Mions
Mions [mjɔ̃s] est une commune française située dans la métropole de Lyon en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les habitants de Mions sont appelés les Miolands[1].
Ne doit pas être confondu avec Mons (homonymie).
Mions | |||||
La mairie de Mions. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Circonscription départementale du Rhône | ||||
Métropole | Métropole de Lyon | ||||
Arrondissement | Lyon | ||||
Maire Mandat |
Claude Cohen 2020-2026 |
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Code postal | 69780 | ||||
Code commune | 69283 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Miolands | ||||
Population municipale |
13 665 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 1 182 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 39′ 47″ nord, 4° 57′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 167 m Max. 250 m |
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Superficie | 11,56 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | mions.fr | ||||
Géographie
Situation
Mions fait partie de la métropole du Grand Lyon. Située à 15 km au sud-est de Lyon, elle fait partie des communes dites de l'Est lyonnais.
Elle est composée d'un relief principalement plat, bien que l'est de la commune se situe sur une petite colline.
Le nord de la ville regroupe plusieurs zones d'activités et d'industries desservies par l'A46, alors que le reste des 1 156 ha de la commune est essentiellement une grande zone pavillonnaire.
Mions est limitrophe de cinq communes :
Urbanisme
Typologie
Mions est une commune urbaine au sens de la grille communale de densité de l'Insee [Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes [5] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de France en termes de population, après Paris [6],[7].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon [Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris) [8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (C.L.C.), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (59,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (40 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (32,7 %), terres arables (32,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), mines, décharges et chantiers (6,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %) [10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820 - 1866), ainsi que la période actuelle (de 1950 à aujourd'hui) [11].
Histoire
Le territoire de l'actuelle commune était rattaché durant le Moyen-Âge à la seigneurie de Saint-Symphorien et appartenait à la famille de Méons, dont le nom s’est éteint en 1420 lors du mariage de Gabrielle de Méons avec Falques de Laigue de Chandieu (cf. Rivoire de la Batie : armorial du Dauphiné, réédition de 1970 [12]). En 1193, Narchimant de Méons est cité dans l’Obituaire de l’Église de Lyon [13]. En 1310, Alix de La Vernouze, qui avait épousé le nobliau Guillaume de Méons, rédige son testament en faveur de celui-ci. En 1331, Guicharde, femme d'Henri de Méons, est désignée avec son fils Anthelme comme héritiers de leurs oncle et grand-oncle, Messire Arrici, chevalier de Saint-Germain-en-Jarez et en 1401 Mathieu de Méons figure dans le Cartulaire des fiefs de l’Église de Lyon [14].
À la suite d’un échange de territoires entre le Dauphiné, acquis par la France en 1349, et le Comte de Savoie, le territoire de Mions devient dauphinois en 1355.
Mions a été rattaché au département du Rhône en 1967. Jusqu'alors, elle était une commune de l'Isère (arrondissement de Vienne).
Le Grand Lyon disparait le et laisse place à la nouvelle collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône[15].
Économie
La ville abrite un centre logistique du Groupe SEB et un entrepôt de Logista France, présent depuis 1992.
Lieux et monuments
- L'ancienne magnanerie ;
- Le château de Mions [17] ;
- La glacière ;
- La halle, tenant lieu de marché les mercredis et samedis matin ;
- La Madone ;
- La vierge à l'enfant (XVIIIe siècle), classée aux monuments historiques.
- Château de Mions - Façade principale.
- La Madone.
- La halle.
- La glacière
- Quand la mairie faisait aussi office d'école.
- L'église.
Personnalités liées à la commune
- Abbé Jean-Baptiste Poidebard (ru) (1761 - 1824) : ce stéphanois d’origine fût un temps curé de Mions. Il devint ingénieur-inventeur de l’empire de toutes les Russies.
- André Marcadier : producteur d'automobiles sportives en kit à monter soi-même [18] dont l'atelier de production était situé à Mions entre 1963 et 1980[19].
Politique et administration
Administration municipale
Cadre de vie
- Centre culturel Jean Moulin
- Résidence pour seniors
- Cinéma "Ciné'Mions"
- Collège Martin Luther-King
- Commerces : boulangeries, traiteur, pharmacies, presses, opticiens, magasin bio, pressing, restaurants, deux marchés par semaine sous la halle, etc …
- École de musique (AMMi - Association Musicale de Mions)
- Gendarmerie
- Groupes scolaires : Germain Fumeux, Joliot-Curie, Louis Pasteur et Joseph Sibuet.
- Halte-garderie
- Jardin de l'équilibriste, du nom de la sculpture "L'équilibriste" de Josef Ciesla, à l'entrée du centre culturel et de la médiathèque
- Lignes de transport en commun du réseau TCL : vers la gare de Vénissieux via Saint-Priest, vers la gare de Vénissieux et vers Lyon Part Dieu ou Saint-Jean-de-Bournay (tarification Transisère)
- Maison des arts
- Médiathèque Jacques Prévert [21]
- Parcours sentiers pédestres
- Professions libérales : médecins, dentistes, pédicure, infirmiers, notaire, etc ...
Manifestations culturelles et festivités
- Biennale de généalogie.
- Le comité des fêtes C'fêtes Mions organise entre-autres chaque année le bal du , la fête de la musique au parc Monod, ou encore la fête médiévale de Mions.
- Ciné'Mions propose des conférences en complément des séances de cinéma et participe régulièrement au Festival Lumière.
- La médiathèque Jacques Prévert propose des animations grand public (animations numériques, heures du conte, rencontres d'auteurs, etc ...).
- Festi'Gones est un festival annuel organisé par le centre culturel Jean-Moulin se déroulant pendant les vacances scolaires d'hiver (entre février et mars). Sa programmation se compose de spectacles, de concerts, de projections de films d'animation, ainsi que des ateliers en rapport avec la thématique choisie chaque année.
Manifestations sportives
- Tournoi international de judo se déroule dans le courant du mois d'avril. C'est une compétition internationale pour les trois catégories d'âge poussin, benjamin et minimes. Le tournoi est organisé et géré par l'Amicale Laïque de Mions (A.L.M.) section judo[22].
- En 2014, la ville de Mions met en place un Office Municipal des Sports (O.M.S.), afin de fédérer toutes les associations sportives miolandes autour d'un pôle central. En 2015, l'O.M.S. organise pour la première fois le Parcours du cœur [23], une opération de sensibilisation à la santé et au sport. La même année, l'office organise un trail : le Mions Trail [24].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[25],[Note 3]
En 2018, la commune comptait 13 665 habitants[Note 4], en augmentation de 9,45 % par rapport à 2013 (Rhône : +4,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Voir aussi
Bibliographie
- Livre paru en 2007 sur l’histoire de Mions "De Metono à la ville actuelle, onze siècles d’histoire" , résultats des travaux de recherche effectués par l’association d’histoire locale, Mémoire Miolande.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Gustave de Auteur du texte Rivoire de La Bâtie, L'armorial de Dauphiné : contenant les armoiries figurées de toutes les familles nobles & notables de cette province, accompagnées de notices généalogiques complétant jusqu'à nos jours les nobiliaires de Chorier et de Guy Allard, / par G. de Rivoire de La Bâtie,..., (lire en ligne)
- « Obituaire de l'église primatiale de Lyon », sur archives.rhone.fr (consulté le )
- Cartulaire des fiefs de l'église de Lyon 1173-1521 (lire en ligne)
- Métropole : clap de fin pour le Grand Lyon, Lyon Capitale
- Horni Pocernice
- « Si Mions m'était conté… - www.histoire-genealogie.com », sur www.histoire-genealogie.com (consulté le )
- « les automobiles Fournier-Marcadier ».
- « Nécrologie d'André Marcadier ».
- Résultats des municipales 2001 à Mions
- « Portail Médiathèque Jacques-Prévert », sur mediatheque.mions.fr (consulté le )
- « Le Tournoi International de Mions », sur judomions.fr (consulté le ).
- « Les Parcours du Cœur », sur Ville de Mions (consulté le )
- « Mions Trail 5 », sur oms-mions (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Liens externes
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