Montérolier

Montérolier est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Montérolier

La gare de Montérolier - Buchy.

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité CC Communauté Bray-Eawy
Maire
Mandat
Hervé Hunkeler
2020-2026
Code postal 76680
Code commune 76445
Démographie
Gentilé Monastériens-Olivétains, Monastériennes-Olivétaines
Population
municipale
596 hab. (2018 )
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 37′ 48″ nord, 1° 20′ 49″ est
Altitude Min. 132 m
Max. 212 m
Superficie 11,7 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Neufchâtel-en-Bray
Législatives 10e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Montérolier
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Montérolier
Géolocalisation sur la carte : France
Montérolier
Géolocalisation sur la carte : France
Montérolier

    Géographie

    Carte de la commune.

    Localisation

    Montérolier est située dans le pays de Bray.

    Le bourg est à km de Buchy et de Saint-Saëns et à 15 km de Neufchâtel-en-Bray.

    Communes limitrophes

    Voies de communication et transports

    • Routes
      • L'accès à l'A28 est à 10 km.
      • Celui à l'A29 en direction du Havre est à km.
    • Voie de fer
    La commune est desservie par la gare de Montérolier-Buchy, qui n'est plus qu'une halte sans personnel, située au hameau de Saveaumare, et qui constituait une biffurcation entre la ligne de Saint-Roch à Darnétal-Bifurcation et l'ancienne Ligne de Montérolier - Buchy à Saint-Saëns. Elle est desservie par les trains TER Normandie (ligne de Rouen à Amiens et à Lille-Flandres).

    .

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 907 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Buchy », sur la commune de Buchy, mise en service en 1960[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 901,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 29 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Montérolier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,3 %), prairies (25,5 %), forêts (13,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Monasterio Odilerii vers 1022 et 1026[21].

    Toponyme issu des formes diminutives *monasterellum, * monastellum ou *monasteriolum, « petit monastère », « petite église »[22].

    Histoire

    La Gare de Montérolier - Buchy a été durement bombardée pendant la Seconde Guerre mondiale, du fait qu'elle contrôlait une bifurcation et que la ligne d'Amiens à Rouen avait une grande importance pour l'armée allemande. Une plaque édifiée sur le parvis de la gare rappelle qu'un centre y fonctionna d'avril 1945 à juillet 1945 pour accueillir les déportés, les prisonniers et les requis du STO rapatriés de l'Allemagne nazie.

    Le , un drame dans la grotte de Clairefeuille (près de Buchy) fait neuf morts (3 enfants, 2 adultes et 4 pompiers). Des enfants jouèrent dans une grotte creusée en 1944 par la Wehrmacht pour y stocker des munitions et des pièces de bombes volantes (V1). Ils allumèrent un feu qui les asphyxia au monoxyde de carbone, ainsi que les 6 adultes qui leur portèrent secours (quatre pompiers, le père de deux des enfants dans la grotte et un spéléologue). Des familles de victimes remettent en cause la thèse officielle et supposent que l'intoxication, par cyanure, est due aux gaz et munitions stockés là par les Allemands[23].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Saint-Saëns [24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Neufchâtel-en-Bray

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la dixième circonscription de la Seine-Maritime.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la petite communauté de communes de Saint-Saëns-Porte de Bray, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994.

    Dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prescrit par la Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , celle-ci a fisoonné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes dénommée Communauté Bray-Eawy, dont Montérolier est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
        Alexandre Saint-Aubin    
        Louis Lemarié   Chevalier du Mérite agricole
    195X   Roberge    
    19XX février 1998 Anfry    
    Les données manquantes sont à compléter.
    1998 mars 2001 Pierre Dagaud   Retraité de La Poste
    mars 2001 mai 2020[25] Yvette Lorand-Pasquier UDI Conseillère départementale de de Neufchâtel-en-Bray (2015 → )
    mai 2020[26] ,[27] En cours
    (au 29 mai 2020)
    Hervé Hunkeler   Chargé de cours à l’université de Rouen

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

    En 2018, la commune comptait 596 habitants[Note 7], en augmentation de 3,11 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    640725643591560541540535481
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    455415436567624608507501475
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    505503524501502540531491456
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    459419367398417500515517519
    2013 2018 - - - - - - -
    578596-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune comporte deux écoles[Quand ?], ce qui est exceptionnel pour une commune rurale de cette taille. L'une est située au bourg et l'autre au hameau de Saveaumare[réf. nécessaire].

    Culture locale et patrimoine

    Gare de Montérolier-Buchy.

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame, bâtie en 1693, elle accueille jusqu’à la Révolution un pèlerinage en hommage à saint Onuphre. Le chœur abrite l'Assomption de Jean Jouvenet peint en 1713.
    • Grotte de Clairefeuille (dont l'accès est interdit depuis le drame du )[31].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Parti : au 1er de gueules à deux léopards d'or armés et lampassés d'azur, l'un au-dessus de l'autre, au 2d de sinople à une église au clocher campané d'argent ; le tout sommé d'un chef d'or fretté d'azur[32].
    Détails
    Les léopards sont pour la Normandie, l'église renvoie à l'origine du nom de la commune : Monasterio (Odilerii) « monastère, église », et le chef est pour les armes de la famille de Grouchy.

    Création Hervé Hunkeler, maire, et Jean-François Binon, adoptée le .

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Montérolier », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Buchy - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Montérolier et Buchy », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Buchy - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Montérolier et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Adigard des Gautries Jean. Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite). Annales de Normandie, 8e année, no 3, 1958. Page 309.
    22. Sylvie Lejeune - La religion dans la toponymie.
    23. « Drame de la grotte de Montérolier : "Depuis 25 ans nous recherchons la vérité" », sur France 3 Normandie (consulté le ).
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. « Municipales. Montérolier : après trois mandats Yvette Lorand-Pasquier laisse son fauteuil », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
    26. Stéphanie Petit, « Municipales 2020. Hervé Hunkeler : « Donner un nouveau visage à Montérolier » : Hervé Hunkeler habite depuis près de 20 ans à Montérolier. Il a décidé de se présenter aux élections municipales en mars 2020 », Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ).
    27. « A Montérolier, Hervé Hunkeler succède à Yvette Lorand-Pasquier : Hervé Hunkeler et son équipe ont été installés lors du conseil municipal tenu à huis clos mardi 26 mai 2020. La priorité est donnée à la voirie », Le Réveil, (lire en ligne, consulté le ) « Changement de cap pour Montérolier, près de Saint-Saëns (Seine-Maritime). Hervé Hunkeler a été élu maire de Montérolier, lundi 25 mai à huis clos. Il succède à Yvette Lorand-Pasquier. Cette dernière reste conseillère départementale ».
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    31. Galeries de Clairefeuille
    32. « 76445 Montérolier (Seine-Maritime) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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