Marat (Puy-de-Dôme)

Marat (/ma.ʁa/) est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Village de Marat.

Pour les articles homonymes, voir Marat.

Marat

Vue d'ensemble.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Ambert
Intercommunalité Communauté de communes Ambert Livradois Forez
Maire
Mandat
Patrice Douarre
2020-2026
Code postal 63480
Code commune 63207
Démographie
Population
municipale
814 hab. (2018 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 39′ 36″ nord, 3° 41′ 01″ est
Altitude Min. 436 m
Max. 1 025 m
Superficie 30,10 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Ambert
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Monts du Livradois
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Marat
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Marat
Géolocalisation sur la carte : France
Marat
Géolocalisation sur la carte : France
Marat

    Géographie

    La commune actuelle de Marat s'étale sur les deux rives de la Dore, principalement sur la rive droite. Elle est limitée au nord par un ruisseau, le Gerize, et au sud-est par le ruisseau de Vertolaye, tous deux affluents de la rive droite de la Dore.

    Le découpage actuel correspond assez bien à l'ancienne paroisse depuis le XVIIe siècle.

    Lieux-dits et écarts

    La commune possède plus de 80 lieux-dits ou écarts, dont les trois-quarts sont encore habités.


    Urbanisme

    Typologie

    Marat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambert, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,2 %), prairies (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), zones urbanisées (2,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Route du hameau de Baraduc vers le hameau de La Gerle. Marat.

    En France beaucoup de lieux-dits ou de communes ont adopté le nom patronymique de Jean-Paul Marat, révolutionnaire célèbre. Pour la commune de Marat, il s'agit d'une simple homonymie, le révolutionnaire et le nom de la paroisse de Marat n'ont aucun lien.

    Le nom de Marat semble remonter au moins au Xe siècle, avec diverses orthographes : Maharat, Marrac...

    L'origine de la paroisse et de la commune de Marat remonte aux premiers siècles de notre ère, si l'on se réfère à des fragments de poteries et de tuiles retrouvés à proximité du village de Mirat, quelques centaines de mètres au sud du bourg actuel.

    L'église actuelle est composée de deux éléments : le clocher datant du XIVe siècle et la nef reconstruite entre 1898 et 1902. Elle est dédiée à saint Genes, évêque d'Auvergne de 652 à 662. Le patron de la paroisse est saint Clair, probablement un abbé du monastère Saint-Marcel-de-Vienne, dont dépendait le monastèremonastere de Cunlhat auquel était rattaché la paroisse de Marat.

    Église de Marat.
    Clocher de l'église de Marat.

    Marat ne possède pas sur son territoire de monuments historiquement importants, mais une multitude de bâtiments de ferme et une tour, seul reste partiellement effondré d'un construction du XVe siècle.

    Son territoire paroissial s'est agrandi au cours du XVIe siècle d'une partie de la paroisse de la chapelle Agnon, sur la rive gauche de la Dore.

    Le territoire communal a été amputé de sa partie la plus haute en 1866 pour la création de la commune actuelle de Saint-Pierre-la-Bourlhonne.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      Christian Viallis    
    En cours
    (au )
    Patrice Douarre[8]   Réélu en [9]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

    En 2018, la commune comptait 814 habitants[Note 3], en diminution de 2,86 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 5682 4882 3932 4102 7963 0903 0573 2103 154
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0802 9502 4422 4772 4542 5892 4342 2282 078
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 1192 0782 0151 7431 6101 5401 4191 3011 219
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 2031 1361 001990932849820816841
    2017 2018 - - - - - - -
    816814-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Café du Centre Marat.

    Patrimoine naturel

    La commune de Marat a longtemps été adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez, mais n'a pas signé la charte 2010. Elle le réintègre en 2017.

    Archives

    • Registres paroissiaux et d'état civil depuis : en mairie depuis 1844 pour les naissances, 1861 pour les mariages et 1844 pour les décès.
    • Délibérations municipales depuis : assez partiellement pour le début du XIXe siècle

    Annexes

    Bibliographie

    • Jean-François Crohas, Mémoire de Marat, Éditions de la Montmarie, Olliergues, , 264 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Ambert », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
    9. « Patrice Douarre retrouve son fauteuil de maire à Marat (Puy-de-Dôme) », La Montagne, (consulté le ).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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