Le Mesnil-Durdent
Le Mesnil-Durdent est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Le Mesnil-Durdent | |||||
Église Saint-Aubin. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Côte d'Albâtre | ||||
Maire Mandat |
Bertrand Carpentier 2020-2026 |
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Code postal | 76460 | ||||
Code commune | 76428 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mesnillots, Mesnillotes | ||||
Population municipale |
18 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 49′ 01″ nord, 0° 46′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 69 m Max. 92 m |
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Superficie | 1,32 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Valery-en-Caux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Valery-en-Caux | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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C'est, en 2019, la plus petite commune de Normandie avec ses 18 habitants[1].
Ses habitants sont les Mesnillots[1].
Géographie
Description
Le Mesnil-Durdent est un village rural situé à 8 kilomètres au sud de Saint-Valery-en-Caux, et à 11 kilomètres à l’est de Cany-Barville[1].
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auzebosc », sur la commune d'Auzebosc, mise en service en 1967[8] et qui se trouve à 25 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 933,3 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 57 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,5 °C pour 1981-2010[13], puis à 11 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Le Mesnil-Durdent est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Valery-en-Caux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,5 %), prairies (15,5 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la formede Maisnillo Duredent en 1198[22].
Mesnil est un ancien nom commun tombé en désuétude et qui se retrouve aujourd'hui dans de nombreux toponymes. Mesnil désignait jusqu'à l'Ancien Régime un domaine rural.
Histoire
Très ancienne paroisse, dont le seigneur-patron était, en 1240, Richard Duredent, qui avait aussi un fief à Ermenouville, village voisin. Au XVIe siècle, les Raulin de Réalcamp possèdent la seigneurie, qui passe par mariage, aux Le Picard, seigneurs-patrons de saint Martin de Veules, jusqu'à la Révolution.
En 1822, se pose la question du rattachement de la commune, jugée trop petite, à une autre commune. Les habitants préfèrent le Mesnil-Geffroy, plutôt que Pleine-Sève, mais finalement, le Mesnil-Geffroy est lui-même rattaché à Ermenouville, par Louis XVIII, le et le Mesnil-Durdent reste une commune indépendante.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2018, la commune comptait 18 habitants[Note 7], en diminution de 5,26 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
En 2018, le village est, avec ses 18 habitants, la plus petite commune de Normandie, suivie par Taillepied dans la Manche (23 habitants) et Bresolettes dans l’Orne (24)[1].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le Jardin des Amouhoques[28] : il s'agit d'un jardin conservatoire de la flore sauvage du pays de Caux conçu dans l'esprit d'un jardin botanique où chaque plante est étiquetée : on y trouve alors le nom scientifique et le nom populaire, la période de floraison, etc. Une aquarelle illustre chaque étiquette afin de faciliter l'identification des plantes.
Le long d’un parcours de 1,5 km qui sillone le village, le jardin botanique présente les plantes sauvages du pays de Caux (plus de 300 espèces répertoriées)[1]. - L'église en grès est dédiée à saint Aubin.
Cependant, depuis très longtemps, un pèlerinage avait lieu chaque année en juin en l'honneur de saint Onuphre.
Reconstruite au XVIe siècle et agrandie au XVIIIe siècle, cette petite église est "dans un paysage champêtre de haies et d'arbres de haute futaie", selon les mots d'un écrivain[Qui ?]. La chapelle Nord est la partie la plus ancienne (1528). Petite cloche, dite "tinterelle", qu'on sonne toujours à la main. Fonts baptismaux du XVIe siècle. Blason de la famille Langlois de Breteuil, sur un mur de la nef (famille alliée aux Le Picard, derniers seigneurs). Poutre de gloire du XVIIe siècle (inscrite "Monument Historique"). Maître-autel et retable du XVIIIe siècle. Statue de saint Onuphre (classée "monument historique"), qu'un archevêque de Rouen trouvait trop dénudée, en 1714[1].
Personnalités liées à la commune
Étienne de Raulin de Réalcamp, dit "Raulin-Laboureur", ingénieur-agricole, colonel dans la Résistance (chevalier de la Légion d'honneur et Rosette de la Résistance), député à la Libération, était un descendant de la famille seigneuriale du Mesnil-Durdent[réf. nécessaire].
Héraldique
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Les armes de la commune de Le Mesnil-Durdent se blasonnent ainsi : |
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Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- François Manoury, « Avec 18 habitants, Le Mesnil-Durdent est la plus petite commune de Normandie ! : Démographie. Avec dix-huit habitants, selon le dernier recensement de l’Insee, Le Mesnil-Durdentest la plus petite commune de Normandie. Rencontre avec son maire, Bertrand Carpentier », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Auzebosc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Le Mesnil-Durdent et Auzebosc », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Auzebosc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Mesnil-Durdent et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction duSaint-Valery-en-Caux », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1666.
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Jardin des Amouhoques
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