Marsanne (Drôme)
Marsanne est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Marsanne.
Marsanne | |||||
Vue sur la plaine des Andrans depuis l'église Saint-Felix. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Montélimar-Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Damien Lagier 2020-2026 |
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Code postal | 26740 | ||||
Code commune | 26176 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Marsannais(es) | ||||
Population municipale |
1 322 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 38′ 40″ nord, 4° 52′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 140 m Max. 586 m |
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Superficie | 34,29 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montélimar (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dieulefit | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-marsanne.fr/ | ||||
Géographie
Localisation
Marsanne est situé en Drôme provençale, à 35 km au sud de Valence, à 16 km au nord-est de Montélimar, à 12 km de Mirmande, à 13 km de Cliousclat et à 19 km au sud de Loriol-sur-Drôme.
Relief et géologie
Sites particuliers[1] :
- Col de la Grande Limite (507 m)
- Col de la Pierre Sanglante
- Combe Brugier
- Combe de Bonnet
- Combe de Fresneau
- le Grand Travers (576 m)
- Mont Châtelard (254 m)
- Mont Peyrieux (275 m)
- Serre de Darne (481 m)
- Serre de Granier
- Serre de Paruel (491 m)
- Serre Froid
- Serre Saint-Félix (481 m)
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- l'Ancelle
- Ravin de Romésine
- Ravin de Terrondet
- Ruisseau de Béal
- Ruisseau de Clauzel
- Ruisseau de Combe de la Rue
- Ruisseau de Lorette
- Ruisseau de Rouveyre
- Ruisseau des Boines
- Ruisseau des Brus
Voies de communication et transports
Urbanisme
Typologie
Marsanne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,4 %), forêts (37,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), zones urbanisées (1,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Ancienne carrière de Tropoli
- Babouin
- Barral
- Bas Marsanne
- Bauzet
- Bérard
- Bicaye
- Blache
- Bois d'Andran
- Bois de Lebras
- Bongara
- Borne Rousse
- Bruno
- Burel
- Buret
- Chaînas
- Chantereine
- Chapouzes
- Chiffe
- Combe
- Combier
- Creux des Alexis
- Dagues
- Darnes
- Dufond
- Fargeon
- Forêt de Marsanne
- Girard
- Gragnier
- Grangeasse
- Grangeone
- Grasset
- Hugon
- Jaume
- Joannelle
- la Croix Blanche
- la Grande Grange
- la Jarriasse
- la Magnanerie
- la Maison Brûlée
- la Plaine des Alexis
- la Queyras
- la Rue
- la Teissonnière
- la Terrasse
- la Valette
- la Vivande
- Lebras
- le Cherry
- le Clos
- le Fourret
- le Grand Marais
- le Jubilé
- le Merle
- le Moulin
- le Moulin à Vent
- le Parc
- le Pigeonnier
- les Bastets
- les Berrys
- les Chênes Verts
- les Parquets
- les Sables
- les Tours
- les Trois Ponts
- les Vivands
- Mérat et Chiffe
- Mombet
- Notre-Dame de Fresneau
- Parizot
- Paruel
- Pérou
- Perrin
- Peyrieux
- Philippe
- Plaine de Bouvet
- Pontagnat
- Quartier de l'Ancelle
- Romésine
- Rouveyre
- Saint-Laurent
- Saint-Martin
- Saunier
- Terre Tremble
- Teyssier
- Tourmantine
- Ventebrin
- Village féodal
- Vincent
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :
- 1178 : Marsana (charte de fondation de l'abbaye de Bonlieu).
- 1321 : Marsane (archives de la Drôme, E 6372).
- 1341 : castrum de Marssanna (cartulaire de Montélimar, 46).
- XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Marsana (pouillé de Valence).
- 1540 : mention de la paroisse : cura Marsane (rôle de décimes).
- 1548 : Marsano (archives de la Drôme, E 6104).
- 1891 : Marsanne, commune, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Montélimar.
Histoire
Protohistoire
Territoire de la tribu gauloise des Ségovellaunes[10].
Antiquité : les Gallo-romains
Présence romaine[10].
Envoyé par saint Irénée (deuxième évêque de Lyon entre 177 et 202) pour christianiser la vallée du Rhône, le prêtre Félix (accompagné des diacres Fortuna et Achilée), s'arrêta à Fons Juliana pour y bâtir une église. En 212, après le martyre de Félix, Fortunat et Achillée à Valence, les habitants placèrent la paroisse sous le patronage de Félix[réf. nécessaire].
Milieu du IVe siècle : le site du village de Marsanne est Fons Juliana. Ce nom est cité à l'occasion du séjour de l'empereur Julien[11].
Le village est fortifié au milieu du Ve siècle[réf. nécessaire]
Du Moyen Âge à la Révolution
- La seigneurie[9]
- Au point de vue féodal, Marsanne était une terre patrimoniale des comtes de Valentinois.
- 1374 : elle est hommagée au pape
- 1419 : elle devient domaniale.
- 1447 : cédée aux Adhémar.
- 1582 : rétrocédée aux Brunier.
- 1784 : vendue aux Martin de la Porte, derniers seigneurs.
- Détails
XIe siècle : le village de Marsanne se trouvait sur la route de Jérusalem, pour ceux qui s'y rendaient par les Alpes Cottiennes. Ainsi, quand Adhémar de Monteil, légat du Saint Siège lors de la première croisade (1096 à 1099), partit pour Jérusalem, de nombreux vassaux de la région se joignirent à lui, dont certains habitants de Marsanne. Au retour de cette expédition, la croix portative du légat ainsi que d'autres objets lui appartenant furent confiés aux consuls de Marsanne. Telle est l'origine des armoiries de Marsanne. Ces objets ont été fondus sous la Révolution pour en faire des canons[réf. nécessaire].
XIVe siècle : L'extinction de la branche aînée des Poitiers fait passer un moment la terre de Marsanne sous la domination des papes : le comte Aymar V le Gros se rend à la cour de Rome, prête foi et hommage comme vassal à Grégoire XI (pape de 1370 à 1378), son oncle par alliance, et reconnait tenir de lui le fief de Marsanne. Quelque temps après, le comte institue le pape comme son héritier mais cette disposition demeure sans effet, car Louis de Poitiers, neveu du testateur, lui succède avec l'agrément du pape, dont il se déclare vassal[réf. nécessaire].
: par un acte de transport, Marsanne rejoint les terres du dauphin[réf. nécessaire].
1419 : mort de Louis, dernier comte de Valentinois. Le pape, usant des droits que lui assure le testament d'Aymar V, se présente à la mort de Louis pour récupérer son héritage et prend possession en son propre nom des terres et fiefs ayant appartenu aux Poitiers[réf. nécessaire].
: par traité, Giraud Adhémar, seigneur de Grignan, renonce à la terre de Crillon qui passe au pouvoir du pape, et reçoit en échange, notamment, le fief de Marsanne qu'il reconnait tenir du dauphin de France[réf. nécessaire].
1449 : séjour du dauphin (futur Louis XI)[10].
1479 : Marsanne passe (par mariage), des Adhémar aux Brunier, seigneurs d'Aps en Vivarais[réf. nécessaire].
Les guerres de Religion, un siècle plus tard, conduisent à un appauvrissement des conditions de vie de la population.
Les paysans commencent à s'assembler pour défendre leurs intérêts communs dès la fin de l'année 1577.
En 1578, certaines assemblées locales ont lieu à Marsanne.
Fin 1579, les paysans s'organise afin d'expulser les troupes de soudards de la vallée du Rhône, mais la répression royale écrase le mouvement l'année suivante[12].
Entre 1580 et 1582, de nouveaux troubles éclatent, fomentés par les « défenseurs de la cause commune ». Les protestants s'emparent alors de Marsanne et de Montélimar. S'ils ne restent que quelques mois à Marsanne, ils s'installent un peu plus longtemps à Montélimar où ils détruisent les églises de Sainte-Croix et des Cordeliers ainsi que la plupart des archives.
En 1589, plus de mille hommes de troupe (cinq cents chevaliers et trois pièces d'artillerie) du parti protestant commandé par le duc de Lesdiguières mettent de nouveau le siège devant Marsanne pendant onze mois, mais sans succès, et ce, malgré cent soixante neuf coups de canon contre la muraille[13].
Le village est défendu par un certain Coursas qui commande la garnison au nom du roi et qui jouit d'un large soutien de la population[14].
1591 (démographie) : 936 habitants[9].
1708 (démographie ) : plus de 1000 habitants[9].
1771 (démographie) : environ 1100 habitants[9].
Avant 1790, Marsanne était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence dont l'église était dédiée à saint Félix et dont les dîmes appartenaient aux prieurs de Saint-Martin et de Saint-Laurent-de-Meyras (voir ces noms) qui présentaient à la cure[9].
Saint-Laurent (de Meyras)
Ancien prieuré de l'ordre de Saint-Augustin (dépendance de l'abbaye de Saint-Thiers de Saou. Son titulaire avait une partie des dîmes de la paroisse de Marsanne[15].
- XIVe siècle : prioratus Sancti Laurencii de Mayras (pouillé de Valence).
- 1555 : le prioré de Meyras (inventaire de Saint-Apollinaire [Valence]).
- 1560 : Sainct Laurent de Meyras les Marsanne (inventaire de Saint-Apollinaire [Valence]).
- 1891 : Saint-Laurent, chapelle ruinée de la commune de Marsanne.
Saint-Martin
Ancien prieuré de l'ordre de Saint-Augustin (dépendance de l'abbaye de Saint-Thiers de Saou) auquel celui de Saint-Félix du même lieu était uni. Son titulaire avait une partie des dîmes de la paroisse dé Marsanne[16].
- XIVe siècle : prioratus Sancti Martini de Marsana (pouillé de Valence).
- 1351 : ecclesia Beati Martini de Marsana (Long, notaire à Grignan).
- 1891 : Saint-Martin, hameau et ruines de la commune de Marsanne.
De la Révolution à nos jours
En 1790, Marsanne devient le chef-lieu d'un canton du district de Montélimar, comprenant les municipalités de Charols, Cléon-d'Andran, Eyzahut, Manas, Marsanne, le Pont-de-Barret, la Rochebaudin, Saint-Gervais, Salettes et les Tourrettes.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) a retranché de ce canton Eyzahut et Salettes et y a ajouté la Bâtie-Rolland, Bonlieu, Condillac, la Laupie, Lachamp, Saint-Marcel-de-Sauzet, Sauzet et Savasse[9].
1799 (démographie ) : 1065 habitants[9].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2018, la commune comptait 1 322 habitants[Note 3], en augmentation de 6,36 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Services et équipements
- La commune dispose d'une agence postale[réf. nécessaire].
Manifestations culturelles et festivités
Cultes
- Pèlerinage catholique à Notre-Dame-de-Fresneau : le 8 septembre[10].
Économie
Agriculture
En 1992 : céréales, vignes, vergers, lavande, ovins[10].
Artisanat
Artisanat[10] : nombreux artisans locaux[réf. nécessaire].
Tourisme
- Syndicat d'initiative (en 1992)[10].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ruines du donjon du château féodal du XIe au XIVe siècle. Le château fut probablement démantelé à l'époque de la révocation de l'Édit de Nantes.
- Les remparts étaient percés de trois portes.
- Dans l'enceinte du château, s'étendaient, le long des cours intérieures, de vastes bâtiments destinés aux machines de guerre, aux provisions, au logement des officiers et des hommes d'armes.
- Au centre des bâtiments, assise sur le point le plus élevé et accolée au donjon, s'élevait une tour plus étroite que les autres et dont les lucarnes s'ouvraient aux quatre vents. C'était le beffroi d'où retentissait la cloche d'alarme.
- L'église paroissiale Saint-Félix était située dans l'enceinte, au-dessous du donjon[réf. nécessaire].
- Le beffroi surplombe la porte de Lachard, l'une des cinq portes de l'ancien village fortifié[réf. nécessaire].
- Vieux village ruiné[10].
- Vestiges de fortifications[10].
- Chapelle Notre-Dame-de-Fresneau (XIe siècle) : pèlerinage, fontaine « miraculeuse » (légendes)[10].
- Le pape Clément IX accorda en 1668 des indulgences pour les pèlerins. En 1855, Pie IX accorda les indulgences de la portioncule (c'est-à-dire une indulgence locale). L'évêque de Valence crée alors la confrérie de Notre-Dame-de-Fresneau dont le but est l'union des familles, la fidélité aux vertus et aux pratiques de la religion catholique, ainsi que la conservation temporelle et spirituelle des enfants[11].
- La légende de ce sanctuaire nous en est parvenue[25] : au XIIe siècle, une jeune fille aveugle de naissance allait tous les jours prier dans la forêt pour demander à Marie de recouvrer la vue afin de mieux secourir son vieux père. Ses prières terminées, elle s'était endormie au pied d'un arbre, Marie lui serait apparue en songe et lui demanda de lui faire construire une chapelle. Pour vaincre la résistance de son père et du curé, différents miracles auraient eu lieu. La population du village fit le vœu de construire la chapelle. S'étant rendue dans la forêt, la jeune fille se frotta les yeux à l'eau d'une source et retrouva la vue. Depuis ce jour, un pèlerinage se déroule au sanctuaire, en particulier les et [26].
- Le , le sanctuaire de Fresnau fut inauguré par l'évêque de Valence, accompagné de ceux de Grenoble, de Montpellier et de Viviers[27].
- Les deux canons pris aux russes lors de la bataille de Malakoff, qui se déroula le même jour, ont été offerts par Napoléon III au sanctuaire, en souvenir de cette victoire[réf. nécessaire].
- Église du XIIe siècle (MH) : tour carrée[10].
- Église Saint-Félix des XIIe et XVe siècles. Inscrite au titre des monuments historiques le [28]. Ancien prieuré de l'abbaye de Saint-Thiers de Saou, elle servit d'église paroissiale jusqu'en 1789. Le toit de l'église a été refait en par l'association des Amis du Vieux Marsanne[29].
- Rue du comte de Poitiers : maisons en escalier[10].
- Maison du chevalier de Gursas[10].
- Chapelle (XVIe siècle)[10].
- La fontaine sur la place centrale, ornée d'un cadran solaire, a été érigée en commémoration de la naissance du fils de Napoléon Ier[réf. nécessaire].
- Obélisque sur une fontaine romaine en 1811 pour la naissance du roi de Rome (fils de Napoléon I)[10].
- Château de Montluisant : grande demeure du XIXe siècle construite à la place d'une bâtisse plus ancienne datant du XVIIe siècle. Il doit son nom à la famille qui l'acquit en 1838 et qui est à l'origine de son allure actuelle.
- Église du XIXe siècle[10].
- Ruines du château féodal.
- Église Saint-Félix.
- Beffroi, vue extérieure.
- Beffroi, vue intérieure.
- Vue de l'ancien village.
- Château de Montluisant.
- Rue principale.
- Rue du four banal.
- Rue, vers la mairie.
Patrimoine culturel
- Salon des peintres régionaux[10].
Patrimoine naturel
- Forêt communale (1123 ha) : feuillus[10].
Personnalités liées à la commune
- Dufesc : religieux de la Compagnie de Jésus, astronome renommé du XVIIIe siècle[réf. nécessaire].
- Julien-Victor Veyrenc (1756-1837)[30] : peintre, donateur (notamment au musée de Valence avec de nombreux tableaux de Hubert Robert mais aussi au Petit Palais de Paris[31] et maire de Marsanne[réf. nécessaire].
- Émile Loubet (né en 1838 à Marsanne, mort en 1929 à Montélimar) : avocat au barreau, sénateur et maire de Montélimar. Il succède à Félix Faure à la présidence de la République de 1899 à 1906. À Valence, un lycée porte son nom.
- Maurice Michel (né en 1904 à MArsanne, mort en 1984 à Romans-sur-Isère) : député de la Drôme.
Héraldique, logotype et devise
Les armes de la commune sont une double croix d'argent de légal sur fond d'azur[32].
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Marsanne (Drôme) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressource relative à la géographie :
- Office de Tourisme du Pays de Marsanne
- Visite du Vieux Marsanne[33]
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 208 (Marsanne).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), p. Marsanne.
- Ch. de Montluisant, Diocèse de Valence: Marsanne, sanctuaire de Notre-Dame de Fresnau, Impr. J.B. Gros, (lire en ligne).
- Roger Pierre, « Un épisode peu connu des guerres de religion : "Les défenseurs de la cause commune" et "La guerre des Paysans », Bulletin de l'association universitaire d'études drômoises, no 15, 1968, p. 10-13.
- J. D Long, Les guerres de religion en Dauphiné, de 1560 à l'édit de Nantes, Paris, Firmin Didot Frères, (lire en ligne), p. 203.
- abbé A. Vincent, Notice historique sur Marsanne, Valence, Marc Aurel, (lire en ligne).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 345 (Saint-Laurent).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 348 (Saint-Martin).
- https://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/fiche/OMC_PA719302.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Pour tout savoir sur la 9e édition de Ze Fiestival du 12 au 14 septembre », sur Le Dauphiné, (consulté le ).
- Sentiers de randonnées.
- Ch. de Montluisant, Diocèse de Valence : Marsanne, sanctuaire de Notre-Dame de Fresnau, Impr. J.B. Gros, (lire en ligne).
- René Laurentin et Patrick Sbalchiero, Dictionnaire des apparitions de la Vierge Marie, Paris, Fayard, , 1427 p., p. 615.
- Joseph Cyprien Nadal, Histoire de la très-sainte Vierge, précédée d'une notice historique sur le pèlerinage de Fresneau à Marsanne (Drôme), Impr. E. Marc-Aurel, (lire en ligne).
- Notice no PA00116976, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le vieux Marsanne.
- http://data.bnf.fr/12001027/julien-victor_veyrenc/
- http://www.petitpalais.paris.fr/fr/expositions/nouvel-accrochage-au-petit-palais
- Charles-Bernardin-Marie de Montluisant, Armes de la commune de Marsanne: double croix d'argent de légat sur fond d'azur, Chanoine, (lire en ligne).
- http://marsanne.free.fr/index.html
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