Muel (Ille-et-Vilaine)

Muel est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

Pour les articles homonymes, voir Muel.

Muel

L'église Notre-Dame.
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Communauté de communes de Saint-Méen Montauban
Maire
Mandat
Patrick Chenais
2020-2026
Code postal 35290
Code commune 35201
Démographie
Population
municipale
887 hab. (2018 )
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 07′ 41″ nord, 2° 09′ 21″ ouest
Altitude 67 m
Min. 45 m
Max. 133 m
Superficie 28,9 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Montauban-de-Bretagne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Muel
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Muel
Géolocalisation sur la carte : France
Muel
Géolocalisation sur la carte : France
Muel
Liens
Site web www.muel.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune est située en région Bretagne, à l'ouest du département d'Ille-et-Vilaine, à 35 km de Rennes.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 28,9 km2, et son altitude varie entre 45 et 133 m.

    Hydrographie

    Muel est traversé par le Meu d'est en ouest, au sud du bourg. La commune est également traversée par le Ruisseau de Comper, et le Ruisseau du Bois-Hamon. On trouve à la sortie est du bourg un étang aménagé, d'une superficie d'environ 4 520 m2.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 12,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 755 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mauron », sur la commune de Mauron, mise en service en 1969[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 761,4 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 33 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].

    Réseau routier

    Muel est traversé par les routes départementales 30 et 59. La majorité du réseau est constitué de routes rurales.

    Transports

    La commune est desservie par le réseau de car BreizhGo.

    Urbanisme

    Typologie

    Muel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,1 %), zones agricoles hétérogènes (19,3 %), prairies (16 %), forêts (10,4 %), zones urbanisées (1,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Moel (XIIIe siècle) et Muel (1455)[21].

    Le nom de Muël pourrait provenir du celtique Muec'hel, devenu par altération Muehel, qui désigne un lieu humide[Information douteuse][22][source insuffisante]. Son origine pourrait venir du patois muée, issu du breton mouez, désignant également un lieu humide.[réf. nécessaire]

    Enfin, il pourrait venir de l'ancien breton maël, mel, voulant dire colline, rondeur comme l'atteste la forme écrite de la paroisse au XIIIe siècle: Moel (on retrouve ce terme dans Moelan près de Quimperlé).[réf. nécessaire]

    Dans tous les cas, l'origine du nom est à mettre en lien avec la géographie du lieu, vallonné et irrigué par une boucle du Meu.[réf. nécessaire]

    Histoire

    L'histoire de Muël est liée à celle de la commune de Gaël, puisqu'elle est issue d'un démembrement de celle-ci.

    Ancien Régime

    Notre-Dame de Muël était, au Moyen Âge, une chapelle frairienne de la paroisse de Gaël. Son existence est antérieure à 1455, où il en est fait mention dans l'Ancienne Réformation du Domaine.

    Différents manoirs de Muël ont accueilli les familles nobles locales.

    • À la Ville-Morfouasse, le manoir appartenait aux Bello en 1440, aux Des Salles en 1513[23],[24].
    • À la Faydonnière, le manoir appartenait aux Des Salles en 1440, à Raoulette de Beaucé en 1513, qui le tenait en douaire de la maison de la Ville-Morfouasse[25]
    • Au Plessis-Guélier, le manoir appartenait aux Le Prevost en 1440, et aux De Lauras en 1513[24].
    • Au Héran, l'ancien manoir appartenait aux De Comper en 1420[24].
    • À la Cornillière, l'ancien manoir appartenait à Jean Bello en 1440, et fut donné par les Bello aux Des Salles pour assiette de leurs droits sur la Ville-Morfouasse, ceux-ci le possédaient en 1513[24].
    • À la Touche-Aumount, l'ancien manoir appartenait aux Binot en 1440 et 1513[23].
    • À Trédian, l'ancien manoir appartenait aux De la Châsse en 1513[23].
    • À Ville-Donjean, l'ancien manoir appartenait au Radoube en 1661[23].

    Le , les habitants à proximité de la chapelle adressèrent une requête à l’évêque de Saint-Malo, monseigneur Bohier, l'incitant à ériger en église tréviale Notre-Dame de Muël. Ce dernier demanda l'avis du recteur de Gaël, Jehan du Breil, qui donna son consentement le . Le chanoine et vicaire général de Saint-Malo, Jean Trotereau, fut chargé d'enquêter à ce sujet et dressa un procès-verbal favorable le . Ainsi, monseigneur Bohier donna une ordonnance épiscopale le érigeant la chapelle Notre-Dame de Muël en « fillette et subcursale de l'Église de Gaël »[26]. Cette trève possède les mêmes décimateurs et seigneurs que Gaël. Le Pouillé ms. de Saint-Malo précise, en 1750, qu'« il y a dans cette trêve environ huit-cents communiants et l'église est assez bien ». Mais de cette église il ne reste aujourd'hui plus rien.

    Révolution française et Empire

    La commune a été créée en 1790, par démembrement de la commune de Gaël. Elle fut érigée en paroisse distincte de celle de Gaël par monseigneur de Maillé en 1803.

    Époque contemporaine

    La nouvelle église fut construite en 1859. En 1926 est lancé le projet d'extension du réseau électrique à l'ensemble des campagnes du canton de Saint-Méen-le-Grand, les bourgs étant déjà desservis en électricité. Il s'acheva en 1936, après de nombreux retards[27].

    Depuis la fin du XXe siècle, différents travaux d'aménagement de la commune sont lancés pour améliorer le cadre de vie[28].

    • Le terrain de foot est construit en 1976.
    • Le plan d'eau à l'est du bourg est aménagé en 1981.
    • La salle des sports est bâtie en 1992 et son extension achevée en 1998.
    • Des jeux extérieurs pour enfants sont installés à l'école en 1998.
    • La construction de l'école maternelle est achevée en .
    • L'aménagement des places de l'Église et de la Mairie est lancé en .
    • Une borne informatique installée à la mairie en 2006 permet la visualisation des registres d'état civil de 1793 à 1905, soit plus de dix mille documents.
    • La bibliothèque a ouvert ses portes le .

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1852 1910 Aimé Robert   Instituteur
    1910  ? Pierre Chauvin   Instituteur
    1916  ? Jean Guillard   Instituteur
    1932  ? Pierre Bigot    
    1945  ? Joseph Louessard    
    1956 mars 1983 Léon Bouchet DVG  
    mars 1983 juin 1995 Roger Commeureuc   Commerçant retraite, maire honoraire
    juin 1995 3 juillet 2020 Marcel Minier[29] PS[30] Technicien
    3 juillet 2020 En cours Patrick Chenais[31]   Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Liste des curés

    • Joseph Jollive (1803-1817),
    • Pierre Penhouët (1817-1822),
    • Jean Mauny (1822-1840),
    • Jean Plessix (1840-1847),
    • Julien Bidel (1847-1857),
    • Pierre Cocar (1857-1864),
    • Julin Collet (1864-1882),
    • Henri Dupuis (1882 - ),
    • Dubreuil ( - ) et son vicaire Miard,
    • Alphonse Jouan jusqu'en 1928 et son vicaire Chapdelaine jusqu'en 1906,
    • Constant Trincart (1928-1946) et son vicaire Louis Poulnais.

    Tendances politiques et résultats

    Résultats pour la commune des scrutins français depuis 2000.
    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours.
    Année Élu Battu Participation
    2002 82,21 % Jacques Chirac RPR 17,79 % Jean-Marie Le Pen FN 79,71 % [32]
    2007 53,97 % Nicolas Sarkozy UMP 46,03 % Ségolène Royal PS 86,18 % [33]
    2012 50,32 % François Hollande PS 49,68 % Nicolas Sarkozy UMP 86,74 % [34]
    2017  % Emmanuel Macron EM  % Marine Le Pen FN  % [35]
    Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
    Année Élu Battu Participation
    Muel (Ille-et-Vilaine) est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
    Avant 2010, Muel (Ille-et-Vilaine) est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats des .
    2002 55,12 % Philippe Rouault Union pour la majorité présidentielle 44,88 % Marcel Rogemont PS 65,64 % [36]
    2007 52,30 % Philippe Rouault UMP 47,70 % Marcel Rogemont PS 61,55 % [37]
    Après 2010, Muel (Ille-et-Vilaine) est répartie sur plusieurs circonscriptions, cf. les résultats de .
    2012 54,15 % François André PS 48,85 % Philippe Rouault UMP 58,57 % [38]
    2017  %  %  % [39]
    Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores.
    Année Liste 1re Liste 2e Participation
    2004 28,92 % Bernard Poignant
    élu au premier tour
    PS 19,12 % Roselyne Bachelot UMP 39,16 % [40]
    2009 24,06 % Christophe Béchu
    élu au premier tour
    MAJ 17,65 % Bernadette Vergnaud PS 34,16 % [41]
    2014  %
    élu au premier tour
     %  % [42]
    2019  %  %  % [43]
    Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores.
    Année Liste 1re Liste 2e Participation
    2004 54,46 % Jean-Yves Le Drian LGA 45,54 % Josselin Rohan LDR 68,82 % [44]
    2010 45,39 % Jean-Yves Le Drian PS 31,91 % Bernadette Malgorn MAJ 52,21 % [45]
    2015  %  %  % [46]
    2021  %  %  % [47]
    Élections cantonales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
    Année Élu Battu Participation
    Muel (Ille-et-Vilaine) est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de .
    2001  %  %  % [48]
    2004  %  %  % [49]
    2008  %  %  % [50]
    2011  %  %  % [51]
    Élections départementales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin.
    Année Élus Battus Participation
    Muel (Ille-et-Vilaine) est répartie sur plusieurs cantons, cf. les résultats de ceux de .
    2015  %  %  % [52]
    2021  %  %  % [53]
    Référendums.
    Année Oui (national) Non (national) Participation
    1992 53,43 % (51,04 %) 46,57 % (48,96 %) 66,04 % [54]
    2000 68,07 % (73,21 %) 31,93 % (26,79 %) 26,11 % [55]
    2005 45,43 % (45,33 %) 54,57 % (54,67 %) 67,24 % [56]

    Intercommunalité

    Muël était membre de la communauté de communes du Pays de Saint-Méen-le-Grand de sa création au . Depuis cette date, elle fait partie communauté de communes de Saint-Méen Montauban.

    La gestion des déchets, la construction et la gestion d'infrastructures dédiées au sport, la promotion touristique du territoire et certaines actions sociales sont ainsi déléguées à ce niveau intercommunal[57].

    Jumelage

    Muël est jumelé avec la commune de  Muel (Saragosse) (Espagne). Plusieurs évènements dans les années 1990 se sont proposé de partir de Muël en France pour rejoindre sa ville jumelle en Espagne à vélo[58].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[60].

    En 2018, la commune comptait 887 habitants[Note 5], en augmentation de 0,34 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +4,83 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1541 2561 3091 3451 3621 3591 2901 3411 372
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3711 3981 4141 4401 5031 6481 6521 7111 695
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6491 7021 6471 4441 3921 3801 3071 2491 181
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 083928803709653648763779794
    2013 2018 - - - - - - -
    884887-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[62].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dispose d'une école primaire publique. Elle constitue un regroupement pédagogique avec la commune de Saint-Maugan depuis 1991.

    La commune accueille également depuis 2018 une école démocratique Sudbury accueillant des élèves de 3 à 19 ans.

    Manifestations culturelles et festivités

    Diverses manifestations sont organisées chaque année. Parmi elles on compte :

    • La fête de la moisson : à la mi-juillet sont proposés des démonstrations de battages à l'ancienne, des ateliers de fabrication de farine, de pain et de cidre le tout dans une ambiance traditionnelle et festive. Elle est organisée depuis 1995.
    • La fête communale : en septembre, une fête est organisée, avec repas et différents jeux et activités.
    • Le repas des anciens : un banquet est organisé pour les personnes âgées de 70 ans et plus.
    • Courses cyclistes : des courses sont organisées par le club de cyclisme.

    Sports

    La commune possède un terrain de football (depuis 1976) et une salle multi-sports (depuis 1992). Il existe différentes associations sportives, en particulier de tennis, de cyclisme, de football et de gymnastique[63].

    Cultes

    Les habitants de Muël ont la possibilité de pratiquer le culte catholique.

    La paroisse Saint-Méen du Garun, rattachée à l'archidiocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo et couvrant les communes de Muël, Gaël, Le Crouais, Bléruais, Quedillac, Saint-Malon-sur-Mel, Saint-Maugan, Saint-Méen-le-Grand et Saint-Onen-la-Chapelle dispose d'un unique lieu de culte à Muël[64] : l'église du bourg.

    Culture locale et patrimoine

    Église

    Église de Muel

    La nouvelle église de Muël fut conçue par l'architecte Aristide Tourneux en 1851, et sa construction achevée en 1859. Elle est dédiée à la Sainte-Vierge. Elle est située plus haut dans le bourg que n'était l'ancienne. Il s'agit d'un édifice en plein cintre, dont la façade présente une statue polychrome de Notre-Dame, et dont l'intérieur est orné d'un maître-autel de style Renaissance en pierre, ainsi que de petits autels et une chaire en bois[65],[66]. Elle fut restaurée en 1948. En , l'église est fermée pour cause de dangerosité, après qu'une partie se soit effondrée. Une nouvelle rénovation est lancée en 1999, et se décompose en deux phases. La première a consisté en la rénovation du clocher et du pignon nord, et s'est achevée en , pour un coût de 1 281 272 francs. La seconde phase a consisté en la réfection des vitraux en 2001, pour un montant de 250 000 francs[22].

    Carrière de Trékoët

    La carrière de Trékoët est une carrière de schiste d'une surface de 5,3 hectares, située au sud de la commune, en forêt de Trékoët (48° 04′ 47″ N, 2° 09′ 58″ O ). Ce site est exploité depuis 1948, et est toujours en activité. L'activité principale est la transformation de la pierre extraite en gravier, utilisée notamment pour le réseau routier[67].

    Buttes de la Hautière

    Ce site de 2 ha, en grande partie boisé, s’étend le long de la vallée du Bois Hamon. Une ancienne carrière a modelé le terrain qui présente un faciès de diverses dépressions topographiques. A proximité, en secteur privé, les ruines d’un ancien moulin agrémentent le parcours sur le site.Un endroit parfait pour se promener (une petite boucle d'une quinzaine de minutes y est possible) ou pour les fans de VTT / cyclo-cross !

    Site classé "espace naturel sensible".

    Accessible depuis le centre de la commune par la rue du Moulin de la Hautière[68].

    Équipements culturels

    La commune dispose d'une bibliothèque, munie d'un espace multimédia, d'un espace de rencontre et d'échange ainsi qu'un lieu d'exposition et d'animation.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Mauron - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Muel et Mauron », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Mauron - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Muel et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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