Marboué
Marboué est une commune française située dans le sud du département d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire.
Marboué | |||||
![]() L'église Saint-Pierre ![]() | |||||
![]() Héraldique |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Châteaudun | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Châteaudun | ||||
Maire Mandat |
Gaëlle Chasseloup 2020-2026 |
||||
Code postal | 28200 | ||||
Code commune | 28233 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 151 hab. (2018 ![]() |
||||
Densité | 43 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 06′ 50″ nord, 1° 19′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 106 m Max. 158 m |
||||
Superficie | 26,56 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Châteaudun (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Châteaudun | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.marboue.fr | ||||
Géographie
Situation et géographie générale
Le village de Marboué est situé dans la vallée creusée par la rivière le Loir. Le territoire de la commune s'étend jusque dans les dernières plaines de Beauce à l'ouest, où se situent quelques hameaux dépendants de cette commune : Mortiers, Vilsard, Anouillet, le Plessis, le Tronchet et Villarmoy.
L'occupation du sol est dominée par la culture d'openfield sur une mince couche de limons fertiles posé sur un calcaire de Beauce assez argileux. Les cultures s'étendent jusque dans la plaine alluvionnaire de la vallée du Loir. La commune est désormais en situation périurbaine de la ville de Châteaudun.
- Situation géographique
- Marboué dans son arrondissement.
- Carte de la commune de Marboué.
Communes limitrophes
Hameaux, lieux-dits et écarts
- Anouillet : sur la route de Logron à Marboué, compte 24 habitants.
- Écoublanc : lieu avec un moulin qui appartenait aux religieuses bénédictines de l'abbaye Saint-Avit-les-Guêpières. En , l'abbesse Catherine I d'Illiers de Balsac passe un marché devant le notaire Charles Mauduit pour faire procéder à la réparation des chaussées de ce moulin[2].
- Mortiers : un hameau de 21 habitants, à proximité de Logron et de son hameau Le Grand Juday, également relié à Flacey et son hameau Chanteloup par un chemin herbeux.
- Le Plessis : sur la route de Châtillon-en-Dunois, compte 40 habitants. L'ancienne seigneurie comportait un château dont il ne reste que des communs et un pigeonnier, devenu gîte rural, et était connue sous le nom de Le Plessis-Hugon.
- Le Tronchet : au sud-ouest de la commune, compte 39 habitants et a conservé sa mare.
- Villarmoy : dont le nom signifie « maison éloignée des importuns »[réf. nécessaire], compte 30 habitants.
- Vilsard : du latin « maison bien tenue »[réf. nécessaire], est un hameau de 30 habitants.
- Hameaux de Marboué
- Mortiers
- Vilsard
- Anouillet
- Le Plessis
- Le Tronchet
- Villarmoy
Réseau routier
La commune est située en zone périurbaine de Châteaudun, à 5 km au nord et sur un axe routier important la route nationale 10, ce qui explique sa croissance démographique positive depuis 1982. Plus à l'ouest, la D 955, l'ancienne route nationale 155 reliant Orléans à Saint-Malo traverse également le territoire de la commune.

Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Châteaudun », sur la commune de Jallans, mise en service en 1952[9] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 10,6 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Marboué est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteaudun, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80 %), forêts (11,4 %), prairies (3,8 %), zones urbanisées (2 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Marboetum vers 1100[21].
Histoire
Préhistoire et antiquité
De nombreuses traces d'occupation gallo-romaine concernent les environs de Marboué et, en premier lieu, la villa gallo-romaine de Mienne qui attira les spécialistes au XIXe siècle lorsqu'elle fut mise au jour lors de la construction du pont actuel sur le Loir. Les toponymes des hameaux Vilsart (ferme bien tenue) et Villarmoy (ferme en recul) en sont d'autres exemples.
Moyen Âge, Renaissance et Grand Siècle

Le Moulin d'Écoublanc, dont le nom se réfère à la confluence entre la Conie et le Loir, est connu dès le XIIIe siècle. Le Plessis-Hugon, dit aujourd'hui plus simplement Le Plessis, fut le siège d'une seigneurie avec une famille ayant plusieurs propriétés dans les environs. Du château, il ne subsiste que des communs.
La route royale de Paris à Bayonne est bâtie vers 1777. Elle effectue un coude dans le village par une avenue jusqu'à un fragile pont de bois sur le Loir immédiatement à l'est de l'actuelle piscine, longe cette rivière momentanément et reprend sa course sur le plateau pour dépasser Châteaudun.
XIXe siècle
Au XIXe siècle, l’État entreprend plusieurs travaux dans le village. Il construit un pont et une déviation pour la route de Paris à Bayonne et améliore le moulin d'Écoublanc.
En 1828, Marboué absorbe une partie de la commune de Saint-Lubin-d'Isigny et de ses hameaux, située sur le plateau ouest. Ce village disparait.
Le maréchal Ney logea au château des Coudreaux.
XXe siècle
En juin 1938 est ouverte la piscine-plage de Marboué[réf. nécessaire]. Première en date du département, elle est remplie d'eau de la rivière.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l'Occupation, le réseau Comète fait transiter les aviateurs alliés tombés au dessus du nord de la France et de la Belgique vers le camp de Fréteval, maquis de la Résistance.
En , quelques jours après le débarquement, un groupe d'aviateurs (Johnson, Wickman, Hyde, Taylor, Blair, Krol) auparavant pour la plupart cachés à Paris, est en route vers le maquis de Fréteval à travers petites routes et chemins. Ils sont guidés par Virginia d'Albert-Lake et son mari Philippe, qui contribue au réseau à Paris, et Daniel Cogneau, professeur de gymnastique et résistant local sous le pseudonyme Henri.
Le convoi est surpris à la sortie sud du lieu-dit le Plessis[22], alors qu'une voiture d'Allemands s'engage sur la petite route menant au hameau. Virginia, arrêtée alors que le reste du convoi réussit à s'enfuir dans les bosquets en lisière du hameau, ne révèle ni les noms et adresses des résistants Dunois rencontrés durant la route, ni aucune information mettant en danger le camp de Fréteval.
Elle est déportée jusqu'à sa libération[23] et décorée de la Légion d'honneur.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2018, la commune comptait 1 151 habitants[Note 6], en augmentation de 4,83 % par rapport à 2013 (Eure-et-Loir : −0,22 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Manifestations culturelles et festivités
La commune a accueilli dans les années 2000, et à cinq reprises, le festival de la Vache Folle, un festival de musiques actuelles.[réf. nécessaire]
Au début du XXIe siècle, le village accueillit une série de festivals musicaux (électlivals)[réf. nécessaire].
Économie
Sur le bord de la route nationale 10 existe une zone d'activités économiques avec notamment la présence de l'usine Ebly.
La commune héberge aussi une centrale de méthanisation du groupe Vol-V qui injecte du biométhane dans le réseau de GRDF depuis 2018[28].
Culture locale et patrimoine
Château des Coudreaux
Inscrit MH (1984)[29].
Le château fut construit au XVIIIe siècle sur l'emplacement d'un ancien manoir. le maréchal Ney y habita[30].
Église Saint-Pierre
Classé MH (1908)[1].
L'église possède un clocher commencé au XIIIe siècle et terminé à la Renaissance.
Villa gallo-romaine du Croc-Marbot
Elle fut fouillée au XIXe siècle. Une mosaïque et des chapiteaux du Ve siècle sont en dépôt au musée des Beaux-Arts et d'Histoire naturelle de Châteaudun.
Cimetière mérovingien
Il est situé à l'est du village.
Carrières de pierres
Ce sont des carrières souterraines, installées dans le coteau du Loir en aval du village, transformées en partie en champignonnière. On peut y voir des restes d'un four à chaux troglodytique.
- Lieux et monuments de Marboué
- Le château des Coudreaux entre 1900 et 1920.
- L'église Saint-Pierre, mur nord.
- L'église Saint-Pierre, ancien portail.
Personnalités liées à la commune
- Clément Marot (1496-1544) séjourna à Marboué dans l'ancien manoir des Coudreaux[29] ;
- Le maréchal Ney (1769-1815) résida au Château des Coudreaux de 1808 à 1815[29] ;
- Jules Péan (1830-1898), chirurgien, est né à Marboué le . Une rue de la commune et de la ville de Châteaudun porte son nom.
Héraldique
![]() |
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : taillé au 1) d’azur à l’église d’argent, au 2) coupé de gueules et d’azur au pont droit de quatre arches d’argent maçonné de sable mouvant du flanc senestre et des traits de partition. |
---|
Anecdote
La commune est le lieu d'une anecdote devenue légende locale, La complainte des amants de Marboué : au début du XIXe siècle, deux amants, les amants de Marboué, se sont suicidés, ne pouvant obtenir l'accord pour se marier de leurs familles respectives[31].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la commune.
- Marboué sur le site de l'Institut géographique national.
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Clocher de l'église », notice no PA00097149, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Archives départementales d'Eure-et-Loir, no E.3530.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Centre-Val de Loire », sur centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Châteaudun - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Marboué et Jallans », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Châteaudun - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Châteaudun - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Châteaudun - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France : essai de toponymie, Errance, , p. 39.
- (en) Judy Barrett Litoff, The Diary and Memoir of Virginia d'Albert-Lake, an American Heroine in the French Resistance.
- Ludovic Lebreton, Août 1944, l'été de la Libération, Mémoire et Histoire, , 42 p., p. 14.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « À Marboué, l'usine de méthanisation inaugurée aujourd'hui produit gaz et engrais », sur lechorepublicain.fr/, (consulté le ).
- « Château des Coudreaux », notice no PA00097148, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Frédéric Levent, « Quand le château des Coudreaux, à Marboué, était la propriété du maréchal Ney », sur https://www.lechorepublicain.fr, .
- Albert Sidoisne, Les Amants de Marboué, Chartres, Impr. de M. Marchand, s.d., 27 p., In-8° (notice BnF no FRBNF31364393).
- Portail d’Eure-et-Loir
- Portail des communes de France