Max Emmanuel von Wittelsbach

Maximilien Emmanuel Louis Marie de Wittelsbach (en allemand Maximilian Emanuel Ludwig Maria von Wittelsbach), prince de Bavière et duc en Bavière depuis la mort de son père adoptif, le duc Louis-Guillaume en Bavière, en 1968, est né le à Munich.


Famille

Max Emmanuel de Bavière est le deuxième et dernier fils d'Albert de Bavière, chef de la Maison royale de Bavière, et de sa première épouse, la comtesse Maria Drašković von Trakošćan (1904-1969). Par son père, Max Emmanuel est donc l'arrière-petit-fils du dernier roi de Bavière Louis III (1845-1921).

Son grand-père, prétendant au trône de Bavière, héros de la Première Guerre mondiale et anti-nazi notoire est contraint à l'exil en 1939. Le duc Max-Emmanuel est interné en camp de concentration avec le reste de la famille.

Le , Max Emmanuel est adopté par son grand-oncle paternel, le duc Louis Guillaume en Bavière (1884-1968), qui n'a pas eu de descendance de son mariage avec Éléonore de Sayn-Wittgenstein-Berleburg[réf. nécessaire]. Le but de l'adoption est de conserver la lignée ducale en Bavière. Depuis la mort de son père adoptif, Max Emmanuel est le chef de la branche des ducs en Bavière. Il a hérité du château de Wildenwart de la lignée royale, et des biens de la lignée ducale : l'abbaye de Tegernsee avec des vastes terres et la brasserie ducale, les bains de Kreuth et le terres de l'abbaye de Banz. Le château de Possenhofen, maison paternelle de l'impératrice d'Autriche-Hongrie, Élisabeth de Wittelsbach, a été vendu.

Cependant, comme son frère aîné, le duc François de Bavière, est resté célibataire et sans enfant, l'héritage de la Maison de Wittelsbach devrait revenir aussi à Max Emmanuel, puis passer, après sa mort, a son cousin germain, le prince Luitpold (né en 1951), dont le mariage avec Katharina Beatrix Wiegand a été reconnu par le duc Franz comme dynastique le [1], et alors passer au fils ainé de celui, Louis de Wittelsbach (né en 1982). Cependant, les prétentions jacobites sur les couronnes d'Angleterre, d'Irlande et d'Écosse devraient rester transmises à sa fille et héritière Sophie, princesse consort du Liechtenstein puisque les droits Stuart sont transmissibles par les femmes.

Le prince Max Emmanuel épouse civilement le à Kreuth et religieusement le à Munich, la comtesse Élisabeth Christine Douglas, née le à Stockholm et issue d'une famille de la noblesse suédoise d'origine écossaise[réf. nécessaire].

Cinq filles sont nées de cette union :

Biographie

Avec ses sœurs, les jumelles Marie Gabrielle et Marie Charlotte (nées en 1931), et son frère François (né en 1933), Max Emmanuel a grandi à Munich, en Croatie et en Hongrie. En octobre 1944, son père a été arrêté par la Gestapo et détenu, avec sa famille, dans les camps de concentration de Sachsenhausen, Flossenbürg et Dachau.

Après la guerre, Max Emmanuel a fréquenté le lycée humaniste d'Ettal et, comme son frère aîné, étudié la gestion d'entreprise aux universités de Munich et de Zurich. En Suisse, il a suivi un stage dans la banque avant de travailler dans l'administration de la Hofkammer ou fonds de compensation de la famille Wittelsbach (WAF)[réf. nécessaire].

Max Emmanuel est membre du conseil d'administration de l'Université Louis-Maximilien de Munich et du Comité local de secours de l'Ordre de Malte. Avec sa famille, il habite le château de Wildenwart et l'ancienne Abbaye de Tegernsee.

Max Emmanuel est un descendant d'Henriette-Anne Stuart, (sœur cadette des rois Charles II et Jacques II d'Angleterre) première épouse de Philippe de Bourbon, duc d'Orléans. C'est pourquoi il est considéré par les Jacobites comme héritier de son frère François du trône britannique et devrait être nommé par eux « Maximilien Ier, roi d'Angleterre, d'Irlande, d'Écosse et de France ». Il n'utilisera vraisemblablement jamais ce titre[2]. Actuellement, il est titré "Duc d'Albany" par les Jacobites[2]. N'ayant pas de fils, après lui, la prétention à la succession catholique des Stuart devrait revenir à sa fille aînée Sophie, princesse de Liechtenstein.

Notes et références

  1. Genealogisches Handbuch des Adels, Fürstliche Häuser XVI. "Haus Bayern". C.A. Starke Verlag, 2001, pp. 3, 6-7,9. (ISBN 978-3-7980-0824-3).
  2. The Order of the Lion Rampant

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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