Mylène Mackay

Mylène Mackay, née le à Saint-Didace, est une actrice québécoise de cinéma et de télévision.

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Mylène Mackay
Mylène Mackay en 2018.
Naissance
Saint-Didace, Québec (Canada)
Nationalité Canadienne
Profession Actrice
Films notables Nelly

Biographie

Famille et formation

Mylène Mackay est la fille de parents horticulteurs, Yves Gagnon et Diane Mackay exploitants Les jardins du Grand-Portage[1],[2], originaires de Saint-Didace[3] dans la région de Lanaudière au Québec. Elle grandit avec sa sœur et son frère dans un environnement rural, au sein d'une famille faisant la promotion de l'agriculture biologique et ouvrant les portes de leur exploitation aux visiteurs, découvrant à l'occasion de ces visites, qu'elle anime, son goût pour la « scène » au sens large[1].

Mylène Mackay décide de faire des études secondaires de théâtre à l'École Saint-Louis (actuelle École Robert-Gravel) de Montréal puis est diplômée de l'École nationale de théâtre du Canada en 2011[2],[4].

Carrière professionelle

En 2014, elle joue en duo la pièce Elles XXx – dédiée avec humour aux questions féministes actuelles avec une approche chorégraphique et multimédias – qu'elle a créée avec Marie-Pier Labrecque et le vidéaste Thomas Payette dans une mise en scène de Pierre Bernard au théâtre La Chapelle à Montréal[5],[6],[7]. Elle forme alors avec Marie-Pier Labrecque la compagnie Bye Bye Princesse[2].

Mylène Mackay est nommée pour un prix Écrans canadiens comme meilleure actrice de soutien pour son jeu dans Endorphine (2015). En 2016, elle joue le rôle principal de Nelly Arcan (et les quatre déclinaisons de personnages associées[8],[9]) dans le film Nelly d'Anne Émond, pour lequel elle a été particulièrement remarquée par la presse et la profession[4],[10],[7],[11]. Elle est nommée l'une des Étoiles montantes du Festival international du film de Toronto en 2016, aux côtés de Grace Glowicki, Jared Abrahamson et Sophie Nélisse. En 2017, elle remporte le prix Iris de la meilleure actrice pour Nelly[12], Marc-André Lussier de La Presse la considérant comme faisant partie d'une « relève de la garde » des acteurs et des actrices québécoises[13].

À partir de 2017, elle participe à plusieurs séries télévisées québécoises dans des rôles principaux[14]. En 2018, elle commence une carrière à l'international en jouant dans le film français Pauvre Georges ! (2018) de Claire Devers.

Engagements

Par ailleurs, Mylène Mackay est politiquement engagée dans les mouvements féministes[15] et est notamment proche des Femen et de sa cheffe de file québécoise Xenia Chernyshova depuis 2013[4],[16].

Filmographie

Cinéma

Télévision

Doublage

Scénariste
  • 2021 : Je te vois me regarder coécrit avec Victoria Diamond[17]

Théâtre

Distinctions

Prix

Nomination

Publication
  • Marie-Pier Labrecque, Mylène Mackay et Thomas Payette, « Pourquoi les femmes n’ont-elles pas leur place au théâtre ? », Jeu, vol. 3, no 156,‎ , p. 36–40 (lire en ligne [PDF]).

Notes et références
  1. Francis Reddy, « Mylène Mackay a été élevée dans le respect de la planète », émission Le Goût des autres, ICI Radio-Canada Télé, 7 avril 2019.
  2. Patrick Delisle-Crevier, « Mylène Mackay revient sur le rôle le plus important de sa carrière », 7 jours, 12 août 2020.
  3. Bruno Lapointe et Anne-Lovely Etienne, « Enfance à la campagne », Le Journal de Montréal, 18 octobre 2019.
  4. Jean Siag, « La liste culturelle de Mylène MacKay », La Presse, 24 janvier 2016.
  5. Nathalie Petrowski, « Elles XXx : le rose et le noir de deux blondes d'aujourd'hui », La Presse, 25 avril 2014.
  6. Philippe Couture, « Elles XXx / Marie-Pier Labrecque », voir.ca, 15 avril 2014.
  7. Elisabeth Massicolli, « Rencontre avec Mylène Mackay, l'étoile montante », Elle Québec, 20 janvier 2017.
  8. Sonia Sarafati, « Nelly : quatre femmes pour une Nelly », La Presse, 29 septembre 2015.
  9. Chantal Guy, « Nelly : insaisissable Nelly Arcan », La Presse, 16 janvier 2017.
  10. Helen Fradji, « Nelly en quelques pages », ICI Radio-Canada Télé, 27 novembre 2018.
  11. François Lévesque, « Nelly, une grâce fugitive », Le Devoir, 21 janvier 2017.
  12. Manon Dumais, « Juste la fin du monde sacré Meilleur film », Le Devoir, 5 mai 2017.
  13. Marc-André Lussier, « Relève de la garde », La Presse,‎ (lire en ligne)
  14. François Hamel, « Mylène Mackay: la magie derrière Escouade 99 », TVA nouvelles, 16 octobre 2020.
  15. Marie-Pier Labrecque, Mylène Mackay et Thomas Payette (2015), pp. 36-40.
  16. Nathalie Pietrowski, « Trois sympathisantes du groupe féministe Femen se dévoilent », La Presse, 16 juin 2013.
  17. André Duchesne, « Mylène Mackay écrit son premier court métrage », La Presse, 20 juillet 2021.

Liens externes
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