Charles-Théodore en Bavière

Charles Théodore, duc en Bavière (né le à Possenhofen, décédé le à Kreuth), fils cadet du duc Maximilien en Bavière et de la duchesse née Ludovica de Bavière, est un frère de l'impératrice Élisabeth d'Autriche, de la reine Marie des Deux-Siciles et de la duchesse d'Alençon.

Charles-Théodore en Bavière
Biographie
Naissance
Pöcking, Royaume de Bavière
Décès
Kreuth, Royaume de Bavière, Empire allemand
Père Maximilien en Bavière
Mère Ludovica de Bavière
Conjoint Sophie de Saxe
Marie-Josèphe de Portugal
Enfants Amélie
Sophie Adélaïde
Élisabeth
Marie Gabrielle
Louis-Guillaume
François-Joseph

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Biographie

Charles Théodore, élève officier.

Enfant favori de sa mère et frère préféré de ses sœurs, il est surnommé « Gackel », ce qui signifie « petit coq ». Il est l'un des rares amis d'enfance du futur Louis II (de six ans son cadet).

Membre de la Maison de Wittelsbach, il intègre dès l'âge de 14 ans l'armée bavaroise afin de devenir officier de cavalerie puis étudie à l'université le droit, la philosophie et l'économie. Il sert contre la Prusse en 1866 et la France en 1870.

Il devient l'héritier des ducs en Bavière quand son frère aîné Louis-Guillaume contracte une union morganatique en 1860.

Le 11 février 1865, il épouse sa cousine la princesse Sophie de Saxe (15 mars 1845 -9 mars 1867), fille du roi Jean Ier de Saxe et de la duchesse Amélie de Bavière. De cette union naît Amélie (24 décembre 1865 - 26 mai 1912), qui épouse en 1892 Guillaume de Wurtemberg-Urach, duc d'Urach (3 mars 1864 -27 mars 1928), aîné d'une branche morganatique de la famille de Wurtemberg.

La mort de sa jeune épouse en 1867, à peine deux ans après leur mariage, affecte profondément le jeune duc qui n'a que 27 ans. Devenu veuf, il épouse en 1874 Maria Josepha du Portugal, Infante du Portugal, princesse de Bragance (19 mars 1857 - 11 mars 1943), fille du roi détrôné Michel Ier de Portugal et d'Adélaïde de Löwenstein-Wertheim-Rosenberg.

Le duc et la duchesse en Bavière en 1890, quelques années avant la fondation de la clinique qui porte leur nom.

De cette union naissent :

Profondément marqué par la mort prématurée de sa première épouse en 1867 et les guerres qu'il avait dû mener, il quitte l'armée au grand dam de sa famille et entreprend des études de médecine en 1872. Membre de l'académie des sciences en 1875, il obtient son diplôme en 1880 puis, fort du soutien de ses professeurs d'université, devient un ophtalmologiste de renom.

Avec sa seconde épouse comme assistante, il fonde en 1895 un hôpital où il soigne gratuitement les personnes démunies.

Il eut pour aumônier le père Georg Ratzinger (grand-oncle du pape Benoît XVI).

Très proche de ses sœurs et notamment de l'impératrice d'Autriche et de la princesse de Tours et Taxis, il soutient, comme il peut, sa cadette, la duchesse d'Alençon lors de son séjour à l'hôpital du docteur Richard von Krafft-Ebing à Graz pour « troubles nerveux ». Lucide mais non dénué d'humour, il prétendait « nous avons tous un grain dans la famille ! ».

La clinique ophtalmologique de Munich porte son nom[1].

Ascendance


Notes et références

  1. Erika Bestenreiner, Sissi, ses frères et sœurs, Pygmalion 2004, p.19

Annexes

Bibliographie

  • Die Herzöge in Bayern de Marianne Wörwag-Parizot.
  • Sissi, ses frères et sœurs de Erika Bestenreiner (Pygmalion,

Articles connexes

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