Roquefort-sur-Soulzon
Roquefort-sur-Soulzon est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie. Sa notoriété provient du fromage de brebis qui porte son nom.
Pour les articles homonymes, voir Roquefort.
Roquefort-sur-Soulzon | |
![]() Le bourg de Roquefort-sur-Soulzon. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Millau |
Intercommunalité | Communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons |
Maire Mandat |
Bernard Sirgue 2020-2026 |
Code postal | 12250 |
Code commune | 12203 |
Démographie | |
Gentilé | Roquefortais(es) |
Population municipale |
552 hab. (2018 ![]() |
Densité | 32 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 58′ 30″ nord, 2° 59′ 31″ est |
Altitude | Min. 424 m Max. 828 m |
Superficie | 17,03 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Affrique |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Elle fait partie de l'ancienne province du Rouergue, dont la langue vernaculaire était, avant le français, une forme d'occitan, le rouergat.
Géographie
Généralités
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Dans le quart sud-est du département de l'Aveyron, dans le parc naturel régional des Grands Causses, la commune de Roquefort-sur-Soulzon matérialise une fraction sud du Massif central. D'une superficie de 17,03 km2, elle s'étend sur une partie des contreforts du Larzac. Elle est traversée du nord-est au nord-ouest sur près de cinq kilomètres par le Soulzon, dont deux kilomètres lui servent de limite naturelle au nord-ouest. Elle est également arrosée par plusieurs de ses affluents mais aussi au sud par des affluents ou sous-affluents de la Sorgues (ruisseaux de Massergues, des Pradeilles, de Saint-Jean, de Vailhauzy).
L'altitude minimale, 424 mètres, se trouve localisée à l'extrême nord, là où le Soulzon quitte la commune et entre sur celle de Saint-Rome-de-Cernon. L'altitude maximale avec 828 mètres est située au nord-est, en limite de Saint-Rome-de-Cernon, sur les hauteurs en rive droite du Soulzon.
Implanté à l'intersection des routes départementales (RD) 23 et 53, le bourg de Roquefort-sur-Soulzon est situé, en distances orthodromiques, huit kilomètres et demi à l'est-nord-est de Saint-Affrique. Il surplombe l'étroite vallée parcourue par le Soulzon et est adossé au flanc nord du Combalou. Des grottes naturelles ont été créées par l'effondrement du plateau calcaire du Combalou, en bordure des Grands Causses. Sur deux kilomètres seulement, une gigantesque fissure a donné naissance à des grottes et à des failles appelées « fleurines » qui, aujourd'hui encore, assurent une ventilation parfaite aux caves aménagées par l'homme dans la roche, les caves de Roquefort où est affiné le fromage qui en a pris le nom, le roquefort.
La commune est également desservie par les RD 293 et 999.
Communes limitrophes

Roquefort-sur-Soulzon est limitrophe de cinq autres communes.
Urbanisme
Lieux-dits et écarts
Le chef-lieu proprement dit est peuplé d'environ 170 habitants permanents, le reste de la population est dispersée dans divers hameaux et lieux-dits : le Bousquet Bas, le Bousquet Haut, Caumillas, les Espires, Lauras, Montégut, Moussac, Pradeilles, Saint-Privat, Salès, Tendigues.
Lauras est un quartier de près de 500 habitants, en expansion démographique, situé à trois kilomètres du chef-lieu. Ses terres sont riches en fossiles.
Histoire
Le site de Roquefort est fréquenté depuis des millénaires comme en attestent les riches vestiges de son musée préhistorique (actuellement fermé pour des raisons de sécurité). Dès le Chasséen, vers 4 000 av. J.-C., le site est occupé sans solution de continuité jusqu'à nos jours. Il est qualifié en 1948 par Louis Balsan, de « Capitale de la préhistoire des Grands Causses ».
Au XVe siècle, Charles VII fait du village de Roquefort le seul à pouvoir affiner le roquefort.
En 1666, un arrêt du Parlement de Toulouse autorise des poursuites contre tout fabricant de fromage utilisant l'appellation d'origine roquefort de manière frauduleuse.
En 1925 une loi fixe définitivement le statut de l’appellation d’origine roquefort.
Politique et administration
Liste des maires
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Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[4].
En 2018, la commune comptait 552 habitants[Note 4], en diminution de 10,53 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,55 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Économie

La commune est principalement connue grâce au fromage du même nom, le roquefort. Le fromage est produit soit par des entreprises locales (la plus ancienne encore en activité étant la fromagerie Gabriel Coulet fondée dès 1872), soit par des groupes importants de l'agro-alimentaire.
Roquefort est une commune à l'activité agro-industrielle où près de mille personnes travaillent à l'affinage de ce fromage. L'économie de la commune est aussi caractérisée par une agriculture traditionnelle extensive basée sur l'élevage pour la production laitière de brebis destinée à l'élaboration des fromages roquefort, pérail, et pour la production de veaux et agneaux destinés à l'engraissement.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine naturel
- Caves de Roquefort.
- Failles, monolithes verticaux dites quilles des Baragnaudes.
- Table d'orientation du rocher Saint-Pierre (690 m) : vue sur le Larzac et le Lévézou.
- Chaos rocheux du Sotch de Bayol.
- Un menhir sur la commune, haut de 3,10 m, proche du village, au bord du Soulzon.
- Le sentier des échelles.
- Le rocher du Combalou.
- Cave de vente du roquefort.
- Un pâturage type à brebis : une terre calcaire à pelouses sèches et ses clapàs.
- Chaos de blocs au pied du rocher du Combalou.
- Panneau explicatif sur le sentier des échelles.
- Coupe du rempart protohistorique du Combalou.
- Ruines du temple du Combalou.
- Arrivée du sentier des échelles au sommet du Combalou.
- Le rocher du Combalou.
- Panorama vers Roquefort-sur-Soulzon.
Édifices religieux
- Église paroissiale Saint-Pierre datant du XIXe siècle, remaniée au XXe siècle (1957-1958). Elle possède un clocher-peigne doté de cinq cloches.
- Ruines de la chapelle Saint-Pierre du XIe siècle.
- Église Saint-Privat de Lauras.
- L'église paroissiale Saint-Pierre.
- Ruines de la chapelle Saint-Pierre.
- Crucifix dans le bourg.
Personnalités liées à la commune
- Maurice Astruc (1938-2012), maître affineur de fromage roquefort, connu pour ses apparitions publicitaires.
Photothèque
- Le village de Roquefort-sur-Soulzon.
- Vue du village de Roquefort depuis les flancs du rocher du Combalou.
- Le monument aux morts.
Voir aussi
Bibliographie
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Jean-Luc Malet), Sent-Africa : La Bastida, Caumèls-e-Lo Vialar, Ròcafòrt, Sant-Faliç, Sent-Esèri, Sent-Jan, D'Aucàpias, Sent-Roma de Sarnon, Tornamira, Vabre, Verzòls-e-La Pèira / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Sent-Africa, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 429 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-54-8, ISSN 1151-8375, notice BnF no FRBNF38977452)
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Décédé le .
- Décédé en fonctions.
- Démissionnaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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