Lamazière-Basse
Lamazière-Basse (La Masiera Bassa en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
Lamazière-Basse | |||||
L'église Saint-Barthélémy. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Corrèze | ||||
Arrondissement | Ussel | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Haute-Corrèze Communauté | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Delbègue 2020-2026 |
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Code postal | 19160 | ||||
Code commune | 19102 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
298 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 6,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 22′ 24″ nord, 2° 10′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 345 m Max. 648 m |
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Superficie | 44,04 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Haute-Dordogne | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Mazièrois.
Géographie
Lamazière-Basse est une commune comprenant environ 300 habitants. Elle est située dans le département de la Corrèze, dans le canton de Neuvic et l'arrondissement d'Ussel dont elle est séparée de 32 km.
Elle est entourée des agglomérations de Saint-Hilaire-Luc, (2,93 km) - Palisse, [5,67 km) - Moustier-Ventadour, (5,87 km) - Saint-Hilaire-Foissac, (5,97 km) - Saint-Pantaléon-de-Lapleau, (6,17 km).
La commune de Lamazière-Basse ne doit pas être confondue avec la commune de Lamazière-Haute, située à environ 56 km, en Corrèze, dans la canton d'Eygurande, à proximité du département de la Creuse.
La commune s'étend sur 4400 hectares, avec une quarantaine de hameaux, sur une longueur de quelque douze kilomètres, à une altitude entre 345 m et 648 m. Elle est majoritairement recouverte de forêts de feuillus et de conifères. On pratique dans la commune l'élevage de bovins, de caprins et de chevaux de selle et de trait, ainsi que l'apiculture. On y cultive des plantes rares et aromatiques ainsi que la polyculture traditionnelle Les pêcheurs apprécient la rivière la Luzège en provenance du plateau de Millevaches et son affluent le Vianon qui prend sa source à Saint-Angel. Ces rivières bordent la périphérie de Lamazière-Basse et aboutissent au barrage de l'Aigle.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Egletons », sur la commune d'Égletons, mise en service en 1997[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 469,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Aurillac », sur la commune d'Aurillac, dans le département du Cantal, mise en service en 1945 et à 54 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Lamazière-Basse est une commune rurale[Note 4],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,4 %), prairies (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), terres arables (0,8 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux
L'agglomération de Lamazière-Basse est répartie sur 44 km2 entre de nombreux hameaux :
- Arcan - Auchebiel - le Ballul - le Bois noir - les Bordes - le Bos - Bouex - les Chabanes - Chardaire - la Châtaigneraie - Chaumeil - Cireyjol - Colombier - Combe - Combe noire - le Coudert - les Farges - la Forêt - le Four - la Gane - le Gouffrat - la Jotte - Lachaud - Lausine - Liot - la Meynie - Montsour - le Moulin du Peuch - la Noaïlle - le Peuch - Peyrefac - les Plaines - Pommiers - Rouligne - Roussel - Roussille (ancienne seigneurie de Scorailles) - la Serre, Tilivet - Traux - le Verdier - Verviolles - Viers.
Économie
L'économie de Lamazière-Basse est principalement axée sur l'exploitation forestière et sur l'élevage et l'agriculture.
Communauté de communes
Lamazière-Basse appartient à la communauté de communes des Gorges de la Haute Dordogne dont le siège est fixé à Neuvic.
Outre Lamazière-Basse, appartiennent à cette communauté pour une population d'environ 5 000 habitants :
Histoire
La famille de Scorailles possédait, dans la paroisse de Lamazière-Basse, la seigneurie et le château de Roussille du XIVe au début du XVIIe siècle, aujourd'hui disparu et remplacé par un château du XIXe siècle.
Héraldique
Blason | D'azur à trois bandes d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
La commune a adopté les armoiries de la seigneurie médiévale de Roussille (Famille de Scorailles)
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2018, la commune comptait 298 habitants[Note 5], en diminution de 0,33 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,08 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- L'église Saint-Barthélemy de Lamazière-Basse, XIIIe siècle, est classée monument historique. Elle se distingue par son clocher à peigne. La chaire et la table de communion du XVIIe siècle ont fait l'objet d'une dotation de la duchesse de Fontanges.
- La duchesse de Fontanges fit dessiner les jardins du château de Roussille par André Le Nôtre.
Personnalités liées à la commune
- La duchesse de Fontanges (1661-1681), descendante de la famille de Scorailles (seigneurie de Roussille).
- Raoul Calary de Lamazière, (1879-1932, (fils aîné d'Émile Calary de Lamazière, châtelain de Roussille), député de la Gauche Républicaine sous la République.
- Simonne Calary de Lamazière, (1906-2003), descendante de la famille Calary, originaire de Lamazière-Basse, épouse du maréchal de Lattre de Tassigny (1889-1952).
- Justin Luquot, homme politique, député de Gironde de 1932 à 1941 et né à Lamazière-Basse.
- François Chassagnite, musicien de jazz, né à Lamazière-Basse en 1955.
- Frederick Forsyth, écrivain anglais, y a passé des vacances d'été dans sa jeunesse.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Egletons - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Lamazière-Basse et Égletons », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Egletons - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lamazière-Basse et Aurillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean Borde, Neuvic et son canton, Neuvic : Association Musée de la Résistance Henri-Queuille, 1989 (réédition), p. 314-317
- Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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