Les Estables
Les Estables est une commune française située dans le département de la Haute-Loire, aux confins du Velay et du Vivarais. Le village est entouré du mont Mézenc (1 753 mètres) et du mont d'Alambre (1 691 mètres). Le village attire en hiver de nombreux touristes notamment grâce à sa station de ski. L'été, c'est le tourisme vert qui prend le relais.
Ne doit pas être confondu avec Estables.
Les Estables | |||||
![]() Le village des Estables et son église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Loire | ||||
Arrondissement | Le Puy-en-Velay | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal | ||||
Maire Mandat |
Philippe Brun 2020-2026 |
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Code postal | 43150 | ||||
Code commune | 43091 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Establains, Establaines | ||||
Population municipale |
328 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 9,7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 54′ 19″ nord, 4° 09′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 1 033 m Max. 1 749 m |
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Superficie | 33,94 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Mézenc | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Situé à une altitude de 1 343 mètres, Les Estables est le plus haut chef-lieu de commune du Massif central.
Urbanisme
Typologie
Les Estables est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,9 %), forêts (26,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,4 %), zones urbanisées (0,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 420, alors qu'il était de 396 en 2013 et de 388 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 36,8 % étaient des résidences principales, 54,2 % des résidences secondaires et 9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 66,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 32,9 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements aux Les Estables en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (54,2 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,2 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Les Estables[I 1] | Haute-Loire[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 36,8 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 54,2 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 9 | 12,4 | 8,2 |
Histoire


Un jeune géomètre, qui effectuait des relevés dans la région pour les cartes de Cassini, a été battu à mort par des villageois qui le suspectaient de sorcellerie dans les années 1740[8].
Toponymie
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2018, la commune comptait 328 habitants[Note 2], en diminution de 2,09 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments


- Le mont Mézenc (prononcer : "mézin"), point culminant de la Haute-Loire (1 753 m).
- Le mont d'Alambre.
- Le mont Cholet.
- Col de la Croix de Peccata (1 569 m) second col routier le plus haut du Massif central, le point routier le plus haut de la Haute-Loire.
- Col de la Croix de Boutières, situé en Ardèche, est le plus haut col du département avec ses 1 506 m d'altitude.
- Musée de la dentelle dans la maison de béate de la Vacheresse.
Tourisme

Outre le musée cité ci-dessus, le village accueille une station de ski et de tourisme vert, dite station du Mézenc[15].
L'hiver, on y pratique :
- le ski de fond (vaste domaine de tous niveaux),
- le ski de randonnée nordique (traversée de la montagne ardéchoise[16]),
- le ski alpin (3 pistes vertes, autant de bleues, une rouge et une noire),
- sans compter raquettes, snowkite, traîneau à chiens, parapente à ski…
L'été, la randonnée pédestre est largement pratiquée, tout comme le vélo tout-terrain.
Personnalités liées à la commune
- Jacques-Antoine de Chambarlhac de Laubespin ( - Les Estables ✝ - Paris), général d'Empire[17].
- Aimé Grasset, pionnier de l'aviation, 1888-1924.
Bibliographie
- Roger Nicolas, L’architecture rurale sur le plateau du Mézenc : in Cahiers de la Haute-Loire 1980, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne)
- Bernard Rivet, Philibert Barbasto, muletier des Estables au XVIe siècle : in Cahiers de la Haute-Loire 1991, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire,
- Ernest Ribbes, Jacques Antoine de Chambarlhac, futur général de division avec les bataillons de volontaires de la Haute-Loire en Savoie en 1793 : in Cahiers de la Haute-Loire 1994, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire,
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Site de l'Insee
- « Chiffres clés - Logement en 2018 aux Les Estables » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 aux Les Estables - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 aux Les Estables - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Graham Robb, The Discovery of France, (ISBN 978-0-393-05973-1, lire en ligne), 5.
- Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Les noms de lieux de la Haute-Loire : D'où vient le nom de mon village ?, Bordeaux, Editions Sud-Ouest, .
- Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 27 août 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Le site de la station du Mézenc
- Michel Fonovich (photogr. Olivier Mathis), « Dans les traces ardéchoises » [html], Une saison en hiver, sur liberation.fr, Libération, .
- Ernest Ribbes, Jacques Antoine de Chambarlhac, futur général de division avec les bataillons de volontaires de la Haute-Loire en Savoie en 1793 : in Cahiers de la Haute-Loire 1994, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire,
Liens externes
- Les Estables sur le site de l'Institut géographique national
- Office de Tourisme intercommunal du Pays du Mezenc et de la Loire Sauvage
- Le site de la station du Mézenc
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