Louis Adan
Louis (dit Louis Émile) Adan, né et mort à Paris (1839-1937), est un peintre et illustrateur français.
Biographie
Louis Adan naît le dans le 2e arrondissement ancien de Paris. Il est fils de l'artiste peintre Hippolyte Benjamin Adan (Paris 1797 - Courbevoie 1876) - élève de Paul Delaroche - et d'Émilie Delarémanichère (Paris 1813 - Courbevoie 1885).
Le , il épouse à la mairie du 10e arrondissement de Paris Marion Adèle Binoche (La Nouvelle-Orléans 1843 - Paris 1923), une cousine par alliance, fille de rentiers.
Il entre à l'école des Beaux-Arts comme élève de François-Édouard Picot et d'Alexandre Cabanel[1].
Son atelier se situe 75 rue de Courcelles. Durant sa longue carrière, il peint des paysages, des scènes de genre, des natures mortes et des aquarelles. Il illustre aussi plusieurs éditions (dont « Un Cœur simple » de Flaubert ; « Fables » de La Fontaine et de Florian ; « Œuvres complètes » d'Alphonse Daudet).
En 1870, il exécute une composition monumentale[2] représentant la Trinité en gloire, mise en place dans le chœur de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul de Courbevoie en 1892. C'est sa seule œuvre religieuse connue.
De 1863 jusqu'à sa mort, il expose à tous les salons[3]. Il obtient :
- une troisième médaille en 1875 ;
- une deuxième médaille en 1882 ;
- une médaille d'or en 1888 ;
- le prix Bonnat en 1931.
Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1892.
Il meurt, presque centenaire, le dans le 8e arrondissement de Paris. Il repose au Cimetière du Père-Lachaise (division 69).
Deux de ses cousins paternels sont également artistes peintres : Louis Félix Adan (Paris 1825 - 1892) et Eugène Xavier Adan (Paris 1826 - 1884).
Sa sœur Marie Adan (Paris 1846 - 1922) épouse le à Courbevoie le peintre Alexis Douillard (Nantes 1835 - Meudon 1905).
Œuvres principales
- La Trinité en gloire encadrée de deux anges thuriféraires adorateurs, toile peinte marouflée, abside de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul de Courbevoie (1870 - mise en place en 1892) ;
- Dernier jour de vente (1875) ;
- La Sortie de l'église de Ciboure (1887), musée des beaux-arts de Pau[4] ;
- La partie de quilles (nd), Musée national du Sport[5] ;
- On attend le parrain (musée d'Alençon) ;
- Le maître de chapelle (musée des Beaux-Arts de Lyon) ;
- Soir d'été (musée de Mulhouse) ;
- Novembre ;
- L'approche de l'hiver ;
- Le brûleurs d'herbe ;
- Le Champ de pommes de terre ;
- L'Abandonnée ;
- Femmes de pêcheurs ;
- dessins pour Les Filles du feu, traduits en eaux fortes par Paul-Edme Le Rat, Librairie des Bibliophiles, 1888 ;
- La Fille du passeur.
Annexes
Notes et références
- Jules Martin, Nos peintres et sculpteurs, graveurs, dessinateurs, Flammarion, 1897 (p. 11).
- la toile mesure de 7 à 8 mètres. La Trinité elle-même mesure 2,25 x 4,50 mètres.
- Nouveau Larousse illustré - Dictionnaire universel encyclopédique, tome 1, page 77.
- Notice no 00980000019, base Joconde, ministère français de la Culture.
- Notice no 50270008091, base Joconde, ministère français de la Culture.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- Bridgeman Art Library
- Musée d'Orsay
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) British Museum
- (en) National Gallery of Art
- (en + nl) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
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