Montaner

Montaner (en béarnais Montaner ou Mountané) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Montaner (homonymie).

Montaner

Château de Montaner.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes Adour Madiran
Maire
Mandat
Francis Biès-Péré
2020-2026
Code postal 64460
Code commune 64398
Démographie
Population
municipale
431 hab. (2018 )
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 20′ 47″ nord, 0° 00′ 27″ ouest
Altitude Min. 237 m
Max. 363 m
Superficie 19,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tarbes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays de Morlaàs et du Montanérès
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Montaner
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Montaner
Géolocalisation sur la carte : France
Montaner
Géolocalisation sur la carte : France
Montaner

    Géographie

    Localisation

    La commune de Montaner se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe à 39 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 27 km de Morlaàs[3], bureau centralisateur du canton du Pays de Morlaàs et du Montanérès dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vic-en-Bigorre[1].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Tarasteix (2,8 km), Casteide-Doat (3,1 km), Ponson-Debat-Pouts (3,2 km), Sanous (3,7 km), Pontiacq-Viellepinte (3,9 km), Talazac (4,0 km), Saint-Lézer (4,2 km), Lamayou (4,3 km).

    Sur le plan historique et culturel, Montaner fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].

    La forteresse dominant le village.

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier de Montaner.

    La commune est drainée par le Lys, le ruisseau de Layza ou Ayza, le ruisseau de Carbouère, la Barmale, le Bergons, le ruisseau de Gatuch, le ruisseau le lys darré, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[7],[Carte 1].

    Le Lys, d'une longueur totale de 29,6 km, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Échez à Larreule, après avoir traversé 10 communes[8].

    L’Ayza, d'une longueur totale de 27,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Louet à Hères, après avoir traversé 13 communes[9].

    Le Carbouère, d'une longueur totale de 17,3 km, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Louet à Bentayou-Sérée, après avoir traversé 10 communes[10].

    La Barmale, appelée également la Luzerte, d'une longueur totale de 16 km, prend sa source dans la commune de Ger et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le canal de Luzerte à Saint-Lézer, après avoir traversé 6 communes[11].

    Le Bergons, d'une longueur totale de 25,1 km, prend sa source dans la commune de Moncaup et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Mont, après avoir traversé 9 communes[12].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[14].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[15]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[13]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 087 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[16] complétée par des études régionales[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lembeye », sur la commune de Lembeye, mise en service en 1972[18]et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[19],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 059,8 mm pour la période 1981-2010[20]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 35 km[21], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[22], à 13,4 °C pour 1981-2010[23], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[24].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5]sont recensées sur la commune[25],[Carte 2] :

    et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[25],[Carte 3] : le « plateau de Ger et coteaux de l'Ouest tarbais » (6 409,37 ha), couvrant 26 communes dont 6 dans les Pyrénées-Atlantiques et 20 dans les Hautes-Pyrénées[29].

    Urbanisme

    Typologie

    Montaner est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[30],[31],[32].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[33],[34].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,6 %), forêts (25 %), zones agricoles hétérogènes (20,6 %), prairies (9,1 %), eaux continentales[Note 9] (0,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[35].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits et hameaux

    • Ainx
    • Belle Garde
    • Berry
    • Camabracq
    • Château
    • Gailhés
    • les Gueits
    • Lassègues
    • Lasserre
    • Lasserre-Nabias
    • Lasserre-Trauquet
    • Laulet
    • Maleix
    • Marseillou
    • Mouret
    • Orbère
    • Parrain
    • Parsan d'Orbères
    • Ser

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les routes départementales 62, 63, 202, 225 et 425.

    Toponymie

    Le toponyme Montaner apparaît sous les formes Montanerius (vers 1030[36], cartulaire de l'abbaye de Saint-Pé[37]), Montanerium (1118[36], cartulaire du château de Pau[38]) et Saint-Michel de Montaner (1675[36], réformation de Béarn[39]).

    Son nom béarnais est Montaner[40] ou Mountané[41].

    Ainx, hameau de la commune, est attesté sous les formes Anhx (1376[36], montre militaire de Béarn[42]), Ains (1675[36], réformation de Béarn[39] et Anx (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[36]).

    Le toponyme Gailhés apparaît sous les formes Galie (1385[36], censier de Béarn[43]), Galhees et Galhes (respectivement 1538[36] et 1547[36], réformation de Béarn[39]) et Gaillès (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[36]).

    Le toponyme Lasserre apparaît sous les formes La Serre (XIIIe siècle[36], fors de Béarn[44]) et Saint-Martin de Lasserre (1675[36], réformation de Béarn[39]).

    Le toponyme Nabias apparaît sous les formes Nabia (1385[36], censier de Béarn[43]) et Nabiaas (1547[36], réformation de Béarn[39]).

    Histoire

    Montaner doit son nom à un seigneur nommé Aner qui a choisi de s'y établir au VIIIe siècle.

    En 1370, Gaston Fébus en fait une place stratégique aux confins du Béarn face à la Bigorre et à l'Armagnac. Il y fait construire une forteresse dominant la vallée de l'Adour.

    Paul Raymond[36] note que la vicomté de Montaner était vassale des comtes de Gascogne et qu'en 1385, Montaner comptait quatre-vingt-six feux.

    Le bailliage de Montaner comprenait en 1385 les communes de Bentayou-Sérée, Casteide-Doat, Castéra, Ger, Labatut-Figuère, Lombia, Loubix, Luc, Lucarré, Maure, Momy, Mongaston (hameau de Lamayou), Monségur, Montaner, Ponson-Debat, Ponson-Dessus, Pontacq, Pontiacq-Viellepinte, Saubole et Sedze-Maubecq.

    Montaner était le chef-lieu d'une notairie comptant Aast, Casteide-Doat, Labatut-Figuère, Lamayou, Lombia, Lucarré, Maure, Momy, Mongaston (hameau de Lamayou), Monségur, Montaner, Ponson-Debat-Pouts, Ponson-Dessus, Pontiacq-Viellepinte, Samonzet (hameau de Lamayou), Sedze et Sérée.

    Gailhès et Nabias étaient des fiefs vassaux[36] de la vicomté de Béarn.

    Lasserre était au XIIIe siècle le titre d'un archiprêtré du diocèse de Tarbes[36].

    Liste des Seigneurs de Montaner

    Vicomte de Montaner

    • Dat, Vicomte de Montaner
    • Otto-dato, fils de Dat, Vicomte de Montaner vers 970[46].
    • Guillaume Otton, fils d'Otto, Vicomte de Montaner, vers 1060.
    • Bernard, fils de Guillaume, Vicomte de Montaner.
    • Odon, successeur de Bernard, Vicomte de Montaner.
    • Arnaud Aner de Montaner, vers 1096[47]

    La Vicomté de Montaner dépend du Seigneur de Béarn :

    • Talèse d'Aragon, Vicomtesse de Montaner, petite fille et héritière d’Arnaud-Aner, dernier vicomte du Montaneres, épouse en 1085 Gaston IV de Béarn dit « Le croisé », Vicomte de Béarn. Elle reçut en dot la vicomté de Montaner, qui passa ainsi dans le patrimoine des vicomtes de Béarn.

    Maison de Béarn[48]

    • Marthe de Béarn, fille de Gaston VII de Béarn, soustrait la vicomté de Montaner au domaine béarnais par mariage avec Géraud VI d'Armagnac, Comte d'Armagnac en 1260. Mais les filles de Gaston VII, vicomte de Béarn, autorisent leur père à disposer de tous les biens qu'il possédait en deçà et au-delà des Pyrénées.
    • Marguerite de Béarn, fille de Gaston VII de Béarn hérite de la terre et château de Montaner[49].

    Famille de Péguilhan[50]

    • François de Péguilhan (vers 1545-vers 1614), marié à Catherine d'Abadie, seigneur de Montaner ;
    • Antoine de Péguilhan, (vers 1614- ), marié en 1623 à Marguerite d'Espagne, seigneur de Montaner ;
    • César de Péguilhan, seigneur de Montaner ;
    • François de Péguilan II, seigneur de Montaner ;
    • Urbain de Péguilhan, seigneur de Montaner ;

    Héraldique

    Blasonnement :
    Écartelé, au premier et au quatrième d'or à la vache de gueules clarinées d'azur, au deuxième et au troisième d'azur à la lettre M d'argent.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 2001 Robert Compayrot    
    2001 En cours Dominique Lagahe    

    Intercommunalité

    Montaner fait partie de quatre structures intercommunales[51] :

    • le SIVOM du canton de Montaner ;
    • le SIVOS de la vallée du Lys ;
    • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable (SIAEP) du Vic-Bilh Montanérès.

    La commune accueille le siège du SIVOS de la vallée du Lys.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[53].

    En 2018, la commune comptait 431 habitants[Note 10], en diminution de 6,71 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,37 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    809812803857925944951902907
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    893839827825788786771738684
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    619621575527522501483468470
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    433391364409509465459459460
    2017 2018 - - - - - - -
    432431-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    Les vestiges d'un castelnau[56] du XIIIe siècle témoignent du passé ancien de la commune.

    Le château de Montaner[57] a été édifié au XIVe siècle par Sicard de Lordat à la demande de Gaston Fébus pour protéger les frontières du Béarn face à la Bigorre et à l'Armagnac. Il comprend une vaste enceinte polygonale percée de deux portes et hérissée d'un haut donjon carré classé à l'inventaire des monuments historiques depuis 1970. La porte du donjon par laquelle on accède, encore aujourd'hui, à la forteresse est surmontée du blason de Foix-Béarn, lui-même coiffé de la formule "Febus me fe", soit "Fébus me fit". Depuis 1854, le château est mis en valeur et géré par le conseil général des Pyrénées-Atlantiques. En été, sont organisés de nombreux spectacles et animations sur le thème du Moyen Âge.

    Le moulin de Moutoussé est aujourd'hui un écomusée retraçant la vie d'un meunier. Six moulins[58] étaient répertoriés sur le Lis en 1675.

    Montaner présente un ensemble de demeures et de fermes[59] des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.

    Patrimoine religieux

    Le morcellement du territoire communal en plusieurs hameaux explique l'existence de quatre églises à Montaner.

    Ces églises recèlent du mobilier[60],[61],[62],[63], des tableaux[64],[65],[66], des statues[67],[68],[69] et des objets[70],[71],[72] inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel.

    L'église Saint-Michel

    L'église Saint-Michel[73] de Montaner, bâtie dès le XIe siècle sur les pentes de la butte supportant la forteresse, a été classée en 1957 comme monument historique. Cet édifice gothique abrite un remarquable ensemble de fresques[74] du XVe siècle et un retable monumental datant du XVIIIe siècle que l'on attribue à Marc Ferrère. Les fresques ont été recouvertes de chaux par les protestants, ce qui les a abîmées tout en les protégeant de la lumière. Le côté intérieur du mur d'entrée est orné d'une grande fresque représentant le jugement dernier. On y voit entre autres une intéressante moisson des âmes où un démon charge sa hotte de ceux qu'il emmène en enfer. On y voit un homme aux mains coupées - un voleur -, deux moines à la tête tonsurée, une figure portant un bonnet - peut-être une femme juive -, et une tête couronnée : quel que soit leur rang temporel, tous les pêcheurs seront châtiés.
    On trouve des thèmes et une manière proche dans d'autres églises de la région, à Saint-Michel de Castéra-Loubix et à Saint-Étienne de Lamayou, à Peyraube.

    Les autres églises

    Au nord-ouest de la commune, l'église Saint-André d'Ainx, rebâtie après les guerres de Religion, présente un beau portail du XVIIIe siècle[75].

    L’église Saint-Martin de Lasserre, datant partiellement du XVe siècle, comporte un clocher-mur et renferme un retable du XVIIe siècle attribué à Dominique Ferrère[76].

    L'église Saint-Jean-Baptiste de Parsan date du XVIIIe siècle et contient un mobilier du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle[77].

    Patrimoine culturel immatériel

    Les sérénades de Montaner *
    Domaine Pratiques festives
    Lieu d'inventaire Nouvelle-Aquitaine
    Montaner
    * Descriptif officiel Ministère de la Culture (France)

    Chaque année, lors des Fêtes de Montaner, les jeunes âgés de 18 ans, à peine majeur, font le tour du village afin de se présenter aux habitants. Cette tradition, appelée "Sérénade"[78] a été reconnue par le ministère de la culture et inscrite à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2013.

    Équipements

    Éducation

    Montaner dispose d'une école maternelle .

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Montaner » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « ZNIEFF de type I sur la commune de Montaner », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune de Montaner », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Montaner », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Montaner et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Montaner et Morlaàs », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Montaner », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. « Fiche communale de Montaner », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    8. Sandre, « le Lys ».
    9. Sandre, « le Ruisseau de Layza ou Ayza ».
    10. Sandre, « le Ruisseau de Carbouère ».
    11. Sandre, « la Barmale ».
    12. Sandre, « le Bergons ».
    13. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    14. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    15. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le ).
    16. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    17. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    18. « Station Météo-France Lembeye - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    19. « Orthodromie entre Montaner et Lembeye », sur fr.distance.to (consulté le ).
    20. « Station Météo-France Lembeye - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    21. « Orthodromie entre Montaner et Uzein », sur fr.distance.to (consulté le ).
    22. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    23. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    24. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
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    Voir aussi

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