Marle

Marle est une commune de France située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Marle (homonymie).

Marle

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de la Serre
Maire
Mandat
Dominique Godbille
2021-2026
Code postal 02250
Code commune 02468
Démographie
Gentilé Marlois(es)
Population
municipale
2 252 hab. (2018 )
Densité 163 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 44′ 24″ nord, 3° 46′ 17″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 140 m
Superficie 13,79 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Marle
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Marle
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Marle
Géolocalisation sur la carte : France
Marle
Géolocalisation sur la carte : France
Marle
Liens
Site web ville-marle.com

    Géographie

    Marle, petite ville du grand Laonnois à 25 km au nord-est du centre de Laon, porte de la Thiérache, est établie sur un haut plateau surplombant la vallée traversée par deux rivières : la Serre et le Vilpion. Le sol du Marlois est composé par de la craie blanche (marne) sur lequel s'étend une couche de limon jaune (diluvium) formant un sol arable de première qualité.

    Le pont sur le Vilpion.

    Communes limitrophes

    Voies de communication et transports

    Marle est desservie par la voie ferrée de Laon à Hirson avec neuf trains par jour.

    Urbanisme

    Typologie

    Marle est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marle, une unité urbaine monocommunale[4] de 2 268 habitants en 2017, constituant une ville isolée[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,3 %), zones urbanisées (9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,8 %), prairies (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Le nom du bourg apparaît pour la première fois en 1112 sous l'appellation latine de Castellum Marna ce qui montre qu'un château existait déjà au XIIè siècle. L'orthographe évoluera encore Marla dans un cartulaire de l'Abbaye de Bucilly, puis Malla, Marle-en-Thiérache, Beata-Maria-de-Marla en 1340, Marle-en-Picardie en 1610, puis l'appellation actuelle Marle vers 1750 sur la carte de Cassini [11].
    Marle doit représenter un *margila, dérivé du nom celtique marga qui se trouve dans Pline " quod genus terræ Galli et Brittani vocant margam "[12]. Ce terme celtique signifie 'marne, glaise'.

    La ville est appelée localement Marle-sur-Serre

    Carte de Cassini

    Carte de Cassini du secteur
    (vers 1750).
    Gravure de la ville au XVIIIè siècle.

    La carte de Cassini montre qu'au XVIIIè siècle, Marle est une ville fortifiée située sur la rive gauche la Serre.
    Le Fauxbourg St Martin au sud-ouest et le Fauxbourg St Nicolas au nord-est rappellent que la paroisse possédait deux églises sous ces vocables[11].
    Les trois Tuilerie représentaient des fermes. La mention Poste indique que Marle possédait un relais de poste aux chevaux. Le bâtiment existe encore de nos jours et a été classé monument historique en 1933[13]. Le moulin sur la Serre, dont les vestiges sont encore présents près du musée, est représenté.
    Au sud, la Tombelle était une hameau avec un château qui s'est appelé Toumella, Tonnella, Tommelia, en 1256 dans un cartulaire de l'Abbaye de Foigny, etc.[14]. C'est une ferme aujourd'hui.

    Au nord-est, Haudreville était une ferme dont le nom apparaît pour la première fois en 1154 sous le nom de Alte-Sancti-Martini-de-Hudivilla. L'appellation variera ensuite de nombreuses fois. Le prieuré et la ferme Saint-Nicolas de Haudreville furent construits en 1111 par l'Abbaye de Fesmy et dépendaient de la communauté de Behaine[15]. C'est un hameau de nos jours.
    Tout au nord du terroir de la commune, Behaine qui était autrefois une paroisse avec une église, est mentionnée en 1137 sous l'appellation de Alodium Bethaniœpuis Paroisse Saint-Hubert-de-Behagne en 1643[16].

    Histoire

    Marle, autrefois nommé Malain ou Male avec une forte accentuation de la première et longue syllabe ma, était autrefois une bonne ville c'est-à-dire une ville fortifiée ceinte de remparts, défendant le pays. Marle a été rattachée au domaine royal français en 1607. Il ne faut pas oublier, comme le montrent ses armoiries récentes, que Marle est le nom d'une ancienne seigneurie érigée en comté en 1413 pour Robert de Bar, qui appartint successivement aux Maisons de Coucy, Bar, Luxembourg-Saint-Pol, Bourbon-Vendôme et Mazarin. La haute ville en était le centre politique et religieux de la région. La Serre dont le comté contrôlait les pontenages et les gués était ainsi nommée la rivière de Marle.

    Composée de trois quartiers, la Haute Ville, le Grand Faubourg (la Neuville sous Marle) et le faubourg de Laon, la ville est chef-lieu de canton de l'Aisne dans l'arrondissement de Laon après la Révolution. Plusieurs hameaux et fermes sont rattachés à Marle : Haudreville, ancien prieuré et domaine agricole important de l'abbaye de Fesmy, Behaine connue déjà en 1137, la Tombelle, maison seigneuriale importante.

    Dépassant haut la main 1 800 habitants dans les années 1860, la ville accueillait des tanneries et des fabriques de toile actives. Ses foires et marchés était renommés pour le commerce de laine et de grains.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Marle est membre de la communauté de communes du Pays de la Serre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Crécy-sur-Serre. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[17].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[18]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Marle pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[18], et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[19].

    Administration municipale

    Liste des maires depuis 1945
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 Gaétan Sarrazin PCF  
    1947 1953 Cyrille Liébert DVG  
    1953 1965 Paul Rousselle DVG  
    1965 1977 Paul Brucelle DVD  
    1977 1983 Pierre Touron PSU  
    1983 2001 Yves Daudigny PS professeur (retraité), sénateur
    2001 mai 2020 Jacques Sevrain PS analyste financier (retraité)
    Réélu pour le mandat 2014-2020[20]
    mai 2020[21],[22] février 2021[23],[24]
    (Démission)
    Jean-Luc Pertin    
    février 2021[25],[26] En cours
    (au 20 février 2020)
    Dominique Godbille    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].

    En 2018, la commune comptait 2 252 habitants[Note 2], en diminution de 3,39 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2121 3281 4551 4441 4331 6861 8432 0511 977
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9451 9001 9562 0782 3572 4042 4822 5092 506
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 5132 5842 6722 4672 5112 3972 3462 5082 729
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    2 9122 8482 9262 7272 6692 5292 4682 3512 281
    2018 - - - - - - - -
    2 252--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le monument aux morts se dresse à côté de l'église.

    Édifices

    Marle en 1648.
    • La maison de ville

    Ancienne mairie située près de l'église jusqu'en 1921, elle fut déplacée sur la place de la motte pour dégager l'église et créer la place du monument aux morts de la guerre 1914-1918. Bâtie en 1628, l'immeuble avait un certain caractère architectural, on y admirait un beau fronton de style Louis XIII. Ce fut Jean Pierre Faucheux qui donna cette maison à la ville. Une inscription rappelait ce don « monsieur Jean Pierre Faucheux, échevin, demeurant au grenier à sel a fait construire le dit hôtel de ville en 1739 ». Il faut prendre ici le terme de construire dans le sens d'agrandir ou de réparer puisque l'immeuble existait depuis longtemps. Cette belle maison fut démolie, seule une partie de sa façade fut replacée, place de la motte, sur le bâtiment des pompes du corps de sapeurs pompiers.

    • L'hôtel de ville

    Ancienne salle de justice de paix fut construite en 1851. Le maire de l'époque, M. Desains fit prendre le par le conseil municipal une délibération pour la construction d'un prétoire pour la justice de paix à édifier sur l'emplacement du grenier à sel, par suite du déplacement de la maison de ville après la 1re guerre mondiale. La partie basse de cet immeuble fut utilisée par la suite pour la mairie actuelle (salle des mariages et du conseil plus des bureaux attenants). La partie haute servit longtemps de salle des fêtes. Cet endroit s'appelait auparavant place du Grenier-à-sel, place du Marché-aux-chevaux ensuite et enfin place François- Mitterrand. On peut également supposer que l'ancienne halle médiévale brûlée par les Espagnols au XVIIe siècle se trouvait à cet endroit. Lors des derniers travaux de rénovation de la place, un puits imposant fut découvert.

    • L'Hospice ou hôtel-dieu

    Au Moyen Âge, les lépreux étaient isolés à la « maladrye » ou « maladrerie » à l'extrémité du faubourg Saint-Martin (après le nouveau cimetière paysager). Cet établissement fut fondé vers 1250 par Enguerrand IV de Coucy. Par lettres patentes de Louis XIV en février 1697, cette léproserie fut jointe à l'hôtel-Dieu tenu par les « filles dévotes de Saint-Benoîte » rue du château en 1702. Le conseil municipal prit le sur l'initiative de M. Desains, maire et médecin de l'hôtel Dieu, une délibération donnant un avis favorable pour la construction d'urgence d'un nouvel établissement sur l'emplacement de terrains à acquérir en dehors de l'ancienne ville. C'est la maison de retraite actuelle, agrandie et humanisée, plus tard, sous les mandats de Paul Brucelle et Pierre Touron.

    • Le centre de loisirs Jean Mermoz appelé communément salle polyvalente

    Construction décidée en 1969, rue René-Toffin, l'ensemble Jean-Mermoz est composée au rez-de-chaussée d'un bâtiment abritant la caserne de sapeurs pompiers, de la salle du club de judo, d'une salle de réunion appelée Pierre-Brasseur et de plusieurs pièces réservées au service de la protection maternelle et infantile. À l'étage, se trouve la grande salle des fêtes de la commune appelée salle Simone-Signoret et ses dépendances (cuisine, vestiaires ...) ainsi qu'une petite salle de réunion dénommée salle Louis-Jouvet. Elle fut inaugurée le par Paul Brucelle, maire de Marle et son conseil municipal en présence du député de la circonscription Robert Aumont et du conseiller général du canton de Marle, Henry Loncq. (voir photographie de l'inauguration)

    • Le moulin de la plaine

    Le Moulin de la plaine était initialement une meunerie. Il a été bâti en 1797 par Armand Vinchon, ancien meunier à Cilly. À la fin du XVIIIe siècle, il comportait deux roues, une de chaque côté de la rivière. En 1838, une demande d'autorisation a été déposée pour le transformer en une seule roue. C'est alors qu'un règlement d'eau a été instauré. Il s'est ensuite développé jusqu'en 1914. Placé en faillite vers les années 1920, racheté en 1925 aux enchères publiques, il a été revendu un an après à la SA « les grands moulins de MARLE » et est devenu le plus important moulin de l'Aisne avec une production de plus de 400 000 quintaux. Fin 1946, une turbine Kaplan a été installée grâce aux financements offerts par le plan Marshall (plan américain d'aide économique à l'Europe). En 1966, cet établissement est devenu propriété de la société immobilière des grands moulins de Marle puis a été revendu à plusieurs particuliers dont l'un possédant la turbine vend l'électricité produite à EDF. Il appartient au patrimoine industriel de la commune.

    • La piscine municipale
    • La caserne de gendarmerie
    • La maison Victor-Hugo

    Places

    • La place de la Motte

    C'est sur cette place située devant la porte fortifiée du château fort que le seigneur de Marle rendait la justice « haute » (charte de 1174). La justice basse était réservée aux mayeurs, échevins et jurats. Les Uhlans en 1914 firent rassembler la population sur cette place pour l'informer des restrictions de liberté et autres consignes de l'armée prussienne. En 1940, leurs fils firent de même au même endroit.

    • La place de l'Église anciennement place du Marché

    C'est là que se tenaient les foires, marchés et marchés francs accordés par des privilèges spéciaux délivrés par les rois de France. Il y avait sur cette place une grande croix de pierre (la croix du marché) déplacée au cimetière Saint-Martin sur la tombe des curés de Marle.

    • La place Ernest-Faucheux

    Rappelle l'ancien maire de Marle (1925-1940). Sur cette place se trouvait le « Café Français » (voir carte postale ancienne sur le site Delcampe).

    Routes

    Anciennement rue du faubourg Saint-Nicolas, débouchant sur cette avenue, nous trouvons : - la rue de la Fosse-des-huguenots, aboutissant à une ancienne carrière où furent inhumées des personnes appartenant à la religion réformée au XVIe siècle. - la rue des Froides-Rives, c'est une falaise qui a été fréquentée dès la plus haute antiquité par les hommes de la préhistoire. On y a retrouvé quelques outils et des armes en silex taillé, haches, coups de poing, pointes de flèches. - l'impasse du Pont-rouge, lieu de passage obligatoire pour franchir le Vilpion, sur le pont du même nom. La princesse de Lamballe en fuite, faillit s'y noyer peu de temps avant d'être égorgée par les révolutionnaires de 1789. Le faubourg Saint-Nicolas (ou Neuville Soubz Marle) renfermait l'église Saint-Nicolas détruite à la Révolution en 1793 ainsi qu'un vieux cimetière attenant à l'église.

    • La rue de l'Abreuvoir ou de la Prison

    Elle est située au pied de la tour du mutte datant des fortifications d'Enguerrand II vers 1225. L'abreuvoir était situé près de l'ancien moulin.

    • La rue du Bail

    Tire son nom d'un terrain appelé « bail »  ; il était réservé aux « esbatements des enfants ». Cette rue est située en dehors de l'enceinte de la ville et édifiée dans toute sa longueur tirée des fossés lors de son creusement.

    • La rue du Bloc

    Rappelle le pilori où on exposait les malfaiteurs, les fraudeurs, les contrebandiers et faux-saulniers. C'était un banc de pierre (situé à l'angle de l'ancienne poste, détruite par le feu en 1918) dite maison de l'échevin.

    Jean louis André Bourbier, colonel d'Empire, né en 1774 à Marle, tué à la bataille d'Eylau à la tête de son régiment le 11e dragons. Sa maison se trouvait au bout de la rue portant son nom, derrière la mairie actuelle (ancienne maison Painvin). Cette rue s'appelait auparavant rue du Puits-Berno.

    • La rue de la chapelle Saint-Nicolas
    • La rue Debrotonne

    Rappelle Albert Debrotonne, né en 1792 à Malaise, près de Tavaux. Il fut longtemps maire de Marle, conseiller général, président du comice agricole, député en 1846, 1848, 1849, 1852, 1857. Il est décédé en 1858. Un de ses ancêtres avait bâti l'hôtel des postes du faubourg Saint-Nicolas (face à la place Faucheux).

    • La rue Desains

    Doit son nom à Antoine Desains, docteur en médecine, médecin des épidémies. Vice-président du Conseil d'arrondissement pendant 21 ans, maire de Marle de 1831 à 1854 date de son décès. On lui doit l'élargissement des rues de la ville, l'établissement d'un plan d'alignement, la construction de l'hôtel de ville actuel, la construction d'un nouvel hospice et l'établissement d'un marché aux grains (en importance, le deuxième du département).

    • La rue des Fossés

    À une origine similaire, elle est hors des murs d'enceinte.

    • La rue de la Huchette

    Près de l'ancienne pharmacie, un mur de soutènement contenait des pierres paraissant être des débris de la porte Notre-Dame. Leur section représentait des parties de colonnettes ou d'arcatures de style XIIIe ou XIVe siècle.

    • La rue Lalouette

    Et non rue de l'Alouette, commémore le souvenir de M. Lalouette Fossier qui fit des dons importants à la commune, ainsi que pour le calvaire Saint-Nicolas, la chapelle Saint-Nicolas et le dégagement de la place du monument.

    • La rue Lehault

    Évoque une famille de notaires qui résida pendant plusieurs siècles à Marle. L'un d'eux a tenu un journal des faits survenus au XVIIe siècle. C'est une mine de renseignements historiques pour les chercheurs : « recueil concernant les désordres qui se sont passés dans le Comté de Marle pendant la guerre (1635-1655) » édité par Papillon, imprimeur et lithographe à Vervins, année 1851.

    • La rue Cyrille-Liébert

    Ancienne rue du Moulin de la plaine, porte désormais le nom de Cyrille-Liébert, ancien maire de Marle décédé en 1956.

    • La rue du Faubourg Saint Martin

    Située hors des murs, c'est une ancienne paroisse distincte de celle de la cité. Elle figure dans les armes de la ville sous la forme d'une tour, comme celle de la Neuville sous Marle appelé plus tard faubourg Saint-Nicolas. Le faubourg Saint-Martin comprenait la maladrerie (asile pour les lépreux) l'église Saint-Martin dans le vieux cimetière actuel, la communauté de l'abbaye de Foigny les ponts de la Madeleine. La chapelle du cimetière Saint-Martin détruite par l'artillerie française lors de la libération de la ville en 1918 était l'ancien chœur de l'église Saint-Martin.

    Louise Michel (, Vroncourt-la-Côte, Haute-Marne - , Marseille), alias Enjolras, est une militante anarchiste et l'une des figures majeures de la Commune de Paris.

    • La rue de la motte ou rue du château et de l'ancien hôtel-Dieu

    L'hôtel-Dieu fut transféré pour un temps dans la maison d'enseignement de l'hôtel-Dieu des sœurs de Sainte-Benoîte en 1717 place de la Motte. L'hôtel-Dieu est l'une des plus anciennes institutions marloises, dès le Moyen Âge, des donations testamentaires lui furent faites.

    • La rue des Moulins

    Elle s'étend sous le bois des Frères, elle concerne deux très anciens moulins seigneuriaux sur la serre.

    • La rue Notre-Dame

    C'est l'une des plus anciennes de la ville haute, elle doit son nom à la piété de nos ancêtres et aussi à l'ancienne porte fortifiée qui défendait l'accès de ce côté. Une statue de la Vierge avait été placée sur la partie haute. Pour entrer dans la ville par cette porte Notre-Dame, les conducteurs des lourds véhicules et des carrosses devaient faire appel à des chevaux de renfort étant donnée la raideur de la rampe. Ces chevaux se louaient à l'auberge du soleil d'or, située à l'emplacement de la ferme qui se trouve au bas de la rue Notre-Dame.

    • La rue Pelletier anciennement rue de la poterne

    Rappelle un grand bienfaiteur du pays, Louis Nicolas Pelletier qui fit des dons importants à la ville, aux écoles, aux sapeurs pompiers, à l'église, à l'hôtel-Dieu ; il légua sa riche bibliothèque à l'évêché de Soissons. Il est décédé en 1869. Rue de la Poterne : Sur les Remparts désignait l'endroit où s'ouvrait celle-ci : côté ouest de la muraille défensive, au-dessus du bois des Frères (actuellement comblée de gravats).

    • La rue de la porte-Marie

    Doit son nom à la porte qui s'ouvrait sur le vieux chemin de Laon. Les vestiges sont encore visibles ainsi que le rempart et l'ancien chemin de ronde qui y aboutissaient.

    • La rue Sérurier

    Doit son nom au comte Louis Barbe Charles Sérurier, cousin du Maréchal, Pair de France, envoyé extraordinaire et Ministre plénipotentiaire de Napoléon Ier aux États-Unis et au Brésil, puis envoyé dans les cours de Belgique et de Hollande, grand officier de la Légion d'Honneur, chevalier de la réunion, grand officier de Léopold de Belgique, né à Marle le , décédé en 1860 et enterré au cimetière du Père-Lachaise.

    • La rue de Signier

    Évoque Alexandre de Signier, lieutenant au régiment de Rambures, ensuite commandant de 400 lances et de 15 compagnies de 100 hommes hommes d'infanterie succéda à Pierre de la Salle à la charge de capitaine et gouverneur de la ville et du château de Marle. Il se distingua au siège de notre ville par les Espagnols. Le défendeur fut félicité par le roi et la reine. L'église Notre-Dame a conservé son épitaphe tracé sur une dalle noire dans le bas-côté sud contre la muraille.

    • La rue de la Tombelle

    Évoque la butte celtique et aussi le fief détaché du domaine de Marle ; il possédait son propre territoire et aussi une chapelle dédiée à sainte Anne. La croix de la tombelle était le rendez-vous habituel de la procession des rogations. On y faisait une station prolongée accompagnée d'un déjeuner champêtre sur l'herbe.

    • La rue du trébuchet

    Doit son nom à une trappe qui défendait l'entrée de la porte Notre-Dame. Cette rue se prolongeait dans l'actuelle rue de Signier.

    Personnalités liées à la commune

    Activités associatives, sportives et culturelles

    • Marle unit ses associations sportives sous le nom de « Marle Sports » et sous une unique couleur, l'orange. Marle Sports inclut par exemple : « Marle Basket » et « Marle Football ».
    • Jumelages :

    Héraldique

    Blason
    D’azur à trois tours attenantes d’or ajourées et maçonnées de sable, celle du centre, plus haute, surmontée d’une fleur de lys d’argent[31].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Détails
    Blason officiel

    Voir aussi

    Bibliographie

    Dans la collection Monographies des villes et villages de France de Micberth :

    • « Marle d'hier » (avec une centaine de cartes postales) - Abbé Palant, 1998, réimp. édit. 1890, 14 X 20, br., 152 pp. (ISBN 2-84435-015-1)
    • « Histoire de Marle » - Emile Coët et Charles Lefèvre, 1991, réimp. édit. 1897, 14 X 20, br., 600 pp. (ISBN 2-87760-629-5)

    Collection histoires locales

    • « Marle 1900-1925 » - Gérard Guibon, 2011, 17 X 24, 175 pp. (ISBN 978-2-915216-60-8)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Unité urbaine 2020 de Marle », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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    23. « La ville de Marle aura bientôt son nouveau maire », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ) « Après une première demande refusée par la préfecture de l'Aisne, Jean-Luc Pertin, actuel maire de Marle, a reçu ce mercredi 10 février l’acceptation de sa démission. ».
    24. Marie-Pierre Duval, « Marle: la commune n'a plus de maire », L'Union, (lire en ligne, consulté le ) « C'est désormais officiel, la commune de Marle n'a plus de maire. ».
    25. Lucie Lefebvre, « Marle: un nouveau maire pour un nouveau départ », L'Union, (lire en ligne, consulté le ) « La démission de Jean-Luc Pertin ayant été acceptée par le préfet, le conseil municipal s'est réuni jeudi soir pour élire son nouveau chef de file. Dominique Godbille a obtenu la majorité des suffrages face à Dominique Gape. ».
    26. « Dominique Godbille élu maire de Marle », L'Union, (lire en ligne, consulté le ) « Après l'acceptation de la démission du maire, Jean-Luc Pertin, par la préfecture, le conseil municipal a élu son nouveau maire le jeudi 19 février. ».
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    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    31. « 02468 Marle (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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