Ligne de Toulouse-Roguet à Sabarat
La ligne de Toulouse-Roguet à Sabarat, également appelée le Tacot de la Lèze est une ancienne ligne du réseau de la compagnie des chemins de fer du Sud-Ouest à voie métrique, parcourant le sud Toulousain vers la vallée de la Lèze.
Ligne de Toulouse-Roguet à Sabarat | |
Ligne de Toulouse à Sabarat via Muret |
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Pays | ![]() |
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Historique | |
Mise en service | [[1905 (jusqu'à Saint-Sulpice-sur-Lèze) dans les chemins de fer|1905 (jusqu'à Saint-Sulpice-sur-Lèze)]] – [[1910 (jusqu'à Pailhès) dans les chemins de fer|1910 (jusqu'à Pailhès)]] |
Fermeture | 1938 |
Concessionnaire | CFSO |
Caractéristiques techniques | |
Écartement | métrique (1,000 m) |
Électrification | Non électrifiée |
Histoire
Le décret du 6 août 1907 promulgué au Journal officiel du déclare d'utilité publique plusieurs lignes locales de tramways[1], approuve les avenants aux conventions passées entre les préfets de la Haute-Garonne et de l'Ariège et la Compagnie de chemin de fer du Sud-ouest concernant la ligne entre Toulouse et Sabarat[2].
La ligne a été ouverte en 1905 de Toulouse à Saint-Sulpice-sur-Lèze ; le tronçon de Saint-Sulpice-sur-Lèze à Pailhès est inauguré en 1910, prolongé jusqu'à Sabarat en 1911[3].
La ligne est fermée en 1938 puis démantelée.
Caractéristiques
Ainsi que quatre autres lignes à destination de Boulogne-sur-Gesse, Cadours, Sainte-Foy-de-Peyrolières et Lévignac[4], la ligne partait de la gare CFSO de Toulouse-Roguet[5] qui était située dans le quartier Saint-Cyprien près de l'avenue Étienne-Billières (emplacement de l'actuelle cité Roguet, n°2 rue de Gascogne) entre les actuelles stations de métro Patte d'Oie et Saint-Cyprien – République. Elle longeait pour l'essentiel des routes existantes. Son terminus était à Sabarat, en Ariège, dans la vallée de l'Arize à l'issue d'un parcours de 76 km sans ouvrage d'art important (la Garonne était franchie à Muret sur le pont routier préexistant[6]). La ligne longeait en grande partie la route[6].
Tracé
La ligne était longue de 76 km[3].
Elle desservait le quartier toulousain de Saint-Simon et les communes de Cugnaux, Seysses, Muret, Beaumont-sur-Lèze, Saint-Sulpice-sur-Lèze et entrait en Ariège à Lézat-sur-Lèze, puis Saint-Ybars, Le Fossat, Artigat, Pailhès avec le franchissement du col de Menay (367 m) en site propre vers la vallée de l'Arize avant le terminus à Sabarat qui constituait une interconnexion avec la ligne de Carbonne au Mas-d'Azil également exploitée par la CFSO. Plusieurs haltes dotées d'un abri existaient comme à Eaunes, Pellepoix[6]...
Vestiges
Plusieurs gares rénovées en habitation sont visibles par exemple à Beaumont-sur-Lèze, Saint-Sulpice-sur-Lèze, Le Fossat, Sabarat[6]...
Notes et références
- Bulletin des lois de la République française : no 50391 - Déclarant d'utilité publique l'établissement de plusieurs lignes de tramways dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Ariège (tramways dits des vallées de la Lèze et de l'Ariège), p. 1581-1588
- Journal officiel de la République française, 39e année, no 224, 20 août 1907, p. 6014-6016
- « Liste des chemins de fer secondaires | FACS », sur www.facs-patrimoine-ferroviaire.fr (consulté le )
- http://trainscfso.free.fr/toulouseroguet.html
- Mathieu Arnal, « Patrimoine. La gare Roguet, l’oubliée de Saint-Cyprien », Actu Toulouse, (lire en ligne).
- « Route du tacot de la Lèze », sur www.inventaires-ferroviaires.fr (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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