Mouvement écologique (parti politique)

Le Mouvement écologique est un mouvement d'écologie politique, issu le de la fusion des Amis de la Terre, des mouvements Écologie et Survie et Mouvement écologiste Rhône-Alpes[1], ainsi que d'autres petits mouvements écologistes, lors de la convention d'Issy-les-Moulineaux qui suit les assises de Montargis des 17 et 18 juin 1974.

Mouvement écologique
Présentation
Fondation [1]
Fusion de Les Amis de la Terre
Écologie et Survie[1]
Mouvement écologiste Rhône-Alpes[1]
Disparition [1]
Fusionné dans CIME[1]
Idéologie Écologie politique
Adhérents de 1 500 à 2 000 en 1978

Le mouvement a dans un premier temps un rôle limité : diffusion des informations, coordination des campagnes nationales, représentation de l'écologisme auprès du grand public. Les adhésions individuelles sont interdites et ses ressources financières sont particulièrement limitées dans la mesure où elles proviennent exclusivement des cotisations des associations membres.

Lors des élections municipales de 1977, des listes écologistes sont déposées dans un peu plus de 60 communes de 33 départements[2]. Les meilleurs scores sont obtenus dans les Hauts-de-Seine et les Yvelines, par exemple à Sceaux (27.1%), au Chesnay (25%) ou à La Celle-Saint-Cloud[2]. Des résultats supérieurs à la moyenne sont également obtenus à Chambéry (19.5%), Mulhouse (13.1%), Paris (10.1%), Grenoble (9.1%) ou Lyon (8.6%)[2].

Les composantes du Mouvement écologiste se rencontrent en juillet et en septembre 1977 pour tenter de mettre sur pied une plateforme commune en vue des élections législatives de 1978[2]. Un groupe nommé Écologie 78 est formé à l'issue de ces discussions[2]. Parallèlement toutefois, le groupement SOS Environnement se constitue lui aussi avec pour objectif de participer aux législatives[2]. Les deux groupes trouvent finalement un accord et se présentent aux législatives sous le nom de Collectif Écologie 78[2]. Un manifeste est publié, mais les groupes locaux conservent une large autonomie[2]. De plus, seuls 113 des plus de 200 candidats écologistes se présentent au nom de ce collectif et il y a deux candidats écologistes dans dix circonscriptions et trois candidats dans deux circonscriptions[2]. Les candidats écologistes, toutes dénominations confondues, obtiennent 2.2% des voix au premier tour et aucun ne peut se maintenir au second[2].

Le , le mouvement deviendra la Coordination interrégionale des mouvements écologistes en fusionnant avec SOS Environnement.

Notes et références

  1. « France Politique - Les Verts - », sur France Politique (consulté le )
  2. (en) Jeff Bridgford, « The ecologist movement and the French general election 1978 », Parliamentary Affairs, vol. XXXI, no 3, , p. 314–323 (ISSN 1460-2482 et 0031-2290, DOI 10.1093/oxfordjournals.pa.a054268, lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

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