBN 978-0-520-25320-9, lire en ligne)
Liens externes
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- (en-US) « Myrna Loy », sur Rotten Tomatoes, bibliographie et articles
- (en-US) « Myrna Loy », sur Movie Review Query Engine, articles, filmographie
- « Myrna Loy, l'introuvable réussite », sur CINETOM, affiches de films et photographies de Myrna Loy
- (en) Photos de Myrna Loy
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