Ligne de Champillet - Urciers à Lavaufranche

La ligne de Champillet - Urciers à Lavaufranche est une ancienne ligne de chemin de fer française à voie normale entièrement fermée. Elle reliait la gare de Champillet-Urcier, dans l'Indre, à celle de Lavaufranche, dans la Creuse.

Ligne de
Champillet - Urciers à Lavaufranche
Pays France
Villes desservies Boussac
Concessionnaires Vendée (1874 1878)
État (Non concédée) (1878 1883)
PO (1883 1937)
SNCF (1938 1997)
RFF (1997 2014)
SNCF (depuis 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 699 000
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies Anciennement à voie unique
Trafic
Trafic aucun

Elle constituait la ligne n°699 000 du réseau ferré national.

La section de Boussac à Lavaufranche, d'une longueur de km, fut la plus longtemps exploitée. Bien que sans trafic depuis 1992, celle-ci fut fermée le par Réseau ferré de France en vue de la création d'une voie verte.

Histoire

La ligne, considérée comme un embranchement de la ligne de Tours à Montluçon, est concédée à la Compagnie des chemins de fer de la Vendée par une loi le [1].

Par un décret du , les lignes concédées à la Compagnie des chemins de fer de la Vendée sont placées sous séquestre[2]. Toutefois, un décret du même jour accorde un crédit extraordinaire à l'administration du séquestre pour la poursuite des travaux de la ligne de Tours à Montluçon[3].

Une convention signée, le , entre la Compagnie des chemins de fer de la Vendée et l'État prévoit le rachat du réseau de la compagnie par ce dernier. Cette convention est approuvée par une loi le [4].

La ligne est cédée par l'État à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[5].

La section de Champillet - Urciers à Boussac (PK 311,990 à 342,527) est déclassée par décret le [6].

Notes et références

  1. « N° 3133 - Loi relative à la concession à Compagnie des chemins de fer de la Vendée du chemin de fer de Tours à Montluçon : 24 mars 1874 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 8, no 208, , p. 949 - 952 (lire en ligne).
  2. « N° 6049 - Décret qui place sous séquestre les lignes formant le réseau de la Compagnie des chemins de fer de la Vendée : 9 juin 1877 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 14, no 343, , p. 526 - 528 (lire en ligne).
  3. « N° 6050 - Décret qui ouvre au ministre des Travaux publics, sur l'exercice 1877, un crédit extraordinaire pour l'administration du séquestre et la continuation des travaux sur la ligne du chemin de fer de Tours à Montluçon : 9 juin 1877 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 14, no 343, , p. 528 - 529 (lire en ligne).
  4. « N° 7065 - Loi qui, 1° incorpore divers chemins de fer d'intérêt local dans le réseau d'intérêt général ; 2° approuve des conventions passées entre le ministre des Travaux publics et diverses Compagnies de Chemin de fer : 18 mai 1878 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 16, no 395, , p. 801 - 823 (lire en ligne).
  5. « N° 14217 - Loi qui approuve la convention passée, le 28 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la compagnie des chemins de fer de Paris à Orléans : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834, , p. 352 - 359 (lire en ligne).
  6. « Décret no 54-1099 du 12 novembre 1954 portant déclassement de certaines lignes et sections de lignes de chemin de fer d’intérêt général », Journal officiel de la République Française, , p. 10676-10677 (ISSN 0373-0425, lire en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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