Marc Antoine Marie Obert

Biographie

Obert choisit la vie militaire en s’engageant en octobre 1788 dans la brigade irlandaise.

En , il quitte son régiment et s'engage dans l'armée de la Révolution. Il participe d'abord à la répression de l'insurrection vendéenne. En , il est muté à l'armée de Rhin-et-Moselle stationnée en Rhénanie, puis en 1796 il rejoint l'armée d'Italie.

Il est nommé chef de bataillon sur le champ de bataille. En il est fait prisonnier de guerre par les Autrichiens. Libéré, il est affecté à l'armée gallo-batave. À Brest, il est placé à l'armée des côtes de l'Océan. Obert va participer à toutes les campagnes de 1805 à 1808.

Il est nommé Major le , et rejoint alors l'armée à Anvers commandée par Bernadotte afin de rejeter les Britanniques débarqués à Walcheren en .

En il sert à la campagne de Saxe et prend part au combat de Würschen le . Il est promu général de brigade le , et chef d'état major du 1er Corps de la Grande Armée le .

En 1814, Obert est fait baron de l'Empire et la Restauration lui octroie la Croix de Saint-Louis.

Il ne sert pas pendant les Cent-Jours : la monarchie l'emploie dès lors à des tâches administratives.

Créé vicomte le , il est nommé commandant du Prytanée de La Flèche le , puis de Saint-Cyr le , avec le grade de lieutenant général. La monarchie reconnaissante le fait grand officier de la Légion d'honneur le .

Il participe à l'expédition d'Espagne le , pour libérer le Roi Ferdinand VII, prisonnier à Cadix, ce qui lui vaut d'être fait Commandeur de Saint-Louis le .

Il meurt à Saint-Germain-en-Laye le .

État de services

  • Lieutenant le  ;
  • Adjudant-major en  ;
  • Chef de bataillon à titre provisoire le , confirmé le  ;
  • Major le  ;
  • Colonel le  ;
  • Général de brigade le  ;
  • En disponibilité du au , puis, du au  ;
  • Lieutenant général le  ;
  • En disponibilité du au .

Campagnes

Blessures

  • Il reçoit une blessure à la jambe droite devant Cholet le  ;
  • Il est touché à la hanche droite lors du combat de Kloster Eberbach le .

Hommage

Une rue d'Étaples porte son nom, la rue du Général-Obert

Décorations

Titres

Pensions, rentes

  • Sa bonne conduite est récompensée par une rente de 2 000 francs (1805).

Armoiries

« D'argent à une épée et un drapeau replié sur sa hanche posés en sautoir, le tout d'azur, soutenu d'une grenade allumé de gueules ; à la bordure de gueules chargée au point du chef de l'insigne des chevaliers légionnaires[1]. »

Notes et références

Sources

  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail de la Révolution française
  • Portail du Premier Empire
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