Lissac-et-Mouret

Lissac-et-Mouret est une commune française, située dans le département du Lot en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Lissac et Mouret.

Lissac-et-Mouret
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Philippe Unal
2020-2026
Code postal 46100
Code commune 46175
Démographie
Population
municipale
918 hab. (2018 )
Densité 59 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 37′ 38″ nord, 1° 59′ 19″ est
Altitude Min. 182 m
Max. 366 m
Superficie 15,55 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Figeac
(banlieue)
Aire d'attraction Figeac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Figeac-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Lissac-et-Mouret
Géolocalisation sur la carte : Lot
Lissac-et-Mouret
Géolocalisation sur la carte : France
Lissac-et-Mouret
Géolocalisation sur la carte : France
Lissac-et-Mouret

    Géographie

    Localisation

    Commune de l'aire urbaine de Figeac située dans le Quercy.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Lissac-et-Mouret[1]
    Fons Camburat
    Cambes Figeac
    Camboulit

    Hameaux et lieux-dits

    Elle est constituée d'une multitude de petits lieux-dits tels que Claviès, Mouret, Sansses, Pélégri, Pechmeja, Langlade, le Fraysse, Péret et plusieurs autres encore.

    Hydrographie

    La commune est traversée par le ruisseau du Drauzou.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 981 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maurs », sur la commune de Maurs, mise en service en 1992[7]et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 1 176,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rodez-Aveyron », sur la commune de Salles-la-Source, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1972 et à 47 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[14],[15],[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Lissac-et-Mouret est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Figeac, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[20] et 13 328 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23],[24].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (83,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (78 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), forêts (7,3 %), zones urbanisées (1,8 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le toponyme Lissac-et-Mouret a pour origine la réunion des sections de Lissac et de Mouret en 1834. Lissac, d'origine gallo-romaine, est basé sur un anthroponyme : Lisius ou lissius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes. Mouret est un diminutif de l'occitan morre issu du bas-latin murru, avec le sens de museau, rocher en forme de museau puis hauteur. Un diminutif morret est aussi un surnom attribué à un homme qui a de grosses lèvres[26].

    Histoire

    Cette petite commune était autrefois divisée en deux, Lissac sur les rives du Drauzou et Mouret sur le plateau, à la limite du causse.

    Lissac, pour sa part, a abrité un couvent féminin de l'ordre de Cîteaux dont il reste aujourd'hui quelques vestiges, notamment l'église Sainte-Geneviève, et Mouret a vu naître un superbe château au XIXe s.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[27]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1791 1794 Jean-pierre Caurel    
    1794 1797 Jean Caurel    
    1797 1800 Jean-louis Rouzet    
    1800 1804 Pierre Paucou    
    1804 1813 Pierre Delprat    
    1813 1826 Jean-louis Froment    
    1826 1830 Jean-antoine Rochy    
    1830 1840 Pierre Delprat    
    1840 1848 Adolphe Vernhol    
    1848 1848 Pierre Delprat    
    1848 1849 Hyppolite Faral De Baillot    
    1849 1852 Pierre Delbos    
    1852 1858 Pierre Delprat    
    1858 1860 Pierre Manitou    
    1860 1870 Alphonse Vernhol    
    1870 1874 Joseph Delpuech    
    1874 1875 Alphonse Vernhol    
    1875 1876 Louis Vernhol    
    1876 1896 Louis Lompuech    
    1896 1920 Louis Merle    
    1920 1925 Germain Labarthe    
    1925 1935 Louis Lacoste    
    1935 1941 Arthur Labarthe    
    1941 1943 Henri Moussie    
    1943 1964 Arthur Revel    
    1964 1965 Jean Caussanel    
    1965 1973 Jules Lacroix    
    1973 1974 Fernand Gauthie    
    1974 1983 Claude Wauthier    
    1983 2001 Georges Austry    
    2001 2008 Suzy Guillot    
    2008 2014 Maryse Cantaloube    
    2014 2019 Lionel Adam    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].

    En 2018, la commune comptait 918 habitants[Note 5], en diminution de 1,29 % par rapport à 2013 (Lot : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2421 1691 1671 2821 2611 3371 3401 3201 217
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2471 2211 1531 0781 0331 0491 0589981 001
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    964860747611632636593515431
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    486480557681751786882928925
    2018 - - - - - - - -
    918--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'Église Sainte-Geneviève de Lissac-et-Mouret ;
    • Les ruines de église Saint-Denis de Lissac-et-Mouret (XIIIe siècle ?) ;
    • Le Château de Mouret
    • Le Château de Péret

    Vie locale

    Il existe un tout petit centre du village constitué d'une mairie et d'une poste. Les associations au sein du village sont nombreuses.

    Sa fête votive est célébrée chaque année le 1er week-end d'Octobre.

    Personnalités liées à la commune

    Article connexe

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Maurs - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Lissac-et-Mouret et Maurs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Maurs - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Lissac-et-Mouret et Salles-la-Source », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rodez-Aveyron - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rodez-Aveyron - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rodez-Aveyron - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Lissac-et-Mouret », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « Liste des ZNIEFF de la commune de Lissac-et-Mouret », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « Liste des espaces protégés sur la commune de Lissac-et-Mouret », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Unité urbaine 2020 de Figeac », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    21. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    26. Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 115.
    27. « Les maires de Lissac-et-Mouret », sur Site francegenweb, (consulté le ).
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Liens externes

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