Louis Vallin

Biographie

Début de carrière

Il fait ses études au collège Louis-le-Grand, et il vient de finir son cours de droit lorsqu'il est appelé sous les drapeaux par la première réquisition. D'abord simple soldat sous le général Luckner, il s'élève de grade en grade jusqu'à celui de chef de bataillon ; mais le 8e bataillon de volontaires de la Marne ayant dû compléter comme les autres les anciens cadres, il redescend, ainsi que les autres officiers, au rang de simple soldat. Attaché ensuite, comme adjoint aux adjudants généraux, à l'état-major du général Hardy, il fait la campagne de Fleurus en 1794 et assiste au siège de Maastricht. Remarqué par le général Marceau, il passe de nouveau par tous les grades jusqu'à celui de chef de bataillon qu'il mérita sur le champ de bataille.

Officier de Napoléon

Le il est nommé colonel du 6e régiment de hussards, où il a d'abord été simple sous-lieutenant. C'est en cette qualité qu'il fait dignement deux grandes et glorieuses campagnes[1] : celle de Wagram en 1809 et celle de Russie en 1812. Promu général de brigade le , après Smorgoni en Biélorussie[2], il commande l'avant-garde du vice-roi d'Italie. il est ensuite nommé commandant en second du 2e régiment des gardes d'honneur, créé en 1813. Commandant d'une brigade de cavalerie des régiments du roi,après la Restauration, il est appelé, au retour de l'île d'Elbe, à commander l'avant-garde des troupes postées sur la Sarre. Après Waterloo il dirige l'arrière-garde de la droite de l'armée jusque sous les murs de Paris et est nommé lieutenant général par le gouvernement provisoire (Commission Napoléon II). Le 1erjuillet 1815 les Prussiens s'étant aventurés à passer la rive droite de la Seine, Vallin, posté dans la plaine de Montrouge, porte les derniers coups à l'ennemi.

Au service du roi

Il suit l'armée sur la Loire après la seconde Restauration ; puis il est employé aux inspections et aux remontes de la cavalerie. En 1822 il commande l'avant-garde de l'armée formée sur les frontières d'Espagne (corps d'observation des Pyrénées, futur armée des Pyrénées). En 1823 il ouvre la campagne sur la Bidassoa. Le de la même année il bat à une faible distance de Talavera le général Jara. Cette campagne lui vaut le titre de grand officier de la Légion d'honneur. Il est ensuite employé dans les inspections de cavalerie et au camp de Lunéville en 1828. Mis en disponibilité en 1830, il est mort dans la retraite le .

État de service

Son portait à la mairie de Châlons en Champagne.

Titres

Distinctions

Honneurs

Armoiries

Figure Blasonnement
Armes du baron Vallin de l'Empire

Écartelé au premier d'or au bonnet de hussard de sable, cordonné d'or pannaché d'argent, au deuxième des barons tirés de l'armée, au troisième de gueules à deux sabres d'argent en sautoir les pointes basses ; au quatrième d'or au cheval cabré de sable.[3]


Armes du vicomte Vallin

Écartelé : au 1, d'or, à un chaco d'infanterie de sable, posé de face, orné et bordé d'or, sommé d'une aigrette d'argent; aux 2 et 3, de gueules, à deux sabres d'argent, garnis d'or, passés en sautoir, les pointes en bas; au 4, d'or, à un cheval cabré de sable.[4]

Ascendance et postérité

Fils de Joseph Edmond Vallin (né en 1743 à Dormans), maître de postes et de Marie Anne Labouret, Louis Vallin avait épousé, le à Paris[5], Saubade Garat (1769-1821), fille aînée du baron Martin Garat (1748-1830), directeur général de la Banque de France. De cette union, il eut deux filles :

  1. Léonie Louise ( † 1853), mariée avec Jules André Borelli de Serres (1804-1873), maire de Mende, dont postérité ;
  2. Marie Louise (née en 1819), mariée avec Louis François Camille Basset de Châteaubourg (1812), auditeur au conseil d'État, Maître de cérémonie de Sa Majesté l'Empereur Napoléon III, introducteur des ambassadeurs, Conseiller général de l'Yonne, Maire de Villeneuve-sur-Yonne, dont postérité.

Notes et références

  1. Michaud|Article=Vallin (Louis, vicomte)|WikisourceMichaud=Vallin (Louis, vicomte)
  2.  : Lieu de départ de Napoléon Ier de la Grande Armée, le 5 décembre 1812 à 22 heures.
    Source
    « Napoleon-1812 », sur home.planet.nl (consulté le )
  3. « BB/29/967 page 212. », Titre de baron, accordé par décret du , à Louis Vallin. Anvers ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
  4. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
  5. Témoin : Napoléon Ier, empereur des Français

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

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