Le Plessis-Dorin
Le Plessis-Dorin est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire. La commune est limitrophe des départements de la Sarthe et d'Eure-et-Loir.
Pour les articles homonymes, voir Le Plessis et Dorin.
Le Plessis-Dorin | |||||
Mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loir-et-Cher | ||||
Arrondissement | Vendôme | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Collines du Perche | ||||
Maire Mandat |
Carol Gernot 2020-2026 |
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Code postal | 41170 | ||||
Code commune | 41177 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
165 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 05′ 25″ nord, 0° 51′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 131 m Max. 249 m |
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Superficie | 14,19 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Perche | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Localisée au nord du département, la commune fait partie de la grande région du Perche, région naturelle accidentée composée de vallons, de plateaux, de collines, de crêtes et de vallées.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 36 en 1988, à 13 en 2000, puis à 11 en 2010.
Avec 167 habitants en 2017, la commune fait partie des 29 communes les plus faiblement peuplées de Loir-et-Cher.
Géographie
Localisation et communes limitrophes
La commune du Plessis-Dorin se trouve au nord du département de Loir-et-Cher, dans la région du Perche[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 65,4 km de Blois[3], préfecture du département, à 36 km de Vendôme[4], sous-préfecture, et à 23,8 km de Savigny-sur-Braye, chef-lieu du canton du Perche dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vibraye[6].
Les communes les plus proches sont[7] : Saint-Avit (3,7 km), Chapelle-Guillaume (4 km)(28), Melleray (5 km)(72), Oigny (5,3 km), Montmirail (5,8 km)(72), Souday (5,8 km), Arville (6,8 km), Saint-Agil (7,5 km) et Gréez-sur-Roc (7,6 km) (72).
Le Plessis-Dorin se trouve dans la région naturelle du Perche, à cheval sur la « frontière » entre quatre départements (Loir-et-Cher, Eure-et-Loir, Sarthe et Orne) et trois régions (Centre, Pays de la Loire et Basse-Normandie). La commune n'est toutefois pas réellement limitrophe du département de l'Orne et de la région Basse-Normandie. Sur toute sa façade nord, la commune est bordée par ce qui subsiste de la forêt de Montmirail.
La municipalité est située à environ 140 km au sud de Paris, 85 km à l'ouest d'Orléans et 65 km au nord-ouest de Blois. Par sa superficie, la commune arrive au 903e rang, sur les 1 842 communes de la région Centre. L'altitude moyenne de la commune est de 190 m[8].
Lieux-dits et écarts
Les Barrières, Beaulieu, Bel-Air, la Borde (à cheval sur la commune de Saint-Avit), la Borde Bruyère, le Bourg, la Bretêche, le Buisson, les Caillots, le Carré, Chiloup (à cheval sur la commune de Saint-Avit), les Chopinières, les Cinq Dames, la Coquetterie, la Daniellerie, la Forterie, les Fraiches, le Frémont, Germené, la Gouttière, la Grande Fauvellière, la Herserie, le Haut Bois, la Maison Neuve, le Marchais, les Masnières, Olivet, la Perrière, la Pépinière, le Petit Beauchêne, le Petit Boisvinet, les Pinotières, le Terrier, la Tranquillité, Tressé, la Tuilerie, la Vallée Basin, la Vallée d'Enfer, les Vaucary et la Verrerie.
Hydrographie
La commune est drainée par le Couétron (0,295 km), la Pinterie et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10,24 km de longueur totale[9].
Le Couétron traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 16,9 km, il prend sa source dans la commune de La Fontenelle (41) et se jette dans la Braye à Valennes (72), après avoir traversé 4 communes[10]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[11].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11 °C |
La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[12]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal duPlessis-Dorin comprend une ZNIEFF[13] : la « Vallée du Couëtron » (850,64 ha)[14].
Urbanisme
Typologie
Le Plessis-Dorin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Le Plessis-Dorin possède un Plan local d'urbanisme et un Plan d'occupation des sols[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[9].
Planification
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[21],[22].
En matière de planification, la commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[23]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la Communauté de communes des Collines du Perche a été prescrit le [24].
Habitat et logement
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Plessis-Dorin en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (42 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,0 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74,7 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 % pour la France entière.
Le Plessis-Dorin[25] | Loir-et-Cher[26] | France entière[27] | |
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Résidences principales (en %) | 49,3 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 42,0 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 8,7 | 7,5 | 8,1 |
Risques majeurs
Le territoire communal duPlessis-Dorin est vulnérable à différents aléas naturels : ), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)11 avril 202011 avril 2020 Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[28],[29].
Risques naturels
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[28]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[30]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[31].
Risques technologiques
Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
Histoire
Préhistoire
- En 1929, des silex taillés et une hache polie sont découverts ; ils sont déposés au musée de Vendôme[33].
Antiquité
Dans les îles, les traces d'une motte gauloise attestent de l'occupation des lieux dès la plus haute antiquité[33].
La voie romaine qui traversait le village permettait de joindre Le Mans et Châteaudun[33].
Temps modernes
François Ier se fournissait en carpes des étangs de Boisvinet, pour sa table[33].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune duPlessis-Dorin est membre de la Communauté de communes des Collines du Perche, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [36].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton du Perche depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[37] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[38].
- Le Plessis-Dorin dans l'intercommunalité en 2016.
- Le Plessis-Dorin dans l'arrondissement de Vendôme en 2016.
- Le Plessis-Dorin dans le canton du Perche en 2016.
Conseil municipal et maire
Le conseil municipal du Plessis-Dorin, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[39] avec listes ouvertes et panachage[40]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[41].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].
En 2018, la commune comptait 165 habitants[Note 4], en diminution de 6,78 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
En 2007, le village compte 88 foyers, dont 32 constitués d'une personne seule (vingt hommes et douze femmes), 44 couples sans enfants et douze avec enfants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (45,5 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est plus nombreuse que la population féminine (50,8 %, contre 48,4 % au niveau national et 48,6 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune, par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
Logement
En 2007, la commune compte 196 logements (187 en 1999[8]), dont 97 résidences principales, 71 résidences secondaires et 28 inoccupées. Il y a 192 maisons individuelles et trois appartements. Sur les 97 résidences principales, 82 sont occupées par leurs propriétaires, treize sont en location et deux occupées à titre gratuit.
1 | 1 |
2 | 11 |
3 | 26 |
4 | 21 |
5 et plus | 37 |
72 habitations (37 %) disposent d'au moins une place de stationnement. En 2001, le prix de l'immobilier s'établit à 1 800 €.m-2 pour une maison individuelle[50].
Logement, en 2007. Occupation des habitations principales. - Nombre de pièces des logements, en 2007
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste (XIIe et XVIe siècles, bâtie en « grès roussard », fréquent dans toute cette région), édifice non protégé en tant que « monument historique ». Collection d'objets mobiliers (à vocation immeuble) :
- Fonts baptismaux en pierre, supposés du XVIe siècle.
Classement au titre des monuments historiques le 17 mars 1971. - Ensemble des maître-autel, tabernacle et retable, table de communion, deux sièges d'officiant, chaire à prêcher, banc-d'œuvre et meuble buffet encastré, bancs de la nef, tribune, boiseries des fonts baptismaux, lambris, datés des XVIIe et XVIIIe siècles.
Classement au titre des monuments historiques le 17 mars 1971. - Statue de sainte Apolline avec les tenailles qui ont servi à lui arracher les dents[51].
- Fonts baptismaux en pierre, supposés du XVIe siècle.
- L'église.
- Monument aux morts.
- Fonts baptismaux.
- Chaire à prêcher.
- Sainte Apolline.
Héraldique
|
Les armoiries du Plessis-Dorin se blasonnent ainsi : |
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Transports
Le Plessis-Dorin est traversée par la ligne Atlantique du train à grande vitesse, ligne qui est franchie par les habitants au moyen de trois ponts et de deux tunnels (dont un pour un ruisseau).
56 foyers sont équipés d'une automobile, 33 de deux ou plus.
Le village est accessible à partir de la route départementale 927, aux Cinq Dames[52].
Économie
Secteurs d'activité
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées au Plessis-Dorin selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[53] :
total | % com (% dep[54]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
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Ensemble | 24 | 100,0 (100) | 19 | 5 | 0 | 0 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 7 | 29,2 (11,8) | 4 | 3 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 2 | 8,3 (6,5) | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Construction | 2 | 8,3 (10,3) | 1 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 12 | 50,0 (57,9) | 12 | 0 | 0 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 2 | 8,3 (17,5) | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 1 | 4,2 (13,5) | 0 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (12 entreprises sur 24) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (29,2 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 24 entreprises implantées au Plessis-Dorin en 2016, 19 ne font appel à aucun salarié et 5 comptent 1 à 9 salariés.
Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[55].
Emploi
En 2007, la population en âge de travailler (âgée de 15 à 64 ans) s'élève, au Plessis-Dorin, à 111 personnes (58,7 % de la population), dont 73 actives (66 %, contre 64 % en 1999) et 38 inactives (34 %). Parmi les personnes actives, 64 (88 %) ont un emploi (37 hommes et 27 femmes) et 9 (12 %) sont au chômage (5 hommes et 4 femmes). Sur les 38 inactifs, 21 sont à la retraite, deux sont étudiants et les quinze autres sont classés comme « autres inactifs ».
Activités économiques
Une verrerie a fonctionné pendant plusieurs siècles, du Moyen Âge jusqu'au début des années 1950, dans la clairière dite de la Verrerie, alimentée par les réserves de bois fournies par la forêt de Montmirail. Une forte proportion de la population locale a servi de main-d'œuvre, soit dans la fabrique même, soit pour le bûcheronnage.
Alimentation | 1 |
Fabrication d'autres produits industriels | 1 |
Construction | 2 |
Commerce et réparation d'automobiles | 1 |
Hôtellerie et restauration | 2 |
Finances | 1 |
Services | 1 |
En 2009, quatre entreprises de service aux particuliers sont en activité : une agence bancaire, une menuiserie, un restaurant et un plombier[57]. En 2000, Le Plessis-Dorin compte treize exploitations agricoles, occupant un total de 730 hectares (51 % de la superficie communale)[58].
Revenus
En 2009, Le Plessis-Dorin compte 91 foyers fiscaux, regroupant 173,5 personnes. Le revenu fiscal moyen par personne est 18 759 €[59].
Agriculture
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de granivores mixtes[60]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[61]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 22 en 1988 à 13 en 2000 puis à 11 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 36 ha en 1988 à 74 ha en 2010[60]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles duPlessis-Dorin, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[60] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 22 | 13 | 11 |
Travail (UTA) | 34 | 23 | 17 |
Surface agricole utilisée (ha) | 787 | 756 | 809 |
Cultures[62] | |||
Terres labourables (ha) | 544 | 640 | 668 |
Céréales (ha) | 304 | 332 | 391 |
dont blé tendre (ha) | 183 | 262 | 302 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 65 | 29 | s |
Tournesol (ha) | 18 | s | s |
Colza et navette (ha) | 41 | 92 | 124 |
Élevage[60] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 5]) | 941 | 990 | 1244 |
Manifestations
- Fête patronale (saint Jean-Baptiste) : premier dimanche qui précède le .
- Fête du Cidre (et randonnée pédestre Vendôme-Le Plessis-Dorin) : premier dimanche de novembre.
Tourisme
Le Plessis-Dorin possède un gîte pouvant accueillir trente personnes, le domaine de Boisvinet[63]. Depuis , cet espace comporte une installation touristique et sportive supplémentaire : le centre équestre du Pic[64], une structure idéale pour des balades en famille ou entre amis.
Voir aussi
Bibliographie
- Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
- Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
- Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
Articles connexes
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
Références
- « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur https://geo.data.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Le Plessis-Dorin" et "Blois" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Le Plessis-Dorin" et "Vendôme" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Le Plessis-Dorin" et "Savigny-sur-Braye" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Métadonnées de la commune du Plessis-Dorin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Communes les plus proches du Plessis-Dorin », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- LE PLESSIS-DORIN - Carte plan village de Le Plessis-Dorin 41170.
- « Fiche communale du Plessis-Dorin », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- Sandre, « le Couétron ».
- « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories - Version consolidée », sur https://www.legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune duPlessis-Dorin » (consulté le ).
- « ZNIEFF la « Vallée du Couëtron » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Ville de Le Plessis-Dorin - La mairie de Le Plessis-Dorin 41170.
- « Révision du SCOT des Territoires du Grand Vendômois », sur https://scottgv.wordpress.com/ (consulté le ).
- « Les SCOT en Loir-et-Cher », sur le site de la préfecture de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Les PLUi (Plans locaux d'urbanisme intercommunaux) de Loir-et-Cher », sur http://www.loir-et-cher.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2016 au Plessis-Dorin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2016 dans le Loir-et-Cher », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2016 dans la France entière », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur http://www.loir-et-cher.gouv.fr/ (consulté le ), p. 74-86.
- « Rapport présentant les risques affectant la commune », sur l'observatoire national des risques naturels, (consulté le ).
- « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène », sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
- « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune duPlessis-Dorin », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur http://www.loir-et-cher.gouv.fr/ (consulté le ), p. 58-66.
- Site du domaine de Boisvinet, rubrique histoire.
- Hubert Néant (dir.) et R. Cadiou (dir.), Métiers oubliés ou disparus, enquêtes dans le Perche sarthois, vol. 1 et 2, La Ferté-Bernard, Lycée Robert-Garnier, 1974, 1977 (présentation en ligne).
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