La Roque-Sainte-Marguerite

La Roque-Sainte-Marguerite est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir La Roque et Sainte-Marguerite.

La Roque-Sainte-Marguerite

Le bourg de La Roque-Sainte-Marguerite
dans les gorges de la Dourbie.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes de Millau Grands Causses
Maire
Mandat
Annie Polycarpe
2020-2026
Code postal 12100
Code commune 12204
Démographie
Gentilé Roquelois(e)
Population
municipale
180 hab. (2018 )
Densité 3,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 07′ 30″ nord, 3° 13′ 22″ est
Altitude Min. 385 m
Max. 909 ou 912 m
Superficie 49,40 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Millau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tarn et Causses
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
La Roque-Sainte-Marguerite
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
La Roque-Sainte-Marguerite
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La Roque-Sainte-Marguerite
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La Roque-Sainte-Marguerite

    Géographie

    Généralités

    Les gorges de la Dourbie au bourg de La Roque-Sainte-Marguerite.

    Dans le sud du Massif central, dans le quart sud-est du département de l'Aveyron et limitrophe de celui du Gard, la commune de La Roque-Sainte-Marguerite est située à l'intérieur du parc naturel régional des Grands Causses. Le territoire communal s'étend sur 49,40 km2, sur le causse Noir au nord et sur le causse du Larzac au sud, séparés sur plus de dix kilomètres par la Dourbie et ses gorges, hautes de 300 à 400 mètres.

    L'altitude minimale, 385 mètres, se trouve localisée à l'extrême ouest, au lieu-dit la Luminarie, là où la Dourbie quitte la commune et entre sur celle de Millau. L'altitude maximale avec 909 ou 912 mètres[Note 1] est située à l'extrême nord-est, à une vingtaine de mètres de la commune de Lanuéjols dans le Gard, près du lieu-dit les Roussettes[1].

    Traversé par la route départementale (RD) 991 qui longe la Dourbie de Millau jusqu'à Nant, le bourg de La Roque-Sainte-Marguerite est situé, en distances orthodromiques, douze kilomètres à l'est-nord-est du centre-ville de Millau. La commune est également desservie par les RD 41 et 110.

    En provenance de la commune de Lanuéjols, le GR 62 traverse le territoire communal d'est au nord-ouest sur plus de douze kilomètres en deux tronçons, passant par le bourg de Saint-Véran et se dirigeant vers Millau. Dans le sud de la commune, sur sept kilomètres entre Nant et Millau, le GR 71D (tour du Larzac) passe au hameau de Montredon. Sur trois kilomètres, une variante de ce sentier de grande randonnée passe plus au nord.

    Communes limitrophes

    Carte de La Roque-Sainte-Marguerite et des communes avoisinantes.

    La Roque-Sainte-Marguerite est limitrophe de sept autres communes dont deux dans le département du Gard.

    Communes limitrophes de La Roque-Sainte-Marguerite
    La Cresse PeyreleauSaint-André-de-Vézines
    Millau Lanuéjols
    (Gard)
    Nant Revens
    (Gard)

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier de la La Roque-Sainte-Marguerite.

    La commune est drainée par la Dourbie, le ruisseau de Garène, le ravin du Riou Sec, le ravin de Canazels, le ravin de la Combe, le ravin de la Millière du Doul, le ravin del Pal, le ravin des Rajals, le ravin du Bouchê, le ravin du Valat, le ruisseau des Gours et par divers petits cours d'eau[2].

    La Dourbie, d'une longueur totale de 71,9 km, prend sa source dans le massif de l’Aigoual,dans la commune d'Arphy (Gard) et se jette dans le Tarn à Millau, après avoir arrosé 10 communes[3].

    Le ruisseau de Garène, d'une longueur totale de 17,4 km, prend sa source dans la commune de Lanuéjols (Lozère) et se jette dans la Dourbie à La Roque-Sainte-Marguerite, après avoir arrosé 3 communes[4].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[5].

    La commune fait partie du SAGE Tarn amont, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le territoire de ce SAGE concerne une partie des bassins du Tarn de l’Aveyron et de l’Agout. Il couvre 69 communes, sur trois départements (Aveyron, Gard et Lozère) et deux régions, pour une superficie de 2 700 km2[6],[7]. Le pilotage et l’animation du SAGE et du contrat de rivière du Tarn-amont associé sont assurés par le Syndicat mixte du bassin versant du Tarn-amont (SMBVTAM), qualifié de « structure porteuse ». Cet organisme a été créé le et est constitué de neuf communautés de communes[8].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 143 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,9 j

    La commune bénéficie d’un « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne l'est et le sud-est aveyronais, constitue une transition entre les climats de montagne et le climat océanique altéré[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[11]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau de la commune[12], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 10,9 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[15].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, qui s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[17],[18],[19].

    Sites Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].

    Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[21] :

    • les « Gorges de la Dourbie », d'une superficie de 7 087 ha sur 6 communes dont 5 dans l'Aveyron et 1 dans le Gard, sont un magnifique ensemble de gorges avec parois et corniches calcaires dont la végétation est formée de pelouses xérothermiques, de landes (parcours à ovins), de taillis de chênes pubescents, de hêtres et de pins sylvestres[22] ;
    • le « Causse Noir et ses corniches », d'une superficie de 13 990 ha sur 9 communes du département, est un plateau calcaire et dolomitique avec pelouses sèches, forêts et taillis de chênes et de pins sylvestres, avec une bordure de falaises et de gorges[23] ;

    un au titre de la « directive Oiseaux »[21] :

    • les « Gorges de la Dourbie et causses avoisinants », d'une superficie de 28 057 ha sur 13 communes dont 8 dans l'Aveyron et 5 dans le Gard, qui comprennent une grande partie du causse Noir, du causse du Larzac et du causse Bégon, ainsi que les gorges qui les séparent. Dix-sept espèces de l'annexe 1 se reproduisent sur le site, parmi lesquelles huit espèces de rapaces[24].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de La Roque-Sainte-Marguerite comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3],[25] :

    • les « Gorges de la Dourbie et ses affluents » (14 060 ha), couvrant 11 communes dont 6 dans l'Aveyron et 5 dans le Gard[26] ;
    • la « Partie orientale du causse Noir » (5 655 ha), couvrant 5 communes dont 3 dans l'Aveyron, 1 dans le Gard et 1 dans la Lozère[27]

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[25] :

    Urbanisme

    Typologie

    La Roque-Sainte-Marguerite est une commune rurale[Note 5],[30]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[31],[32].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Millau, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[33],[34].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de La Roque-Sainte-Marguerite.

    Occupation des sols


    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37,5 %), terres arables (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), prairies (2,6 %)[35].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes de Millau Grands Causses, dont la commune est membre[36].

    La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration[37].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le bourg de La Roque-Sainte-Marguerite proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[38] :

    • Altayrac
    • les Anouts
    • Aven Conque Redonde
    • Aven de l'Habit
    • le Bac
    • la Borie
    • la Borie[Note 7]
    • la Bouteille
    • la Bouteille[Note 8]
    • la Bouissière
    • les Boulets
    • les Boulières
    • la Bresse
    • le Calcadis
    • Calvaire de la Plaine
    • Camp Redon
    • les Campasses
    • les Campets
    • Camplat
    • le Causse
    • Cavaliés
    • les Cazalèdes
    • les Cazelles
    • Chaos de Montpellier-le-Vieux
    • le Claux
    • Combe Gach
    • Corniche du Rajol
    • Costeplane
    • le Cros
    • les Crouzets
    • le Devez
    • le Douminal
    • la Farelle
    • Font Couverte
    • Fontaine des Gours
    • la Forêt
    • Forêt domaniale des Grands Causses
    • les Fourques
    • les Gardes
    • les Graniés
    • les Grizats
    • Jouque Merles
    • Ladrech
    • la Lavagne Blanche
    • Lavagne Rouge
    • Lesperelle
    • Lissartas
    • la Luminarie
    • la Malarède
    • Mare du Fanguas
    • Mare de Fonsèque
    • les Mares
    • le Maubert
    • Miolle
    • Montredon
    • le Moulin de la Caze
    • Paleyrou
    • Pierrefiche du Larzac
    • Pont des Fournets
    • Porte de Mycènes
    • le Poujol
    • les Privats
    • Puech Forez
    • Puech Grézal
    • Puech de la Resse
    • Puits de la Bresse
    • Puits des Fangettes
    • les Rancarèdes
    • Ravin du Bouxès
    • Ravin de Canazels
    • Ravin des Chenevières
    • Ravin de la Combe
    • Ravin de la Millière du Doul
    • Ravin del Pal
    • Ravin du Riou
    • Ravin de Saint-Véran
    • Ravin du Valat Nègre
    • la Resse
    • les Rivals
    • le Roc
    • le Roc Rouge
    • Rocs du Bartas
    • le Roube
    • le Roube[Note 9]
    • le Roudié
    • les Roussettes
    • le Ruassou
    • les Sabels
    • Saint-Véran
    • le Ségala
    • Serre del Berc
    • Serre de Cabriole
    • Serre de Galy
    • Serre de Ricard
    • le Sot
    • Sotch des Ronces
    • les Sourzials
    • les Treilles
    • l'Ubac
    • la Vayssière.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de La Roque-Sainte-Marguerite est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[39],[40].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de La Roque-Sainte-Marguerite.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de la Dourbie. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[41]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du bassin de « La Dourbie »[42], approuvé le 15 mars 2010[43].

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité très forte[44].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés à la présence de cavités souterraines localisées sur la commune[45],[46].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de La Roque-Sainte-Marguerite est classée à risque faible[47]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[48] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 1, à savoir zone à potentiel radon faible[49].

    Histoire

    Sous l'Ancien Régime, La Roque-Sainte-Marguerite faisait partie de l'ancienne province du Rouergue. Aux débuts de la Révolution française, elle devient une commune. En 1834, la commune de Saint-Véran fusionne avec La Roque-Sainte-Marguerite[50].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de La Roque-Sainte-Marguerite est membre de la communauté de communes de Millau Grands Causses[51], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Millau. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[52].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[51]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Tarn et Causses pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[51], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[53].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Roque-Sainte-Marguerite, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[54] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[55]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les vingt-deux candidats en lice[56], sept sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 87,65 %. Les quatre conseillers restant à élire sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 88,3 %[57]. Annie Polycarpe est élue nouvelle maire de la commune le [58].

    Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[59]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes de Millau Grands Causses[60].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1971 2001 Jean Rabier    
    2001 juillet 2020 Paul Dumousseau DVG Retraité
    juillet 2020 En cours Annie Polycarpe    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[62].

    En 2018, la commune comptait 180 habitants[Note 10], en diminution de 4,26 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,55 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866
    5233889778551 0061 005945902875
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    861837843837736683623591533
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    401405323340308257211142158
    1982 1990 1999 2004 2009 2014 2018 - -
    145144172193199185180--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[64] 1975[64] 1982[64] 1990[64] 1999[64] 2006[65] 2009[66] 2013[67]
    Rang de la commune dans le département 299 274 285 276 265 256 251 254
    Nombre de communes du département 306 303 304 304 304 304 304 304

    La population a atteint un maximum en 1846 avec 1 006 habitants, puis a baissé périodiquement pour atteindre 142 habitants en 1968. Elle a ensuite connu une hausse jusqu'en 2018 avec 185 habitants.

    Économie

    Marché vivrier estival du mercredi soir au hameau de Montredon.

    L'économie de la commune est caractérisée par une agriculture traditionnelle extensive basée sur l'élevage pour la production laitière de brebis destinée à l'élaboration des fromages de roquefort, pérail, tome et pour la production de veaux et agneaux destinés à l'engraissement.

    Une diversification existe, tournée vers le maraîchage, l'apiculture, la production de bois de chauffe, le tourisme rural.

    Des agriculteurs de la commune et des communes voisines vendent leurs productions, transformées ou pas, au marché du hameau de Montredon, interdit aux revendeurs.

    Lieux et monuments

    Bourg de La Roque-Sainte-Marguerite

    Le bourg se niche en rive gauche de la Dourbie, au creux de ses gorges, surplombé par le chaos de Montpellier-le-Vieux au nord-ouest et la corniche du Rajol au nord-est.

    • Château datant du XVIIe siècle, construit sur les ruines de celui du XIIIe siècle, dont il reste la tour.
    • L'église Sainte-Marguerite-d'Antobe située à côté du château.
    • Montée à l'église par une calade.
    • Four banal datant de 1492.
    • Pigeonnier en surplomb du bourg.

    Hameau de Saint-Véran

    Le hameau de Saint-Véran, accroché aux rochers du causse Noir, est le berceau de la famille de Montcalm. En 1425, Raymond de Montcalm, ancien chirurgien-barbier du comte Jean IV d'Armagnac, lui rend hommage selon l'usage féodal pour la terre de Saint-Véran et la moitié indivise de son château.

    Ce n'est qu'en 1661 que Louis III de Montcalm en rachetant l'autre moitié devient effectivement seigneur de Saint-Véran à part entière. La famille conserve alors ce fief jusqu'à la Révolution. Louis Joseph de Saint-Véran, marquis Montcalm, nommé par le roi Louis XV général en chef de ses troupes en Amérique septentrionale y fait un ultime séjour juste avant son départ pour le Canada en février 1756. Du château dont la construction remonte au tout début du XIe siècle ne subsiste aujourd'hui qu'une partie du logis seigneurial ainsi que son donjon cylindrique.

    En 1470 alors que le château de Saint-Véran est sous séquestre royal, le comte Charles d'Armagnac le reprend par surprise et s'installe avec une petite troupe d'une trentaine d'hommes d'armes. Accusé de frapper de la fausse monnaie et d'y pratiquer l'alchimie il y est assiégé par le sénéchal de Rodez, Guillaume de Sully, en décembre 1470. Dans les premiers jours du mois de janvier suivant, il finit par se rendre en compagnie de son fils bâtard, petit Jean. Charles d'Armagnac est pour ces faits emprisonné à la Bastille d'où il n'est libéré seulement qu'en 1483, après la mort de Louis XI.

    En contrebas du hameau, l'église église romane Notre-Dame-des-Treilles est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1927[68].

    Ce hameau a servi de cadre pour le tournage d'une scène du film d'André Hunebelle en 1961 : Le Miracle des loups.

    Chaos de Montpellier-le-Vieux

    Le chaos de Montpellier-le-Vieux qui surplombe les gorges de la Dourbie et le bourg de La Roque-Sainte-Marguerite est un site naturel classé depuis 1993[69].

    Autres lieux et monuments

    • Les bâtiments et l'exsurgence du moulin de Corp[76], limitrophes du territoire communal, sont sur la commune de Saint-André-de-Vézines. L'aven du moulin de Corp est situé sur la rive gauche de la Dourbie, sur le territoire de La Roque-Sainte-Marguerite[77].

    Personnalités liées à la commune

    José Bové en 2008 à Montredon.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Pierre Bloy), Peiralèu : La Cressa, Mostuèjols, Ribièira, La Ròca, Sent-Andriu, Vairau / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Peiralèu, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 270 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-43-2, ISSN 1151-8375, notice BnF no FRBNF37108861)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Deux valeurs différentes pour l'IGN, 912 mètres sur la carte et 909 sur son ancien site.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Deux lieux-dits du même nom, l'un au sud des Graniés, l'autre au sud-ouest de Pierrefiche du Larzac.
    8. Deux lieux-dits du même nom, l'un au sud-est d'Altayrac, l'autre au sud-ouest de la Resse.
    9. Deux lieux-dits du même nom, l'un à l'est du Sot, l'autre au nord-ouest du Sot.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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