Max Weber (homme politique, 1897-1974)
Max Weber, né le à Zurich et mort le à Berne est un homme politique suisse, économiste, syndicaliste membre du Parti socialiste et conseiller fédéral de 1952 à 1953.
Pour les articles homonymes, voir Max Weber (homonymie) et Weber.
Max Weber | |
Photo officielle de Max Weber. | |
Fonctions | |
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Conseiller national | |
– (15 ans, 11 mois et 23 jours) |
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Législature | 35e à 38e |
– (12 ans et 27 jours) |
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Législature | 31e à 33e |
67e conseiller fédéral suisse | |
– (2 ans) |
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Élection | |
Prédécesseur | Ernst Nobs |
Successeur | Hans Streuli |
Chef du Département des finances et des douanes | |
– (2 ans) |
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Prédécesseur | Ernst Nobs |
Successeur | Hans Streuli |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Zurich (Suisse) |
Origine | Canton de Zurich |
Date de décès | |
Lieu de décès | Berne (Suisse) |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PS |
Diplômé de | Université de Zurich |
Conseillers fédéraux de Suisse | |
Études et carrière
Max Weber est le fils d'un instituteur et d'une maîtresse ménagère. Il grandit à Aussersihl, un quartier ouvrier de Zurich. Ses parents décèdent tôt. Il effectue un service actif pendant la Première Guerre mondiale, puis étudie l'économie et obtient un doctorat en 1919. En 1919, il rejoint le Parti socialiste suisse. Il effectue des voyages en France, en Royaume-Uni et aux États-Unis. Il est influencé par Leonhard Ragaz et est proche des socialistes chrétiens. Il fait acte d'objection de conscience en 1930, ce qui lui vaut une semaine de prison et l'exclusion de l'armée. Il déposera cependant en 1940 une demande de réinsertion dans l'armée auprès du Général Guisan. En 1922, il est journaliste à la Volkstimme de Saint-Gall. En 1926 collaborateur au secrétariat de l'Union syndicale suisse. Il critique notamment la politique déflationniste du gouvernement. Il est l'un des protagonistes de l'« Initiative de crise » (de tendance keynésienne), rejetée en 1935. En 1940, il préside la Fédération des ouvriers du bois et du bâtiment. En 1944, il prend la direction de l'Union suisse des coopératives.
Conseiller national
En 1939, il est élu au Conseil national et y restera élu jusqu'en 1951 date de son élection au conseil fédéral puis de 1955 à 1971[1].
Conseiller fédéral
En 1951, le part socialiste lui propose d'être candidat au conseil fédéral en remplacement d'Ernest Nobs. Il refuse pour raison personnelle puis revient sur sa décision[2]. Le il est élu au Conseil fédéral[3].
Il dirige le département des finances du au . Il rencontre les mêmes difficultés que son prédécesseur Ernst Nobs. Après le rejet de la population de son programme financier , pourtant adopté par le parlement, lors d'une votation populaire le , il présente aussitôt sa démission, démarche inhabituelle en Suisse, et dénonce la campagne dépourvue de scrupules de ses adversaires[4]. Il est remplacé par Hans Streuli
Le parti socialiste se retire alors dans l'opposition et ne retournera au gouvernement qu'avec une double représentation (formule magique).
Conseiller national à nouveau
Max Weber revient à la vie politique en se faisant à nouveau élire au Conseil national en 1955 et y siège jusqu'en 1971. Il fait partie des premiers parlementaires suisses membres de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Il occupe parallèlement la chaire d'économie aux Universités de Berne et de Bâle.
Retraite
La retraite venue, il continue de publier des articles économiques dans la presse socialiste et se rend régulièrement à la salle des journalistes du Palais fédéral[5]. Il se soucie également de la formation des ouvriers.
Bibliographie
- (de) Hans Ulrich Jost, « Max Weber, 1897-1974 », dans Urs Altermatt dir., Die Schweizer Bundesräte : Ein biographisches Lexicon, Zurich, Munich, Artemis Verlag, , p. 452-457.
Références
- « Max Weber ou le sens du service », Journal de Genève,
- « M. Max Weber sera le candidat socialiste au Conseil fédéral », Journal de Genève, (lire en ligne).
- « Nouveaux présidents et futur conseiller fédéral », Journal de Genève, , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
- « Pessimiste, Mr Ritschard? », Journal de Genève,
- « Un cadeau plein de sous entendus pour M. Celio », Journal de Genève,
Liens externes
- Informations sur Max Weber avec résultat de l'élection sur le site internet du Conseil fédéral suisse.
- Christoph Zürcher (trad. Elena Vuille-Mondada), « Weber, Max » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- (de) « Weber, Max (1897-1974) », notice historique et archives aux Archives sociales suisses
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