Maître Eolas
Maître Eolas est un avocat français au barreau de Paris[Note 1],[1]. Il est l'auteur d'un blog juridique, Journal d'un avocat, ouvert en 2004. Il traite de l'actualité de sujets juridiques à partir d' et raconte « l'envers du décor du Palais ». Il s'agit d'un des blogs les plus lus en France en 2008 (15 000 visiteurs par jour)[Art. 1]. Mi 2015, ce blog contient plus de 1 700 longs billets, 176 630 commentaires, et atteint 50 millions de visiteurs[Art. 1],[Art. 2].
Pour les articles homonymes, voir Eolas.
Il est également connu pour son activité sur le réseau social Twitter où il dévoile entre autres sa vie quotidienne d'avocat. Il s'y décrit comme « Avocat, praticien de la justice, débatteur public, potache ».
Pseudonyme
Le nom de son pseudonyme vient du mot gaélique irlandais eolas qui signifie « connaissance, information »[2].
L'auteur publie sous le pseudonyme « Eolas ». L'ajout du « maître » au nom de domaine est dû à des contraintes techniques lors d'un changement d'hébergeur[B. 1]. Ses lecteurs l'appellent généralement « Maître Eolas », d'après le nom du site. Il se définit comme « un avocat qui aime le rugby, qui fait du vélo et qui est marié à une Espagnole »[1].
Pour Eolas, le « pseudonymat »[B. 2] représente « un choix pour distinguer le fait que c'est un blog personnel et non un site professionnel de cabinet d'avocat. » Voulant éviter « qu'on l'accuse de faire de la publicité » il préfère faire un billet sur le sujet[B. 3]. Cette position est parfois débattue ou critiquée au motif qu'intervenir dans le débat public nécessite de dévoiler son identité[3],[4]. Eolas a écrit un deuxième billet sur la question « Pourquoi mon anonymat ? »[B. 4] et a répondu à l'article de Bruno Roger-Petit par un troisième billet intitulé « Anonymat et expertise »[B. 2].
Biographie
Maître Eolas est un avocat français au barreau de Paris[1]. En plus de tenir son blog, Maître Eolas est également très actif sur Twitter, où son compte, mêlant conseils, considérations juridiques et réactions sur l'actualité, est suivi par plus de 358 000 abonnés en mars 2021 (347 000 en 2019[5]).
Eolas est régulièrement interviewé par la presse écrite et radiodiffusée, et fait l'objet d'articles[Art. 3],[Art. 4]. Il participe régulièrement, le visage flouté, aux émissions du site Arrêt sur images[6],[7] et à l'élaboration d'articles pour le site Rue89[B. 5].
Eolas est membre du jury des Big Brother Awards en 2007[B. 6],[8]
Eolas a déjà été cité au cours de débats à l'Assemblée nationale[B. 7].
Le , Eolas est invité avec d'autres personnalités influentes par Nicolas Sarkozy pour un déjeuner à l'Élysée sur le thème d'Internet, qu'il commente en direct sur Twitter. Il indique avoir « point[é au président] les dangers liés à la différence entre le contenu réel d'une loi et sa perception par le public ». Il rapporte que le président a annoncé une loi Hadopi 3 et la création d'un conseil du numérique[9].
Le , il signe un article sur le site du quotidien national anglais The Guardian, comme consultant sur le droit français[10].
En 2014, son nom est donné à une promotion de l'École régionale des avocats du Grand Est[11].
Ses détracteurs l'accusent d'être un « droit de l’Hommiste » qui est « trop proche de la gauche »[12].
Blog : Journal d'un avocat
Ses billets relatent des anecdotes d'audience, expliquent des décisions dont la presse se fait écho — voire les rectifient en cas d'erreur d'interprétation des journalistes[B. 8][source secondaire nécessaire], commentent des réformes législatives. En outre, ils proposent à ses lecteurs de se glisser à la place du juge et de proposer la décision qu'ils auraient eux-mêmes prise dans une affaire où les faits sont exposés, les plaidoiries et réquisitions résumées, et où il explique finalement les possibilités qu'offre la loi (rubrique « Soyez le juge »). Eolas annonce également la tenue des conférences Berryer[B. 9].
Eolas met en scène des personnages fictifs, comme Durand[B. 10], un fonctionnaire zélé et peu respectueux des libertés des administrés, ou Jeannot, son stagiaire étudiant en droit, en référence à Jean Sarkozy[B. 11].
Autres intervenants
Depuis la fin de l'année 2007, le blog est également ouvert (comme auteurs de billets) à de nouveaux intervenants qui se sont précédemment distingués par la qualité de leurs commentaires[Art. 1] : deux magistrats, signant respectivement des noms de Dadouche et de Gascogne, et un avocat empruntant son pseudonyme à la super-héroïne Fantômette, à qui l'on doit des billets sur la commission disciplinaire dans les prisons ou encore sur le rôle du Parlement dans la Révolution de 1789. D'autres intervenants ponctuels ont fait leur apparition comme auteurs de billets : une journaliste économique, qui signe « Aliocha »[B. 12] (et qui depuis tient son propre blog et a révélé être la journaliste Olivia Dufour[13]), un universitaire, Serge Slama, maître de conférences à l'Université d'Évry-Val d'Essonne, qui est le seul à signer de son véritable nom, et un troisième magistrat, qui signe « Anatole Turnaround ».
Ce blog a connu d'année en année un succès grandissant, et est notamment régulièrement lu par d'autres avocats, des magistrats, des greffiers, et d'autres intervenants du monde judiciaire qui établissent souvent un dialogue avec l'auteur (rectifiant parfois un propos erroné…) et les autres lecteurs (dont une partie, ignorants en matière juridique, sont appelés « mekeskidi »), faisant des commentaires une valeur ajoutée de ce blog[14][source secondaire nécessaire].
Billets commentés ou controversés dans les médias
Le , dans sa chronique « blogs à part » diffusée par France Inter, Alexandre Boussageon[15] évoque un billet d'Eolas, publié le et intitulé « Eduardo » évoquant le cas d'un enfant colombien dont la demande de régularisation des parents a été refusée[B. 13].
Le vendredi , Eolas écrit un billet controversé intitulé « N'y a-t-il que les vierges qui puissent se marier ? »[B. 14] sur l'affaire de l'annulation d'un mariage pour mensonge sur la virginité de l'épouse. Il approuve le jugement, en l'expliquant, tout en regrettant l'ampleur de la polémique créée. Ce billet est suivi en 4 jours par plus de 1 500 commentaires. Marianne relève des commentaires qui éclaireraient « l’hypocrisie de l’argument juridique » et s'interroge sur « le contenu de ce mensonge »[Art. 5]. Dans un débat animé par Catherine Pottier, diffusé le par France Info[16], Aurélie Filippetti, député PS, dénonce « le fondement de cette décision judiciaire » qui serait « contraire aux principes de la république » et « de la dignité de la personne, de l'égalité entre hommes et femmes » et craint une jurisprudence. Pour Eolas, « le mariage est une affaire profondément privée », « la société n'a pas à s'intéresser aux causes ».
Le mardi , Eolas publie un billet écrit par un auteur anonyme sous le pseudonyme « Anatole Turnaround » et intitulé « Dénonciation »[B. 15], reprenant dans son intégralité un procès-verbal de police de dénonciation, par une assistante sociale, d'un Sénégalais en situation irrégulière. L'information est reprise par la plupart des médias dont Le Monde[Art. 6], Libération[Art. 7], 20 minutes[Art. 8], L'Express[Art. 9].
Pour L'Express qui publie le un entretien avec Eolas[Art. 3], « le blog de Maître Eolas s'est transformé en quelques heures en véritable tribune pour magistrats en colère. Les magistrats avaient manifesté le contre la politique de la garde des Sceaux, Rachida Dati. » Ce jour là Eolas mettait en ligne sur son blog, 64 billets[B. 16] de magistrats, procureurs, policiers, gendarmes, avoués, jurés, justiciables, etc., dénonçant pour la plupart des carences de la justice mais aussi des directives du ministère de la Justice.
Les 16 et , Eolas écrit deux billets[B. 17],[B. 18] en réponse à la tribune, publiée par Le Monde, du producteur de cinéma Luc Besson[Art. 10] et la suite donnée par le porte parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre[Art. 11], qui dénoncent « le piratage de films via le web et la complicité » de certains sites web qui seraient, selon eux, des « dealers ». Pour Ecrans.fr et la journaliste de Libération Astrid Girardeau[17], Eolas « montre point par point, via un argumentaire juridique ou du simple bon sens, les bêtises » et les erreurs dans les propos de Luc Besson et Frédéric Lefebvre. Aussi elle souligne l'intérêt pédagogique d'un troisième billet qu'Eolas publie le , « Les droits d'auteur pour les nuls »[B. 19].
Le mercredi dans un billet intitulé « La (Bonne) Parole est à la défense »[B. 20], Eolas (qui indique à cette occasion qu'il est catholique) revient sur les controverses suscitées par des prises de position récentes de l'Église catholique romaine. Il évoque la levée de l'excommunication de l'évêque traditionaliste et négationniste Williamson, l'excommunication par un évêque d'une Brésilienne qui avait fait avorter sa fille de 9 ans victime de viol répété par son beau-père, et plus particulièrement par les propos du pape Benoît XVI sur le préservatif et le SIDA en Afrique[Art. 12],[18], et la façon dont ces controverses ont été reprises dans des médias français (Le Point[19] , Le Figaro[20]). Eolas critique le traitement réservé à l'Église catholique et au pape par les journalistes français qu'il accuse de faire « de la désinformation » et de manifester « de l'incompétence professionnelle. » Après une journée et plus de 400 commentaires, Eolas clôt la discussion controversée sur son blog. La Croix souligne que « des blogueurs se font les avocats du pape »[21][réf. obsolète]. L'Express dénonce « la contre-attaque en ligne des supporters du pape »[Art. 13]. Sur son blog, le magistrat Philippe Bilger écrit sur cette polémique médiatique et sur le billet d'Eolas[22].
Une série de billets initiée le , portera sur le thème de l'aide au séjour irrégulier des étrangers (« délit de solidarité »)[B. 21]. Face au ministre de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale Éric Besson qui affirme qu'il s'agit d'« un mythe », Eolas soutient le Gisti qui publie une liste de décisions pénales qui constitueraient des condamnations prononcées pour cette raison[23],[24].
Le « prix Busiris »
Depuis 2006, Eolas a attribué son prix parodique à plusieurs personnalités politiques[B. 22], en récompense de propos remplissant les conditions : être « une affirmation juridiquement aberrante, si possible contradictoire, teintée de mauvaise foi et mue par l'opportunité politique plus que par le respect du droit »[B. 23]. Le nom du prix renvoie au personnage de Busiris, spécialiste du droit de la guerre dans la pièce La guerre de Troie n'aura pas lieu de Jean Giraudoux, qui après avoir démontré à la demande de Démokos que la manœuvre des navires grecs lors de leur arrivée était une insulte à Troie, et ne pouvait être réparée que par la guerre, démontre aussitôt le contraire quand Hector menace de l'emprisonner (Acte II scène 5), et cela en tenant des arguments tout aussi convaincants.
Rachida Dati, garde des Sceaux, ministre de la justice, a reçu le « prix Busiris » à huit reprises, dont cinq fois consécutivement en l'espace de quelques semaines. Éric Besson et Christine Albanel ont également reçu plusieurs fois le « prix Busiris ».
Daniel Schneidermann dans une tribune publiée le par Libération s'interroge sur un possible « effet Eolas » lorsque celui-ci décerne au CSA un « prix Busiris »[Art. 14].
Procès contre l'IPJ
Maître Eolas est poursuivi pour diffamation et injures par l'Institut pour la justice (IPJ) pour des tweet publiés en 2011 dans lesquels il disait « Compteur bidon des signatures de l'IPJ » et « je me torcherais bien avec l'IPJ si je n'avais pas peur de salir mon caca »[25]. La défense en correctionnelle est assurée par son confrère Jean-Yves Moyart, alias Maître Mô[26].
En première instance, Maître Eolas est condamné le pour diffamation et injure envers l'Institut pour la Justice par le tribunal de grande instance de Nanterre[Art. 2],[27]. Il ferme alors momentanément son compte Twitter, sans plus de déclarations[28], et fait appel du jugement ; il recommence à publier sur son compte Twitter le [29]. L'audience en appel a lieu le devant la cour d'appel de Versailles[30] qui, le , le relaxe des faits de diffamation concernant le tweet publié en 2011 mais le déclare coupable pour les faits d'injures envers l'Institut pour la justice. Le , la Cour de cassation casse sans renvoi l'arrêt de condamnation, estimant que les termes employés « ne tendaient pas à atteindre les personnes dans leur dignité ou leur réputation, mais exprimaient l'opinion de leur auteur sur un mode satirique et potache »[Art. 15],[Art. 16],[31].
Notes et références
Notes
- Il n'a jamais divulgué son identité réelle et il apparaît toujours sous ce pseudonyme, mais de nombreux articles de presse et interviews radiophoniques ou télévisées confirment que le blogueur est avocat au barreau de Paris.
Articles de presse
- Pascale Robert-Diard, « Justice : le blog qui libère la parole », Le Monde, (lire en ligne)
- Marie Huret, « Eolas, le Batman du barreau », Marianne, no 950 du 2 au 9 juillet 2015, p. 40-41.
- « Le journal des magistrats en colère, Entretien avec Eolas », L'Express, (lire en ligne)
- « Sur Journal d'un avocat de Maître Eolas : extension du domaine du prétoire », La Croix, (lire en ligne)
- « Mariage annulé : les Mariannautes unis pour le meilleur et pour le pire », Marianne, (lire en ligne)
- « Une assistante sociale dénonce un Sénégalais sans papiers à la police », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Quand une assistante sociale dénonce un sans-papiers », Libération, (lire en ligne)
- « Une assistante sociale a dénoncé un sans-papiers à la police », 20 minutes, (lire en ligne)
- « Une assistante sociale dénonce un sans-papiers à la police », L'Express, (lire en ligne)
- Luc Besson, « Halte au piratage à grande échelle via Internet ! », Le Monde, (lire en ligne)
- « Les sites comme BeeMotion sont des dealers, Interview de Frédéric Lefebvre, porte parole de l'UMP », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le )
- « Préservatif : ce que le Pape a vraiment dit », Libération, (lire en ligne)
- Marie Amélie Putallaz, « Préservatif - La contre-attaque en ligne des supporters du Pape », L'Express, (lire en ligne)
- « Baudis, la rue Parmentier et les blogs », Libération, (lire en ligne)
- « Tweets contre l'Institut pour la Justice : Maître Eolas totalement relaxé en cassation », sur www.liberation.fr, (consulté le )
- Xavier Berne, « La Cour de cassation relaxe définitivement « Maître Eolas » d’injures publiques sur Twitter », sur www.nextinpact.com, (consulté le )
Autres références
- « Maître Eolas, champion du 1er Big Buzz Blogs », Le Post, (lire en ligne)
- « Maître Eolas, Justice et société », Le Nouvel Observateur (consulté le )
- Bruno Roger-Petit, Le Plus (Le Nouvel Observateur), « Du problème de l'anonymat de Maître Eolas quand il cause DSK et appli iPhone », 14 septembre 2011.
- Francis Szpiner déclare à ce sujet : « Eolas donne des leçons et distribue des bonnets d'âne avec un manque de modestie confondant. Il travaille en cagoule alors que j'assume ce que je fais. » (cf. François Koch, « Maître Eolas, le Zorro du barreau », L'Express, 23 février 2011).
- Carrières-Juridiques.com, « Carrières-Juridiques.com - Les avocats à suivre sur Twitter », sur Carrières-Juridiques.com (consulté le )
- Grâce à mon anonymat, ma parole est plus crédible, émission avec Eolas, Pascale Robert-Diard (Le Monde) et Philippe Bilger (magistrat)], www.arretsurimages.net, 24 juillet 2008.
- Polanski, ce n'est pas une affaire de pédophilie, émission avec Eolas et Bruno Icher (Libération), www.arretsurimages.net, 2 octobre 2009.]
- Jury 2007 des Big Brother Awards
- « Déjeuner à l’Élysée : Maître Eolas raconte », lexpansion.com, 16 décembre 2010.
- Maître Eolas, « Did Pippa Middleton break French criminal law? », 18 avril 2012, guardian.co.uk
- ACB, « Maître Eolas, le Batman des avocats, incognito à Strasbourg », dna.fr, 18 octobre 2014
- Hélène Sergent, Qui se cache derrière Maître Eolas, l'avocat star sur Twitter?, 20minutes.fr, 7 juillet 2015
- La Plume d'Aliocha, « Séance de dédicace », 25/06/2012
- « Les blogs juridiques français arrivent à maturité », 20 septembre 2006.
- « Un avocat et son blog pour raconter des audiences et débattre, le plus sérieusement du monde, de la justice… » in blogs à part, France Inter, 25 septembre 2009.
- « Débat entre Aurélie Filippetti et Maître Eolas » in France Info, 3 juin 2008.
- Astrid GIRARDEAU, « Maître Eolas et les droits d'auteur pour les nuls », sur Libération, (consulté le )
- « Voyage apostolique au Cameroun et en Angola: Entretien accordé aux journalistes au cours du vol vers l'Afrique (17 mars 2009) | BENOÎT XVI », sur www.vatican.va (consulté le )
- « Sida : le pape met en doute l'efficacité du préservatif », sur Le Point, (consulté le )
- « Pour Benoît XVI, le préservatif « aggrave le problème » du sida », Le Figaro, (lire en ligne)
- « Sur Internet, des blogueurs se font les avocats du Pape », La Croix, (lire en ligne)
- Justice au singulier, le blog de Philippe Bilger, magistrat, « On s'est bien payé le pape ! », sur philippebilger.com, (consulté le )
- « Les délits de la solidarité », sur www.gisti.org (consulté le )
- Dan Israel, « "Délit de solidarité" : Eolas tacle Besson », sur www.arretsurimages.net, (consulté le )
- Maître Eolas : « Un avocat prévenu en vaut deux », Frantz Durupt, libération.fr, 8 juillet 2015
- « Maître Eolas en correctionnelle », sur Dalloz, .
- Le procès est livetweeté avec le mot-dièse « EolasIPJ »
- Sylvain Mouillard, « L'avocat Maître Eolas condamné pour injure et diffamation », sur Libération, (consulté le )
- « Maitre Eolas ✏️ on Twitter », sur Twitter (consulté le )
- « Maître Eolas, avocat star d'internet, jugé en appel pour injure et diffamation », Sud Ouest, 22 novembre 2016
- Crim. 8 janvier 2019, pourvois n° 17-81.396 et 17-81.417 sur gazette-du-palais.fr
Billets d'Eolas
- Maître Eolas, « 6, six, VI, the number of the best » », sur maitre-eolas.fr, (consulté le )
- Maître Eolas, « Anonymat et expertise », sur www.maitre-eolas.fr, (consulté le )
- Maître Eolas, « Les avocats et la publicité », sur www.maitre-eolas.fr, (consulté le )
- Maître Eolas, « Pourquoi mon anonymat ? », sur maitre-eolas.fr, (consulté le )
- Maître Eolas, « Synthèse de la décision du CSM concernant Fabrice Burgaud », sur maitre-eolas.fr (billet repris sur Rue89), (consulté le )
- Maître Eolas, « Parce qu'il va falloir continuer à vivre ensemble », sur www.maitre-eolas.fr, (consulté le )
- Maître Eolas, « Eolas au Journal Officiel », sur maitre-eolas.fr, (consulté le )
- Maître Eolas, « Brèves de justice », sur www.maitre-eolas.fr, (consulté le )
- Maître Eolas, « La vie du palais - Journal d'un avocat », sur www.maitre-eolas.fr, (consulté le )
- Maître Eolas, « Il n'y a pas de petites économies, mais il y en a des très petites », sur www.maitre-eolas.fr, (consulté le )
- Maître Eolas, « Guissé ce type ? », sur maitre-eolas.fr, (consulté le )
- Maître Eolas, « La plume d'Aliocha », sur www.maitre-eolas.fr, (consulté le )
- Maître Eolas, « Eduardo », sur maitre-eolas.fr, (consulté le )
- Maître Eolas, « N'y a-t-il que les vierges qui puissent se marier ? », sur maitre-eolas.fr, (consulté le )
- Maître Eolas, « Dénonciation », sur www.maitre-eolas.fr, (consulté le )
- Maître Eolas, « 52… Heu, non 57… Je voulais dire 61… Il fallait lire 63, bien sûr. Non, 64. », sur www.maitre-eolas.fr, (consulté le )
- Maître Eolas, « Quelques leçons de droit (et même un peu d'économie) à l'attention de Luc Besson », sur www.maitre-eolas.fr, (consulté le )
- Maître Eolas, « Tout le monde n'a pas le talent de Luc Besson », sur www.maitre-eolas.fr, (consulté le )
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- Maître Eolas, « La (Bonne) Parole est à la défense », sur www.maitre-eolas.fr, (consulté le )
- Maître Eolas, « Du délit de solidarité et du mensonge des politiques », sur www.maitre-eolas.fr, (consulté le )
- Maître Eolas, « Prix Busiris - Journal d'un avocat », sur maitre-eolas.fr, (consulté le )
- Maître Eolas, « And the winner is... », sur maitre-eolas.fr, (consulté le )
Liens externes
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