Méallet
Méallet est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Méallet | |||||
L'église Saint-Georges. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Mauriac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Mauriac | ||||
Maire Mandat |
Roger Ribaud 2020-2026 |
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Code postal | 15200 | ||||
Code commune | 15123 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Méalletois | ||||
Population municipale |
167 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 7,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 15′ 21″ nord, 2° 25′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 368 m Max. 828 m |
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Superficie | 21,52 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Mauriac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Riom-ès-Montagnes | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Méallétois et les Méallétoises.
Géographie
La commune est bordée au nord-ouest par la Sumène, et par ses affluents, le Marilhou au nord et à l'est, et le Mars à l'ouest.
Urbanisme
Typologie
Méallet est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mauriac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,2 %), forêts (35 %), zones agricoles hétérogènes (10,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].
En 2018, la commune comptait 167 habitants[Note 3], en augmentation de 3,73 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Georges est construite au XIIe siècle, restaurée au XIVe siècle et des chapelles sont ajoutées aux XIVe et XVe siècles. Le clocher-mur surmontant la façade occidentale est moderne. Cette église est inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1970[13].
- Le château de Montbrun inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 1998[14] est à l'origine un château fort sur une éminence qui domine la vallée du Mars. Possédé par une branche de la famille de Montclar, il est reconstruit juste après sa destruction par les Espagnols en 1452. C'était un château considérable pour lequel a été tissée la série de dix tapisseries d'Aubusson commandées en 1586 par Guinot de Montclar et Renée de Chaslus pour leur mariage et qu'on peut voir exposées au château de La Trémolière. Il présentait encore, selon un inventaire de 1683, un donjon carré crénelé et plusieurs tours rondes. Le château qui subsiste est composé d'un corps de logis rectangulaire de trois étages avec, au milieu de la façade, une tour escalier ronde hors œuvre.
- Du château de Courdes, il ne reste plus que des ruines.
- Deux viaducs inscrits en 2006 à l'inventaire des monuments historiques se situent partiellement sur la commune : le viaduc de la Sumène[15] et le viaduc du Mars[16] construits en 1893 pour le franchissement des vallées par la ligne de chemin de fer reliant Clermont-Ferrand à Aurillac.
- Viaduc du Mars.
- Viaduc de la Sumène.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Un nouveau maire pour la commune, sur lamontagne.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Église Saint-Georges », notice no PA00093548, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château fort de Montbrun », notice no PA15000009, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Viaduc de la Sumène », notice no PA15000034, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Viaduc du Mars », notice no PA15000035, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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