Le Temple-de-Bretagne

Le Temple-de-Bretagne est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Pour les articles homonymes, voir Le Temple.

Le Temple-de-Bretagne

Monument aux morts 14-18.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Nantes
Intercommunalité Communauté de communes Estuaire et Sillon
Maire
Mandat
Pascal Martin
2020-2026
Code postal 44360
Code commune 44203
Démographie
Gentilé Templiers
Population
municipale
2 006 hab. (2018)
Densité 1 166 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 19′ 44″ nord, 1° 47′ 20″ ouest
Altitude Min. 77 m
Max. 90 m
Superficie 1,72 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Vigneux-de-Bretagne
(banlieue)
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Blain
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Le Temple-de-Bretagne
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Le Temple-de-Bretagne
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Le Temple-de-Bretagne
Géolocalisation sur la carte : France
Le Temple-de-Bretagne
Liens
Site web Site de la mairie

    C'est la plus petite commune de la Loire-Atlantique pour la superficie.

    Géographie

    Situation de la commune du Temple-de-Bretagne dans le département de la Loire-Atlantique.

    Le Temple-de-Bretagne est situé sur le Sillon de Bretagne, à 20 km au nord-ouest de Nantes.

    Les communes limitrophes sont Fay-de-Bretagne, Vigneux-de-Bretagne, Cordemais et Malville.

    Selon le classement établi par l'Insee en 2010, Le Temple-de-Bretagne est une commune urbaine monopolarisée qui fait partie de l'aire urbaine de Nantes et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 799 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blain », sur la commune de Blain, mise en service en 1989[7] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 831 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945 et à 21 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Temple-de-Bretagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vigneux-de-Bretagne, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 7 997 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (49,2 %), zones agricoles hétérogènes (33,6 %), terres arables (12,9 %), prairies (4,4 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le territoire du Temple-de-Bretagne s'appelait primitivement Maupertus. Le nom de la localité est attesté sous la forme Maupertus en 1189[24], Temple-Mauperthuis au XIIe siècle[25], Templum en 1254 [24].

    Le nom de Temple-de-Bretagne vient de l'ordre du Temple[25].

    Après la dévolution des biens de l'ordre du Temple, leurs possessions passent aux Hospitaliers et sont vendus en 1792. C'est en 1871 que la municipalité décide de changer le nom de la commune en « Le Temple-de-Bretagne »[25].

    Templ-Breizh en breton[24].

    Histoire

    En 1917 l’abbé P. Grégoire publia une brochure intitulée : Une bourgade de la Loire Inférieure, Le Temple de Bretagne.

    À cinq lieues de Nantes, sur le grand chemin de Vannes après avoir traversé à mi-distance environ la bourgade de Sautron, le voyageur en rencontrait une autre, où la poste faisait son premier relais à l’hôtel du Lion d’Or. De toute nécessité il fallait y faire halte.

    L’hôtel du Pigeon Blanc, qui n’est plus qu’une ruine à présent, était primitivement, sans doute, le seul relais pour les chevaux de poste. Il borde l’ancien chemin. Ce chemin dépavé, mal entretenu, qui formait en grande partie la limite de la paroisse partait de la croix du commandeur, contournait les maisons du bourg, passait à la Pionnerie, rasant le bois et longeant la fontaine Moret. De la route de Cordemais, il allait rejoindre la route actuelle au-dessus du village de la Mariaudais. C’était cela le Maupertuis ou mauvais passage du XVIIe siècle, on l’abandonna et l’on traça en ligne droite une large voie dans la traverse du bourg. L’hôtel du Pigeon Blanc se trouvait par là-même délaissé. Aussi construisit-on à gauche dès l’entrée du village, en venant de Nantes, l’hôtel du Lion qui s’appela plus tard du Lion d’Or ; cette maison, désaffectée depuis longtemps, porte la date de 1602. Elle a grand air et se trouve en retrait de la route, laissant devant elle un vaste espace pour les voyageurs et les diligences. L’hôtel du « Sillon de Bretagne », construit au XIXe siècle, masque cette vielle maison hélas récemment détruite. À côté et dans le même alignement il en est une autre qui paraît plus ancienne et où pendait, dit-on, l’enseigne du Pélican.

    Pour faire revivre la bourgade telle qu’elle pouvait l’être en ces siècles passés, il faudrait raconter une relation écrite par un voyageur de ce temps-là, François-Nicolas Baudot Dubuisson-Aubenay, ce touriste du XVIIe siècle qui visita la province en malle-poste et à cheval passa certainement au Temple. D’après son Itinéraire de Bretagne (1636), en venant de Vannes, il fit halte à Pontchâteau et à Coislin en Campbon et nous dit qu’en traversant la chaussée de l’étang de Malville, il reprit au Temple le grand chemin de Nantes, mais il n’ajoute rien, bien qu’il se plaise à décrire les endroits où il passe. Jouvain, un autre voyageur de la même époque, dans son Voyage en Bretagne (1672), parle du chemin de Nantes à Brest par Vannes ; il admire les maisons de campagne qui entourent la ville et il poursuit : « Il faut passer une grande plaine qui ne produit rien jusqu'à Sotteron (Sautron), paroisse à deux lieues et quelque, peu de bois avec des Landes où est le Temple ; ensuite nous traversâmes une campagne de 5 lieues de long qui finissent à Pontchâteau ». Voilà tout ce que les voyageurs d’autrefois nous font connaître.

    Rappelons en terminant cette monographie Comment le Temple Maupertuis devint le Temple de Bretagne. Pendant la Révolution, dans les actes publics, on supprime la dénomination de Maupertuis. Demanda-t-on à la Convention d’être légalement autorisée à le faire ? Nous n’avons point trouvé de décret, et pourtant on sait quels noms furent imposés à toutes les localités dont le nom rappelait l’Ancien Régime ou la religion. Ce que nous savons c’est que la municipalité dans sa séance du 10 messidor an VIII (), décida que l’on appellerait la commune par ce simple mot : « Le Temple ».

    Cependant on s’aperçut plus tard qu’il pouvait y avoir confusion avec bien d’autres localités en France, d’anciennes commanderies qui portaient le même nom. On eut l’idée d’ajouter « de Bretagne » comme cela se fit pour la commune voisine de Fay. Toutefois, cette dénomination n’avait rien d’officiel. À l’époque de l’établissement du réseau télégraphique, la municipalité déclara à la commission chargée d’établir les services de correspondance que depuis longtemps la commune s’appelait « Le-Temple-de-Bretagne ». D’après cette déclaration du , le sous-préfet de Saint-Nazaire enquêta sur l’affaire, et au mois suivant, le , le conseil se prononça nettement pour garder cette nomination qui fut approuvée par le décret présidentiel du de l’année suivante.

    Maupertuis n’est donc plus aujourd’hui qu’un mauvais souvenir, et rien ne saurait le rappeler. Les habitants du Temple, affables et hospitaliers ont fait de leur localité un lieu où l’on n’a plus besoin pour sa sécurité des Hospitaliers ni de braves gendarmes.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Toutes les informations sont tirées d'une brochure intitulée : Une bourgade de la Loire Inférieure, Le Temple de Bretagne de l’abbé P. Grégoire publiée en 1917.

    Cette petite localité était une ancienne commanderie, où les chevaliers de Terre Sainte s’étaient établis pour protéger les passants contre les malfaiteurs embusqués dans les broussailles des landes et des bois. Aussi nos pères avaient-ils appelés cet endroit Le Temple Maupertuis (mauvais passage), tant à cause de son origine que de sa situation. Au siècle dernier et même de longtemps il n’en était plus ainsi : la route rectifiée, la forêt abattue, les landes défrichées tout était changé.

    Il faut arriver en 1182 (mais on pense que le temple existait bien avant cette date) pour trouver un texte qui fasse mention de cet établissement. La charte dont il s’agit, attribuée au duc Conan IV qui mourut en 1166 doit être regardée comme apocryphe ; cependant elle garde toute sa valeur pour la date qu’elle porte. On y relate toutes les possessions des Templiers. Entre autres est celle-ci : Molendina de Maupertuis. Il y avait donc là appartenant aux Templiers dès cette époque reculée, des moulins.

    Mais une autre pièce d’archive est plus explicite. Le , un chevalier croisé du pays Nantais, Philippe de Vigneux, se trouvant en Palestine, au camp de l’armée assiégeant Damiette, « fait don à Dieu, à la bienheureuse Vierge Marie et aux frères de la milice du Temple de Salomon pour le salut de son âme, de tous les droits de pacage et coutumes lui appartenant au village des dits frères de Maupertuis. » Il fit cette donation en présence de plusieurs compagnons d’armes, en particulier Chautard de Rougé et Rosselin de Sion. Ce document est si authentique que les habitants du Temple jouirent de ces droits jusqu’à la Révolution.

    Dans le chartier du Temple et des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, plus de mention de Maupertuis jusqu’à la date de 1580. De cette époque est un aveu du commandeur de Nantes affirmant « avoir une haute justice qu’il exerce au bourg du Temple Maupertuis et y jouir des droits de moulins et de coutumes et lui appartenir aussi de pouvoir de preste la cure et la paroisse de St Léonard du Temple Maupertuis, ladite église et son presbytère se trouvant en son fief et fondé par luy ».

    La possession était de minime importance car le rôle entier de la paroisse était de 20 Fr par denier, plus cinq chapons et deux poules, payables à la Toussaint et à Pâques. Mais le fief du commandeur s’étendait dans les paroisses voisines : Malville, Quilly, Guenrouët, Campbon et Prinquiau. Il y avait aussi le droit de lever des dîmes dans toute la paroisse du Temple.

    Le domaine de la commanderie se composait ainsi : « au bourg un bois de haute futaie de quatre journaux, ailleurs neuf journaux de terres labourable, 400 journaux de landes et communs, où les gens du commandeurs font pasturer leur bestail ».

    L’église paroissiale de Saint-Léonard aurait-elle été le premier centre religieux de Maupertuis ? Nous serions portés à croire que ce fut la petite chapelle dite de Notre-Dame-de-Toutes-Vertus. Le culte de la Sainte Vierge étant dans la tradition de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, il se peut que les Hospitaliers eussent d’abord élevé ce modeste sanctuaire en l’honneur de leur patronne, avant de construire une église dédiée à saint Léonard, patron des prisonniers.

    Une vieille chronique rapporte qu’à la suite d’une expédition sur les côtes barbaresques, on ramena au pays beaucoup de prisonniers maures et bédouins qu’on employa au défrichement des landes et qui se mêlèrent plus tard à la population indigène par mariage.

    Cette chapelle de Toutes Vertus qu’entourait autrefois un cimetière et auprès de laquelle il y avait une fontaine vénérée, (celle-ci se voit encore mais semble négligée) porte le cachet du XVIe siècle, avec des remaniements qui la défigurent en partie. À côté d’elle on remarquera de vielles masures et en particulier une très ancienne construction, sur le chemin du cimetière, qui porte le nom d’Ermitage. Cette maison n’aurait-elle pas été primitivement la maison du desservant ou du gardien de la chapelle ?

    L’église Saint-Léonard, pauvre et petite telle que vous l’avez vu en 1830 formait une simple nef entourée d’un petit cimetière. On voit au pied du mur de l’abside un puits (une pompe actuellement) qui sert encore à la population du bourg : il doit dater de la construction primitive, selon l’usage d’autrefois.

    La seigneurie du Temple Maupertuis, annexe de Sainte-Catherine et de Saint-Jean n’existait plus au XVIIe siècle.

    Les Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem y avaient droit de haute justice, de moulins et autres privilèges féodaux. On nomme encore dans le pays un pré de la justice situé à gauche en entrant dans le bourg par la route de Nantes, entre la route actuelle et le vieux chemin ; la potence devait s’y élever et les condamnés qu’on exécutait après jugement avait là leur sépulture.

    Une très vieille croix, qu’on appelle la « Croix du commandeur », bordant le chemin et le pré que nous venons de mentionner, se dresse toujours aux yeux des passants. À son pied on aurait trouvé des ossements humains ; elle a perdu un bras qu’un véhicule aurait, dit-on, brisé.

    Le cadastre indique la place du four banal et de la fuye qui devait se trouver entre le presbytère actuel et l’église.

    On remarque au bout du bourg et du même côté de la route une vieille habitation qui semblerait remonter au temps de l’établissement des Templiers ou du moins des Hospitaliers : on l’appelle la Cour. Il est vraisemblable qu’elle fut manoir de l’Ordre. Dans la suite elle devint une maison noble. Aujourd’hui elle est un peu défigurée mais elle existe dans sa totalité, hormis une tour qui se trouvait derrière le manoir et qui existait encore en 1917.

    Un point d’histoire qu’il aurait été agréable d’éclaircir, c’est de savoir à quelle date les Hospitaliers ont abandonné leur poste de Maupertuis. Sans doute les Templiers y ont pris leur établissement et certainement leur héritiers durent-ils continuer la sauvegarde de ce passage dangereux. Si au début du XVIIe siècle le manoir de la cour ne servait plus que de résidence à des particuliers, c’est que le poste de police n’existait plus et que les Hospitaliers avaient fait abandon d’une partie de leurs droits seigneuriaux, ne gardant que les revenus et les redevances. En 1656, Daniel de Mailly, chevalier de Malte, signe au bas d’un acte de baptême sur le registre de Vigneux. Il ne faut pas en conclure qu’il habitait au Temple, mais plutôt qu’il était en tournée de visite, selon les prescriptions de la règle de Malte.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'hermine à la croix templière haussée, alésée, mouvant de la pointe, au bras senestre brisé, peinte au naturel.
    Commentaires : La croix représentée est la Croix du Commandeur de la ville. Cette croix a perdu un bras, qu'un véhicule aurait brisé. L'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par Olivier Cruau et Y. Soudy (délibération municipale en 1995).

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1812 1821 Jean Rebondin    
    1821 1829 Rémi Nicaise    
    1829 1831 Jean Rebondin    
    1831 1834 Pitre Sengstack    
    1834 1841 Pierre Marand    
    1841 1860 Germain Raymond    
    1860 1865 Pierre Lebreton    
    1865 1871 Pierre Cabas    
    1871 1874 Pierre Marand    
    1874 1876 Pierre Ripoche    
    1876 1878 Pitre Sengstack    
    1878 1884 Pierre Marand    
    1884 1887 Pierre Ripoche    
    1887 1892 Jean Pouplard    
    1892 1895 François Bernard    
    1895 1901 Jean Pouplard    
    1902 1903 François Bernard    
    1903 1904 François Bousseau    
    1904 1908 Pierre Poujade    
    1908 1912 Joseph Bonnet    
    1912 1919 François Bousseau    
    1919 1934 Arthur Bernard de Lajartre   officier de cavalerie, éleveur de chevaux de course
    1934 1965 Joseph Bonnet    
    1965 1989 Joseph Legoux    
    1989 2001 Alexandre Pellerin    
    2001 2008 Michel Anizan Sans étiquette agent EDF retraité
    2008 2014 Dominique Uberti Divers gauche sans profession
    2014 En cours Pascal Martin Sans étiquette chargé de sécurité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Budget

    Évolution de l'endettement (en milliers d’€)[26]
    Évolution de la fiscalité
    Taxe d'habitation 16,68 % 17,18 % 17,35 % 17,52 % 17,69 % 17,69 % 17,69 %
    Foncier bâti 16,34 % 16,83 % 17,00 % 17,17 % 17,34 % 17,34 % 17,34 %
    Foncier non bâti 38,81 % 39,97 % 40,36 % 40,36 % 40,76 % 40,76 % 40,76 %
    Taxe professionnelle 0,00 % 0,00 % 0,00 % 0,00 % 0,00 % 0,00 % 0,00 %
    2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].

    En 2018, la commune comptait 2 006 habitants[Note 6], en augmentation de 7,1 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +6,31 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    331302337508610510558615616
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    557579578556524517547569578
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    494504497429412402372377435
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    5395196121 0091 4201 5571 7681 7981 828
    2013 2018 - - - - - - -
    1 8732 006-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,1 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[31],[32],[33].

    Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,2 % contre 48,4 % au niveau national et 48,7 % au niveau départemental)[31],[32],[33].

    Pyramide des âges du Temple-de-Bretagne en 2013 en pourcentage[31]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,3 
    2,5 
    75 à 89 ans
    4,5 
    10,8 
    60 à 74 ans
    12,0 
    19,7 
    45 à 59 ans
    20,2 
    23,7 
    30 à 44 ans
    24,5 
    15,7 
    15 à 29 ans
    15,3 
    27,5 
    0 à 14 ans
    23,1 
    Pyramide des âges de la Loire-Atlantique en 2013 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,3 
    5,8 
    75 à 89 ans
    9,1 
    13,5 
    60 à 74 ans
    14,6 
    19,6 
    45 à 59 ans
    19,2 
    20,8 
    30 à 44 ans
    19,6 
    19,4 
    15 à 29 ans
    17,7 
    20,5 
    0 à 14 ans
    18,5 

    Lieux et monuments

    • Site du bourg au point culminant du Sillon de Bretagne (91 m)
    • La chapelle Notre Dame de toutes Vertus[34]
    • La Croix du Commandeur
    • Le monument aux morts de 14-18 et 39-45 se situe près de l'église paroissiale. La liste des soldats ayant succombé lors des 2 guerres se trouve sur le relevé no 29972 du site MémorialWebGen

    Fête

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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