Le Montet

Le Montet est une commune française, située dans le département de l'Allier en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Montet.

Le Montet

La mairie
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Moulins
Intercommunalité Communauté de communes du Bocage Bourbonnais
Maire
Mandat
Alain Perrier
2020-2026
Code postal 03240
Code commune 03183
Démographie
Gentilé Montetois, Montetoises [1]
Population
municipale
468 hab. (2018 )
Densité 264 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 24′ 35″ nord, 3° 03′ 22″ est
Altitude Min. 423 m
Max. 486 m
Superficie 1,77 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Souvigny
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Le Montet
Géolocalisation sur la carte : Allier
Le Montet
Géolocalisation sur la carte : France
Le Montet
Géolocalisation sur la carte : France
Le Montet

    Géographie

    Le bourg est placé à proximité de la RCEA, Route Centre-Europe Atlantique. Il se voit de très loin puisqu'il se situe sur une colline, au milieu du Bocage bourbonnais, et se reconnaît grâce à la silhouette de son église à l'allure fortifiée, dressée au sommet de la colline à 482 mètres d'altitude, 50 mètres au-dessus de la plaine environnante. Depuis la Révolution et jusqu'aux élections départementales de 2015, Le Montet a été chef-lieu de canton du département de l'Allier. Depuis ces élections, elle fait partie du canton de Souvigny[2].

    Église et route de Saint-Pourçain.

    La commune se distingue par l'exiguïté de son territoire (1,77 km2, à comparer avec les 31 km2 de la commune voisine de Tronget) ; les limites de la commune s'éloignent à peine du bourg.

    Communes limitrophes

    Ses communes limitrophes sont[3] :

    Communes limitrophes du Montet
    Rocles Tronget
    Saint-Sornin
    Deux-Chaises

    Urbanisme

    Typologie

    Le Montet est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (72,5 %), zones urbanisées (14,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), terres arables (0,8 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Le site du Montet est très tôt habité grâce à sa situation défensive. Au Moyen Âge, le site devient Le Montet-aux-Moines, car un monastère dépendant de Saint-Michel-de-la-Cluse, en Piémont, s'y installe grâce à une donation des sires de Bourbon en 940. La ville est alors dominée par le prieuré et son église, qui est la plus grande de la province du Bourbonnais. Archambaud III de Bourbon se fait ensevelir dans cette église (il portait aussi le nom d'Archambault du Montet).

    Le pape Urbain II s'y arrête en novembre 1095, sur sa route pour le concile de Clermont[11].

    La ville est close de remparts et son importance militaire est liée à la situation dominante de son église qui est fortifiée. Mais en 1568, pendant les guerres de religion, les huguenots brûlent la ville après leur victoire sur les catholiques à la bataille de Cognat. La ville est saccagée.

    La ville faisait partie de la châtellenie de Murat, dont le siège a été transféré à Montmarault en 1687.

    Pendant la Révolution française, le nom Le Montet-aux-Moines fut écourté en Le Montet[12].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1870 1874 Charles-Frédéric Forichon    
    1874 1877 Jacques-François Blanchet    
    1878 1888 Jacques-Henri Place    
    1888 1909 Charles-Frédéric Forichon    
    1910 1918 Maurice Debaux    
    1919 1924 Gilbert Gaulier    
    1925 1930 Alexandre Fratissier    
    1930 1944 Arthur Brun    
    1944 1945 Jacques Michel    
    1945 1953 Alfred Bourgeon    
    1953 1972 Charles Blanchet CNI Médecin
    1972 1981 Jean Pioton    
    1981 1995 Roger Bridot    
    1995 mars 2008 Pierre Luet    
    mars 2008 Jean-Pierre Jeudy[13]  ? puis LR Retraité
    En cours
    (au 29 mai 2020)
    Alain Perrier[14]    

    Population et société

    Démographie

    Au XIXe siècle, le village voisin de Tronget se développe beaucoup plus que Le Montet grâce à sa situation sur la ligne ferroviaire Montluçon-Moulins. Encore aujourd'hui, Tronget possède presque deux fois plus d'habitants que Le Montet. Le Montet est resté tout de même chef-lieu de canton jusqu'en .


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].

    En 2018, la commune comptait 468 habitants[Note 2], en diminution de 3,51 % par rapport à 2013 (Allier : −1,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    360313275368472526600664676
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    686758691720769809720721709
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    665650660577560566562575595
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    582583505544534502509510511
    2013 2018 - - - - - - -
    485468-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Portail occidental de l'église - éléments sculptés.

    Personnalités liées à la commune

    • Archambaud III, sire de Bourbon (XIe siècle), dit Archambaud le Jeune ou le Blanc ou encore Archambaud du Montet, parce qu'il fit construire l'église du Montet et qu'il y fut inhumé.
    • André Chérasse (1906-1997), né au Montet, député de Seine-Maritime de 1962 à 1967.

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    Coup au 1) d’or au lion issant de gueules accompagné de cinq coquilles d’azur ordonnées en orle, au 2) aussi d’or mantelé d’azur.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/allier-03
    2. Décret no 2014-265 du 27 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de l'Allier
    3. Géoportail (consulté le 4 mai 2017).
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. René Crozet, « Le voyage d'Urbain II en France (1095-1096) et son importance du point de vue archéologique », Annales du Midi, 49, 1937, no 193, p. 42-69.
    12. « Les noms révolutionnaires des communes de France, Allier », sur Openlibrary.org (consulté le ), p. 2.
    13. Liste des maires de l'Allier [PDF], sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de l'Allier, 8 avril 2014 (consulté le 6 juin 2014).
    14. « Alain Perrier élu pour un premier mandat de maire du Montet », La Montagne, (consulté le ).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    19. « Église Saint-Gervais et Saint-Protais », notice no PA00093163, base Mérimée, ministère français de la Culture
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