Expérience de la Troisième Vague

L’expérience de la Troisième Vague est une étude expérimentale du fascisme menée par le professeur d’histoire Ron Jones avec des élèves de première du lycée Cubberley à Palo Alto (Californie) pendant la première semaine d’, dans le cadre d’un cours sur l’Allemagne nazie. N’arrivant pas à expliquer à ses élèves comment les citoyens allemands avaient pu laisser le parti nazi procéder au génocide de populations entières sans réagir de manière notable, Ron Jones décida d’organiser une mise en situation. Il fonda un mouvement nommé « la Troisième Vague » (the Third Wave), dont l’idéologie vantait les mérites de la discipline et de l’esprit de corps, et qui visait à la destruction de la démocratie, considérée comme un mauvais régime en raison de l’accent qu’elle place sur l’individu plutôt que sur la communauté. L'expérience de la Troisième Vague a inspiré un téléfilm (1981), un roman (1981), un film (2008), puis une série sortie sur Netflix (2019).

Pour les articles homonymes, voir Troisième vague.

Chronologie de l’expérience d’après Ron Jones

Lundi

Jones donne une allocution sur la discipline : comment elle est nécessaire aux athlètes, aux artistes, aux scientifiques, et comment, par la maîtrise de soi, elle assure la réussite des projets. Il passe ensuite aux travaux pratiques et indique une position assise susceptible de faciliter la concentration et la volonté : pieds à plat sur le sol, dos droit, mains croisées derrière le dos. Il exige des élèves qu’ils adoptent cette position et vérifie qu’ils obéissent. Il leur apprend ensuite à entrer et à sortir de classe, dans le silence et la rapidité. Il donne aussi des instructions pour répondre aux questions : désormais, les élèves doivent se lever, commencer leur réponse par « Monsieur Jones » et répondre en quelques mots seulement. Une série de questions réponses très intense conclut la séance. Les élèves se sentent stimulés et motivés.

Mardi

Devant une classe en « position d’attention » Jones inscrit au tableau la devise du mouvement : « La force par la discipline, la force par la communauté ». Il analyse l’idée de communauté qu’il définit comme le lien unissant différentes personnes tournées vers un but commun. Il exalte la valeur de la communauté en montrant quelle est cette réalité au-delà de l’individu dans laquelle il s’accomplit en s’y intégrant. Ron Jones ordonne ensuite aux élèves de réciter la devise du mouvement, d’abord l’un après l’autre, puis par groupes de deux ou trois, puis toute la classe ensemble. La coordination atteinte permet aux élèves de constater la réalité de la communauté, et de s’y sentir pleinement intégrés, à égalité avec les autres. À la fin de l’heure, Jones enseigne un salut consistant à amener la main droite à hauteur de l’épaule droite, les doigts arrondis en forme de coupe. Il s'agit d'un salut utilisé par les nazis, ce que les élèves ignoraient. Il décide de nommer le mouvement « la Troisième Vague », expliquant aux élèves que c'est à la fois parce que la main lors du salut ressemble à une vague sur le point de déferler, et parce que, conformément à une croyance populaire, les vagues de l’océan avanceraient par groupes de trois, la troisième étant la plus forte. Il omet de mentionner aux élèves la référence la plus importante, qui est bien sûr la référence au Troisième Reich.

Mercredi

Ron Jones constate que treize élèves d’autres classes viennent assister à son cours. Il distribue des cartes de membre aux élèves participant au mouvement. Parmi les cartes de membre, trois, distribuées aléatoirement, sont marquées d’un « X » rouge. Les membres porteurs de ces cartes se voient confier la mission de dénoncer les membres qui ne respecteraient pas les règles. Ron Jones donne une allocution sur l’action, entendue comme but vers lequel tendent la discipline et la communauté, et sans lequel elles perdent tout leur sens. À la surprise du professeur, plusieurs élèves lui expriment leur satisfaction et leur joie de participer à la Troisième Vague. Les élèves montrent de meilleures dispositions pour apprendre et participer en classe. L’égalité instaurée entre eux incite les élèves les moins sûrs d'eux à prendre la parole et à gagner en assurance. Les réponses aux questions se font cependant beaucoup plus laconiques, et les élèves semblent perdre leurs aptitudes à argumenter et à nuancer. Ron Jones dirige la classe vers l’action pure : il donne l’ordre de dessiner une bannière pour la Troisième Vague, d’apprendre par cœur le nom et l’adresse de tous les membres et de recruter de nouveaux membres. Plus tard dans la journée, Ron Jones constate que la Troisième Vague prend des proportions inquiétantes. La moitié des membres en dénoncent d’autres, même si seuls trois élèves ont été spécialement désignés pour cette tâche. De nombreux élèves prennent la Troisième Vague très au sérieux et menacent ceux qui tournent le mouvement en dérision. Ron Jones constate aussi que, alors que les élèves les plus médiocres participent de plus en plus et s’investissent beaucoup dans le mouvement (l’un des élèves décide même de devenir le « garde du corps personnel » du professeur, qui se laisse faire), les élèves les plus doués supportent mal l’égalitarisme forcené du cours.

Jeudi

Arrivé tôt au lycée, Ron Jones découvre sa classe dévastée. Un des parents d’élèves, vétéran de la Seconde Guerre mondiale et ancien prisonnier de guerre, a pénétré dans l’établissement et commis des dégradations sur le matériel. L’expérience perturbe la vie du lycée de manière manifeste : des élèves sèchent leurs cours pour venir assister aux leçons de Ron Jones (quatre-vingts élèves confinés dans une classe prévue pour trente), et une « police secrète » s’organise sur la délation et la peur. Inquiet de l’ampleur et de la tournure que prennent les événements, sentant l’expérience lui échapper, incertain de ses propres motivations pour poursuivre, Ron Jones décide d’en finir. Après une allocution sur la fierté, il annonce que la Troisième Vague n’est pas seulement une mise en situation au sein du lycée, mais bel et bien un projet d’ampleur nationale destiné à modifier en profondeur la vie sociale des États-Unis. Il prétend que d’autres enseignants ont, comme lui, lancé le mouvement partout dans le pays et que, le lendemain, à midi exactement, le leader national s’adressera aux jeunesses de la Troisième Vague. Il s’appuie sur la volonté des membres pour organiser en vingt-quatre heures une réunion exemplaire.

Vendredi

Ron Jones consacre le début de la matinée à préparer la salle de conférence du lycée. Les élèves commencent à arriver dès 11 h 30. Deux cents étudiants assistent à la réunion. Certains ont apporté des bannières. Des amis de Ron Jones, déguisés en reporters et en journalistes, prennent des notes et photographient les participants. À midi, les portes sont closes et des gardes postés de faction. Ron Jones montre à ses amis l’obéissance aveugle des jeunes présents : il les fait saluer et leur fait réciter la devise du mouvement. À midi cinq, Ron Jones fait éteindre les lumières et allumer des écrans de télévision, annonçant le discours du leader national. Après quelques minutes de silence attentif devant les postes ne montrant que de la « neige » (absence d'émission télévisée), les élèves finissent par s’apercevoir de la supercherie. Coupant court à leur stupeur, Ron Jones procède à un débriefing : il explique comment il les a manipulés et dans quelle mesure ils se sont laissés manipuler. Il leur fait visionner un film montrant des images d’archives du Troisième Reich. Répondant aux questions des élèves, il leur montre à quel point il est facile de verser dans le totalitarisme. Il leur explique aussi combien être dupe de ficelles aussi grossières est honteux, et répond à la question originelle : les Allemands ont nié avoir eu connaissance de l’extermination des Juifs, des Tziganes, des homosexuels, etc., de la même manière que les élèves de Cubberley nieront avoir participé à la réunion. Il clôt l’expérience.

Le journal de l’école, le Cubberley Catamount, consacre à l’expérience une brève extrêmement courte (numéro du [1]) et un article de fond, pourtant assez peu détaillé (numéro du [2]). Ces deux textes constituent les seules sources contemporaines de l’expérience. La Troisième Vague est citée une dernière fois dans un numéro du Cubberley Catamount de décembre 1967[3].

Réactions et suites de l’expérience

Le malaise qui prédominait à la fin du dernier cours (un élève interviewé par le Cubberley Catamount admet se sentir « stupide »), ainsi que la peur (Ron Jones décrit la Troisième Vague comme « l’un des événements les plus effrayants que j’aie jamais vécus dans une salle de classe ») a conduit à conserver une grande pudeur sur l’expérience. Le Cubberley Catamount rapporte cependant que Jones a réitéré une expérience « ressemblant au mouvement fasciste Troisième Vague » de l'année précédente, destinée cette fois selon Jones à simuler « une situation similaire à celle de la Chine des années 1900 », et restreinte à une journée.

Le professeur coucha ses souvenirs par écrit en 1972, sous le titre The Third Wave, et les publia au printemps 1976, sous le titre Take As Directed, dans un magazine alternatif, The CoEvolution Quarterly[4].

Des psychologues s’intéressèrent alors à l’expérience menée par Ron Jones, notamment en matière de malléabilité d’esprit chez les adolescents. Ron Jones aurait en particulier été invité dans les classes de Philip Zimbardo, professeur à l’Université Stanford, et initiateur d’une expérience de psychologie dite « de Stanford ».

Néanmoins, l’expérience demeura confidentielle jusqu’en 1981, date à laquelle elle inspira un téléfilm intitulé The Wave (en français : La Vague), produit par Norman Lear et réalisé par Alexander Grasshoff sur un scénario de Johnny Dawkins[5]. Il reçut un Emmy Award ainsi qu’un prix Peabody.

Sous le pseudonyme de Morton Rhue, le romancier Todd Strasser publia en 1981, sous le titre The Wave (en français : La Vague[6]), une adaptation romancée de l’expérience, fondée non pas sur les notes rédigées par Ron Jones (que Todd Strasser reconnaît n’avoir jamais rencontré[7]), mais bien sur le téléfilm, il s’agit donc d’une adaptation d’adaptation.

Le , sollicité par le gouvernement allemand, Ron Jones donna une conférence sur la Troisième Vague à Nuremberg, dans les quartiers réservés à Hitler lors des congrès du parti nazi. La conférence a été filmée[8].

L’histoire de la Troisième Vague a également été adaptée de nombreuses fois pour les planches, soit comme pièce de théâtre, soit comme comédie musicale.

Le roman de Todd Strasser, La Vague, a enfin inspiré un film allemand réalisé par Dennis Gansel en 2008, La Vague, double lauréat des Prix du film allemand avec le Prix de Bronze dans la catégorie Meilleur film et du Prix d’Or décerné à Frederik Lau (Meilleur Second Rôle pour son interprétation de Tim). Le film a également été nommé au festival du film de Sundance (Grand Prix du Jury). La sortie en France a eu lieu le .

Dans le film documentaire Lesson Plan sorti en 2010, plusieurs élèves participants, Ron Jones et le principal du lycée se remémorent l'expérience et expriment leurs réactions après coup. La vidéo est coréalisée par l'un d'eux, Philip Neel, et David Jeffery. Elle est distribuée en France sous le titre L'Expérience de la Troisième Vague[9].

Questions de vérité historique

Relater de manière précise les événements qui se sont déroulés au lycée Cubberley entre la fin mars et le début avril 1967 semble aujourd’hui assez délicat, car les sources fiables sur l’expérience sont rares.

Une première difficulté vient du fait que l’histoire est restée inédite et confidentielle jusqu’en 1976. La seule source écrite contemporaine aux événements est le journal du lycée, le Cubberley Catamount : une brève parue le mentionne laconiquement le mouvement[1], puis un article de fond revient sur l'expérience de manière peu détaillée[2]. Celle-ci est également citée dans le même journal, pendant l’année scolaire suivante, à l'occasion d'un nouvel exercice similaire[3].

À l’exception de ces articles, toutes les autres sources sont beaucoup plus tardives, y compris le premier article de Ron Jones[10], « Take As Directed », exposé le plus complet : rédigé en 1972 (cinq ans après les faits), il n'est publié qu'en 1976 dans The CoEvolution Quarterly. De nombreux autres articles existent, ainsi qu'un film documentaire coréalisé par Philip Neel, un des élèves participants, mais tous sont nettement postérieurs à l’expérience.

Les adaptations télévisuelles et romancées ont en outre un effet perturbateur, que Jones lui-même a dénoncé dans un article paru dans The Whole Earth Review, numéro 79, été 1993[11]. Convié à une avant-première du téléfilm de 1981, il s’exclame : « Ce n’est pas arrivé comme cela ! », avant de préciser : « Il fallait que j’explique à quelqu’un les erreurs historiques du film. » Le grand public n’a connu l’expérience menée par Jones qu’à travers le prisme de l’art, et Jones note, dans l’article de 1993 : « Bien sûr, pour faire vendre le roman, les éditeurs ne manquent jamais d’indiquer « Fondé sur une histoire vraie. » Ils se gardent bien d’indiquer qu’ils ne racontent pas la vérité. »

Ron Jones lui-même se sent donc obligé de s’aventurer sur le terrain de la vérité historique. Or, sur ce terrain, de nombreuses zones d'ombre apparaissent. Par exemple, les dates précises de l’expérience restent floues. D’après le texte de Ron Jones, elle aurait duré du lundi au vendredi (sans précision de dates, mais puisque l’expérience a eu lieu la première semaine d’avril 1967, on peut supposer qu’elle a duré du lundi 3 au vendredi ). En revanche, l’article publié dans le Cubberley Catamount du donne le mercredi comme date de clôture de l’expérience. Néanmoins, aucun des articles du journal ne précise sa durée. Si elle a effectivement duré cinq jours (ouvrés), cela ferait remonter son début au jeudi .

Selon le récit de Ron Jones[12], il a détruit lui-même devant les participants les photos prises lors de la réunion de dévoilement de la supercherie. L'image de 200 jeunes endoctrinés qui renvoient à leur leader le signe d'une société secrète fascisante et d'ambitions nationales après seulement quelques jours d'imprégnation serait frappante et constituerait une preuve matérielle. Les explications recourant à la pudeur, à un mécanisme psychologique général invoqué pour les Allemands dont on sait qu'il n'a aucune valeur d'explication dans ce cas, pourraient être employées par un charlatan voulant couvrir ses mensonges. On note également le rôle que se donne le professeur, qui renonce à la formidable puissance d'endoctrinement qu'il s'est découverte par tâtonnements et la détourne vers un but pédagogique, socialement bénéfique et humaniste. Tout au moins, on constate qu'une très grande confusion règne autour de ces expériences.

Si le film documentaire Lesson Plan / L'Expérience de la Troisième Vague présente une certaine cohérence dans les témoignages des anciens élèves laissant à penser que des événements d'ampleur ont bel et bien eu lieu, les interventions particulièrement discordantes de l'un d'eux sont étrangement retenues par les réalisateurs. Sa conclusion dans le doublage en français est : « Il faut veiller à ne pas être trop crédule. Et si je dois tirer un enseignement de l'attitude de Ron Jones, des années après les faits, c'est qu'il est facile de manipuler les médias. En particulier, si vous avez du charisme, que vous écrivez bien et que vous avez en tête la recherche du profit »[13]

D’autres divergences de détail séparent les articles publiés par le Cubberley Catamount en 1967 et les souvenirs de Ron Jones tels qu’il les a rédigés en 1972. L’article de fond paru dans le journal du lycée le cite le « garde du corps personnel » de Ron Jones, nommé Todd Austin, qui déclare « J’ai vraiment aimé ça, dans un sens. Je suis venu à la réunion par curiosité. ». Ron Jones mentionne quant à lui dans ce même rôle un certain « Robert » (prénom d’ailleurs repris dans le téléfilm de 1981 et dans le roman de Todd Strasser), qui se serait beaucoup investi dans le mouvement et aurait fini le dernier cours en larmes.

D’après Ron Jones, un parent d’élève aurait pénétré dans le lycée dans la nuit du mercredi au jeudi pour dévaster la salle de classe. Le Cubberley Catamount n'évoque pas cet incident.

Ron Jones insiste dans ses souvenirs sur le fait que les parents d’élèves n’aient pas réagi avec vigueur contre son expérience (à l’exception du vétéran de la guerre, mentionné plus haut). Quelques-uns, alarmés par ce que racontaient leurs enfants, auraient effectivement contacté le professeur mais de vagues explications sur le fait qu’il s’agissait d’une simple « mise en situation » auraient suffi à les rassurer. L’article paru le dans le Cubberley Catamount rapporte pour sa part le fait qu'un groupe d'élèves aurait eu le soutien de cinq cents parents d'élèves pour un boycott destiné au renvoi de Ron Jones (chiffre à mettre en perspective avec celui avancé par Ron Jones de deux cents élèves assistant au cours final). Ron Jones souligne, dans ses souvenirs, l’absence de révolte de la part des élèves, mais l’article du mentionne des résistances et des complots actifs, avec en apogée l'enlèvement et la séquestration de Ron Jones par un groupe d'élèves.

Un texte de Leslie Weinfield intitulé « Souvenirs de la Troisième Vague », publié sur le site de Jones[14], reprend la chronologie de Jones (du lundi au vendredi), mais donne une ampleur tout à fait différente à l’expérience : « Les réunions de la Troisième Vague, ainsi que les instructions sur les activités du jour étaient annoncées via le système de sonorisation du lycée », écrit Leslie Weinfield. À en croire l’auteur, la vie du lycée a entièrement tourné autour de l’expérience, au moins lors des trois derniers jours, alors que les souvenirs de Jones, eux, semblent plutôt évoquer une expérience restreinte à une seule classe qui tend à faire tache d’huile.

Leslie Weinfield cite un ancien élève de Jones, Steve Coniglio (également mentionné par Jones dans le texte de 1972). D’après cet élève, des « coups d’État » visant à kidnapper Jones et à mettre un terme à l’expérience auraient été tentés, mais « ils ne réussissaient pas [parce que] sur trois conspirateurs, l’un ou l’autre allait toujours dénoncer ses camarades ». L’article du , lui, mentionne également un « coup d’État » au cours duquel Jones aurait effectivement été kidnappé par des élèves de terminale le mercredi au matin, mais finalement relâché puisqu’il leur avait fait part de son intention de mettre un terme à l’expérience le jour même. Quant à Ron Jones, il ne relate rien de tel dans ses souvenirs de 1972.

Adaptations

Cette expérience a donné lieu à plusieurs adaptations dans plusieurs domaines d'expression :

Notes et références

  1. « Through the Tiger », The Catamount, vol. 11, no 13, , p. 2 (lire en ligne).
  2. « "Third Wave" presents inside look into Fascism », The Catamount, vol. 11, no 1, , p. 3 (lire en ligne).
  3. « The games people play… Keeping up with Jones », The Catamount, vol. 12, no 6, , p. 1,7 (lire en ligne).
  4. no 9, p. 152
  5. Ce téléfilm est téléchargeable sur le site thewave.tk
  6. Trad. Aude Carlier, Jean-Claude Gawsewitch Éditeur, 2008.
  7. The Wave sur toddstrasser.com
  8. « Biographie de Ron Jones »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  9. Site promotionnel du film documentaire Lesson Plan (L'Expérience de la Troisième Vague) consulté le 12 mai 2012
  10. Third Wave
  11. Based on a true story - high school teacher's attempted lesson on fascism gone awry
  12. (en) « The third wave, 1967: an account - Ron Jones », sur libcom.org (consulté le )
  13. 53:30 / 56:27 https://www.dailymotion.com/video/xq2ybz_l-experience-de-la-troisieme-vague_news
  14. The Wave sur ronjoneswriter.com
  15. ladépêche.fr, « L'opéra-rock La Vague de Gilles Ramade revient à Pibrac », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  16. « L'experience interdite », sur anne-sophie-nedelec (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Tous les liens ci-dessous sont en anglais, à l'exception de la bande-annonce du film Die Welle (en allemand).

  • Portail de la psychologie
  • Portail des années 1960
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.