Mérindol

Mérindol est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour l’article homonyme, voir Merindol.

Mérindol

Vue générale.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Apt
Intercommunalité Communauté d'agglomération Luberon Monts de Vaucluse
Maire
Mandat
Philippe Batoux
2020-2026
Code postal 84360
Code commune 84074
Démographie
Gentilé Mérindolais, Mérindolaises
Population
municipale
2 147 hab. (2018 )
Densité 81 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 45′ 24″ nord, 5° 12′ 14″ est
Altitude 168 m
Min. 100 m
Max. 620 m
Superficie 26,59 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Mérindol
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cheval-Blanc
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Mérindol
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Mérindol
Géolocalisation sur la carte : France
Mérindol
Géolocalisation sur la carte : France
Mérindol

    Le village, localisé au sud du massif du Luberon, domine légèrement la plaine de la Durance, frontière entre Vaucluse et Bouches-du-Rhône. Cette plaine a permis à la commune de développer une agriculture, agriculture aujourd'hui relativement importante pour son économie. Son histoire, comme celle de plusieurs autres villages du Luberon, fut marquée par les guerres de religion.

    Ses habitants sont appelés les Mérindolins ou Mérindolais[1].

    Géographie

    Communes limitrophes

    Accès

    La route départementale 973 pour le voyageur qui viendra d'Avignon ou de Cavaillon et qui se rendra vers les Alpes, traverse la commune sur un axe ouest-est.

    L'accès à l'autoroute A7 à Sénas est distant 18 km et permet de se rendre à Marseille au sud ou Lyon et Paris au nord.

    La gare SNCF à Avignon TGV est distante de 50 km[2].

    L'aéroport d'Avignon est à 29 km et l'Aéroport de Marseille à 36 km.

    Relief et géologie

    La commune de Mérindol est à cheval entre la plaine alluviale de la Durance au sud de la commune et le relief du Petit Luberon au nord. L'altitude basse de la commune passe de 100 m au-dessus du niveau de la mer à 620 m d'altitude maximum au nord de Mérindol, sur le relief calcaire du Luberon[3].

    Les risques naturels et technologiques

    En France, les communes doivent informer les habitants des risques naturels et technologiques auxquels ils sont exposés. Pour cela il existe un document officiel, le Document d'information communal sur les risques majeurs (D.I.C.R.I.M) car toutes les communes ne sont pas épargnées par les risques majeurs. La commune de Mérindol a réalisé ce document en . Ainsi, Mérindol est exposée à sept risques majeurs dont :

    -5 risques naturels : (inondation, séisme, incendie de forêt, mouvement de terrain, aléas météorologiques)[4].

    -2 risques technologiques : (transport de matières dangereuses, rupture de barrage)[5]

    Hydrographie

    La commune est limitée au sud par la Durance[1]. Celle-ci a joué un rôle important dans le développement de la commune, notamment pour ce qui touche l'irrigation des cultures.

    Sismicité

    Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[6].

    Catastrophes naturelles passées sur la commune[7]

    • Du au  : mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols.
    • Du au  : inondations et coulées de boue.
    • Du au  : mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols.
    • Du au  : inondations et coulées de boue.
    • Du au  : inondations et coulées de boue.
    • Du au  : mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols.
    • Du au  : inondations et coulées de boue.
    • Du au  : mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols.
    • Du au  : inondations et coulées de boue.
    • Du au  : inondations, coulées de boue et glissements de terrain.
    • Du au  : tempête.

    Climat

    La commune est située dans la zone d'influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en latitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare. Protégée par le massif du Luberon, la commune est partiellement abritée du mistral.

    Relevé météorologique de Cavaillon
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2 3 6 8 12 15 18 18 14 11 6 3 9,6
    Température moyenne (°C) 6 8 11,5 13 17,5 22 24,5 24 19 15 10 6,5 15,1
    Température maximale moyenne (°C) 10 12 16 18 23 27 30 30 24,7 20 13,1 10 20,3
    Précipitations (mm) 36,5 23,3 24,9 47,7 45,6 25,4 20,9 29,1 65,8 59,6 52,8 34 437
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    10
    2
    36,5
     
     
     
    12
    3
    23,3
     
     
     
    16
    6
    24,9
     
     
     
    18
    8
    47,7
     
     
     
    23
    12
    45,6
     
     
     
    27
    15
    25,4
     
     
     
    30
    18
    20,9
     
     
     
    30
    18
    29,1
     
     
     
    24,7
    14
    65,8
     
     
     
    20
    11
    59,6
     
     
     
    13,1
    6
    52,8
     
     
     
    10
    3
    34
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Urbanisme

    Typologie

    Mérindol est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mérindol, une unité urbaine monocommunale[11] de 2 097 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (27,3 %), zones agricoles hétérogènes (26,3 %), forêts (23,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,6 %), zones urbanisées (2,4 %), terres arables (1,7 %), eaux continentales[Note 2] (1,3 %), prairies (1,1 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].

    Toponymie

    La graphie Merindol et Merindolio est attestée au XIIIe siècle.

    Histoire

    Préhistoire

    Une première présence humaine est attestée par de l'outillage et des vestiges datés de l'âge du bronze et de l'âge du fer[1].

    Antiquité

    La colonisation romaine fut importante. Un vicus a été découvert et fouillé au hameau des Borrys, près de Puget-sur-Durance. Outre ses ruines d'habitations ont été mis au jour des mosaïques, un autel dédié aux Nymphes Éternelles et des tombes à incinération[1].

    Mais le vestige majeur reste la présence d'un important établissement thermal (35 mètres de long), précédé d'un péristyle (12 mètres de large) qui contenait sept baignoires individuelles, des salles de cultures physiques et un système d'air chaud alimenté par un foyer[1].

    Moyen Âge

    Le premier seigneur connu est Guy, vicomte de Cavaillon. Ce fut lui qui, en 1225, accorda aux moines de l'abbaye de Silvacane le droit de pâture sur son fief[1]. Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1240[18]. Puis, en 1248, Mérindol devint possession directe du comte de Provence[1]. En 1257, celui-ci transigea avec les évêques de Marseille et de Cavaillon. Le premier obtint ce village et ses dépens en fief, le second en garda le spirituel[19]. À la fin du XIIIe siècle, Guillaume de Podio était seigneur de Mérindol ; en 1300, il vendit cette terre à Bertrand de Baux, prince d'Orange[20].

    En 1393, Mérindol est assiégée et prise par les troupes pontificales, puis entièrement détruite[21], bien que cette destruction soit parfois mise au crédit de Gantonnet d'Abzac, vicaire général en Provence de Raymond de Turenne. Il va rester déshabité pendant plus d'un siècle[19].

    Renaissance

    Sur le chemin du souvenir, un banc permet de voir l'ensemble du village.

    Cet abandon, au cours du XVe siècle, entraîna la disparition du bac au profit de celui de Sénas[22]. Le village fut repeuplé, grâce à un acte d'habitation passé en 1504, par Ogier d'Anglure, évêque de Marseille, avec des vaudois, dissidents de l’Église catholique[23]. Mérindol est l'un des quarante villages, de part et d'autre du Luberon[24] dans lesquelles s'installent au moins 1400 familles de vaudois des Alpes, soit environ 6 000 personnes, venues des diocèses alpins de Turin et d'Embrun entre 1460 et 1560, selon l'historien Gabriel Audisio. Les deux tiers de ces futurs vaudois du Luberon sont arrivés entre 1490 et 1520.

    En 1530, le dominicain Jean de Roma dirige une campagne de lutte contre les hérétiques : les pillages et meurtres se succèdent, jusqu’à l’intervention du roi, alerté par la tournure des événements (l’Inquisiteur s’enrichissant des pillages)[25].

    En 1540 à nouveau, un juge d’Apt fait arrêter et brûler un meunier protestant de Mérindol (et confisque à son profit son moulin, importante richesse à l’époque). Les vaudois de Mérindol se révoltent, et volent les troupeaux de moutons de la région. Cela entraîne des condamnations, et notamment l’édit de Mérindol (), qui condamne 19 habitants au bûcher, et le village à être rasé. Après plusieurs ambassades du village, grâces et délais accordés par le roi pour qu’ils abjurent leur hérésie, la grâce est refusée le . Le village est entièrement brûlé le , et les habitants qui sont capturés, vaudois convertis au calvinisme, massacrés[26].

    C’est à Mérindol encore que, le , au tout début des guerres de religion, Paulon de Mauvans rallie les soixante églises protestantes de Provence à la conjuration d'Amboise : deux mille hommes sont promis au parti huguenot[27]. Mérindol est l’une des deux places de sûreté, avec Forcalquier, accordées par l’édit de Saint-Germain aux protestants de Provence[28].

    Période moderne

    Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

    La Résistance, la libération

    Le , quatre gendarmes, sur les six qui avaient rejoint le maquis, sont fusillés par l'occupant allemand. Une stèle de trois mètres de haut a été dressée sur le lieu de leur exécution dans le bois de pins qui limite le chemin du Bac[19]. Cette colonne SS légère qui remontait en camion vers Pertuis a aussi fait deux morts au hasard du trajet à La roquette et à l'entrée de Lauris [29].

    Lors de la libération, les allemands ont laissé du matériel sur place faute d'essence, mais ont fait main basse sur des vivres et des vélos.

    Des représailles et des règlements de compte ont été menées aussi conduisant, par exemple, aux meurtres de la maison forestière de la Font de l'Orme où la mère et la fille de 16 ans ont été tuées, le père grièvement blessé pour des soupçons non étayés[29].

    Le chemin du souvenir

    Sur le chemin du souvenir (été 2005).
    En mémoire des Vaudois de Provence morts pour leur foi (l'inscription est un peu effacée).

    En 1977, trois associations (les associations vaudoises d'Allemagne, de France et d'Italie) décident de créer un chemin du souvenir qui voit le jour en 1977. Une pancarte signale que l'inauguration du chemin s'est faite avec des représentants catholiques.

    Ce chemin est devenu aride à partir de l'incendie du mois d'août 1980. En haut du chemin demeurent quelques vestiges du temple protestant.

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie de Mérindol.
    Liste des maires successifs[30]
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1965 mars 1977 Maurice Blampignon    
    mars 1977 mars 1983 Marcel Paviot    
    mars 1983 1984 Claude Meynard    
    1984 juin 1995 François Bonnet-Dupeyron    
    juin 1995 mars 2001 René Dumas DVD  
    mars 2001 mars 2008 Mireille Sueur PCF Retraitée de la fonction publique
    mars 2008 mars 2014 Philippe Batoux PS Retraité de l'enseignement
    Vice-président de la CC Provence Luberon Durance (? → 2014)
    mars 2014 3 juillet 2020 Jacqueline Combe UMP-LR Infirmière libérale
    Vice-présidente de la CA Luberon Monts de Vaucluse (2017 → 2020)
    3 juillet 2020[31] En cours Philippe Batoux PS Retraité de l'enseignement
    4e vice-président de la CA Luberon Monts de Vaucluse (2020 → )

    Écologie et recyclage

    Depuis maintenant (deux ans) Mérindol dispose d'un système de recyclage des déchets de type (couleur jaune) comme le carton, l'aluminium, le papier, le plastique... En distribuant des sacs spéciaux pour récolter ces déchets. Il y a aussi de nombreux conteneurs spécialisés dans le recyclage du verre.

    La commune possède une déchèterie située à côté de la caserne des pompiers sur la route départementale 973.

    Fiscalité locale

    L'imposition des ménages et des entreprises à Mérindol en 2009[32]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)10,82 %0,00 %7,55 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)14,20 %0,00 %10,20 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)41,64 %0,00 %28,96 %8,85 %
    Taxe professionnelle (TP)00,00 %20,97 %13,00 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    Jumelages

     Ötisheim (Allemagne), commune de 4 915 habitants dans l'arrondissement d'Enz dans le Bade-Wurtemberg.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].

    En 2018, la commune comptait 2 147 habitants[Note 3], en augmentation de 7,4 % par rapport à 2013 (Vaucluse : +1,79 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    650621712776825762788814823
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8708608901 128878868795778789
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    759788812693707702671687672
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    7258691 0211 2211 5211 7981 9031 9662 023
    2018 - - - - - - - -
    2 147--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune possède une crèche, une école maternelle et primaire publique[37], les élèves sont ensuite affectés au collège Clovis-Hugues à Cavaillon[38], puis vers le lycée Ismaël-Dauphin à Cavaillon.

    Sports

    On trouve sur la commune un terrain de football, plusieurs terrains de tennis et un boulodrome en plein air.

    Santé

    La commune dispose de deux médecins, d'une pharmacie, d'un kiné, d'un dentiste et d'une infirmière

    Les deux hôpitaux les plus proches sont le centre hospitalier de Cavaillon (19 km) et celui de Salon-de-Provence (20 km)

    Cultes

    • Église paroissiale Sainte-Anne, Monument historique classé[39]
    • Le temple de l'église réformée, à la suite du rétablissement de la liberté de culte, est l’un des premiers, avec celui de Lourmarin, à avoir été reconstruit en 1808.

    Économie

    Agriculture

    La commune produit des vins AOC côtes-du-luberon. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label vin de pays d'Aigues[40]

    Tourisme

    Comme pour l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.

    On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel, qui s'appuie sur le riche patrimoine des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert, qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[41].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Allée de platanes, accès principal au vieux village.
    Pont suspendu sur la Durance.
    • Monuments classés :

    Église paroissiale Sainte-Anne (milieu XVIIIe siècle) (cadastre AH 146) : inscription par arrêté du .

    Pont suspendu franchissant la Durance (ancien) et maison du gardien (également sur commune de Mallemort, dans les Bouches-du-Rhône) (cadastre A 60) : inscription par arrêté du [42].

    Vieux château, site archéologique (XIIIe et XIVe siècle), vestiges découverts et à découvrir composant le castrum du Vieux Mérindol (cadastre A 47, AE 45, 46) : inscription par arrêté du .

    • Autres monuments :

    Beffroi avec horloge publique (seconde moitié du XVIIe siècle).

    Festivités / Manifestations

    Chaque année depuis 1999, le village de Mérindol accueil le Salon des éco-énergies[43]. Ce salon, qui est la plus grande manifestation de Mérindol, s'installe sur le village fin septembre pour la durée d'un weekend.

    Personnalités liées à la commune

    Mérindol au cinéma

    1941 : Après l'orage de Pierre-Jean Ducis avec René Dary, Jules Berry[44].

    1956 : L'Eau vive de François Villiers avec Charles Blavette, Pascale Audret, Andrée Debar, Henri Arius, Milly Mathis. Film tourné également à Cavaillon.

    Héraldique

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    D'azur, à une hirondelle volante en bande d'argent ; et une mer du même, à la pointe de l'écu[45]

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, 1986, , 475 p. (ISBN 2-903044-27-9)
    • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
    • Gabriel Audisio et Jacques Aubery (320 p.), Histoire de l'exécution de Cabrières et de Mérindol, Paris, Paris Eds De, , 295 p. (ISBN 2-905291-35-4)
    • Brice PEYRE, Histoire de Mérindol en Provence, réimpression de l'édition d'Avignon de 1939, Laffite reprints, Marseille, 1971 et 1984

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Robert Bailly, op. cit., p. 266.
    2. Distance sur Mappy
    3. D'après les cartes IGN
    4. par Hebert.m cofondateur du D.I.C.R.I.M
    5. Ce D.I.C.R.I.M ainsi que ceux des autres communes françaises sont consultables gratuitement sur la base de données officielle http://www.bd-dicrim.fr/uploads/84074-merindol-2814.pdf
    6. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
    7. Informations fournies par prim.net.
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Unité urbaine 2020 de Mérindol », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    18. Catherine Lonchambon, « D’une rive à l’autre de la Durance : d’étranges bateaux », in Guy Barruol, Denis Furestier, Catherine Lonchambon, Cécile Miramont, La Durance de long en large : bacs, barques et radeaux dans l’histoire d’une rivière capricieuse, Les Alpes de lumière no 149, Forcalquier 2005, (ISBN 2-906162-71-X), p. 55.
    19. Robert Bailly, op. cit., p. 267.
    20. Pithon-Curt, Histoire, t.III, p. 407.
    21. Germain Butaud, « Villages et villageois du Comtat Venaissin en temps de guerre (milieu XIVe-début XVe siècle) », in Christian Desplat, Les villageois face à la guerre : XIVe-XVIIIe siècle, Actes des XXIIe Journées internationales d’histoire de l’abbaye de Flaran, 8, 9, 10 septembre 2000, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2002, (ISBN 2-85816-603-X), p. 60.
    22. Catherine Lonchambon, op. cit., p. 54.
    23. Jules Courtet, op. cit., p. 221.
    24. "Guide historique du Luberon vaudois", par Gabriel Audisio, page 17, Éditions du Parc naturel régional du Luberon mars 2002
    25. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, lire en ligne)., p. 120.
    26. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, lire en ligne)., p. 122-131.
    27. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, lire en ligne)., p. 211-212.
    28. Jean-Yves Royer, Forcalquier, auto-édition, 1986, p. 51.
    29. Roger, ... Jouve, Roger : une vie de berger entre Durance et Luberon : les mémoires de Roger Jouve, Arnoult Seveau, dl 2016 (ISBN 978-2-7466-9080-6 et 2-7466-9080-2, OCLC 989668544, lire en ligne)
    30. Les maires de Mérindol, sur francegenweb.org
    31. « Philippe Batoux retrouve son fauteuil de maire », Le Dauphiné Libéré, (lire en ligne)
    32. « Impôts locaux à Mérindol », taxes.com.
    33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    37. Enseignement publique primaire en Vaucluse
    38. Carte scolaire du Vaucluse
    39. Notice no PA00082077, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    40. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
    41. Voir Massif du Luberon
    42. Notice no PA00082078, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    43. Site officiel du Salon
    44. Cinéluberon-Apt
    45. Malte-Brun, in la France illustrée, tome V, 1884
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