La Rippe

La Rippe est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Nyon.

La Rippe

Tour de l'horloge.

Héraldique
Administration
Pays Suisse
Canton Vaud
District Nyon
Localité(s) Tranchepied
Communes limitrophes Gingins, Chéserex, Crassier, France
Syndic Jacques Moccand
NPA 1278
No OFS 5726
Démographie
Gentilé Rippérans
Population
permanente
1 140 hab. (31 décembre 2019)
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 22′ 53″ nord, 6° 09′ 03″ est
Altitude 528 m
Superficie 16,61 km2
Divers
Langue Français
Localisation

Carte de la commune dans sa subdivision administrative.
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
La Rippe
Géolocalisation sur la carte : Suisse
La Rippe
Géolocalisation sur la carte : Suisse
La Rippe
Liens
Site web www.larippe.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    Armoiries

    Les armoiries de La Rippe sont « de gueules à deux clefs d’argent en sautoir, accompagnées en chef d’une mitre d’abbé d’or et en pointe d’un mont à trois coupeaux du même »[3]. Elles sont inspirées de celles du bailliage de Bonmont, dont la commune a dépendu par le passé[3].

    Histoire

    Le territoire actuel de la commune de La Rippe a d'abord abrité un autre village, nommé Pellens et situé près du hameau actuel de Tranchepied, et qui a disparu avant 1159. Ses habitants auraient émigré sur les terres de l'abbaye de Saint-Claude[4]. La première mention du lieu date de 1384 sous le nom de Rippis. Plus tard on vit apparaître les noms de Rispas et Rispis. Le territoire de la commune actuelle appartenait au Moyen Âge à l'abbaye de Saint-Claude en France et a été cédé à l'abbaye cistercienne de Bonmont en 1309[4]. Depuis 1319 elle fut sous la protection de la maison de Savoie[5].

    Après la conquête bernoise en 1536, la Rippe fit brièvement partie du bailliage de Gex (1536-1564), puis fut rattachée au pays de Vaud[4] après la restitution du pays de Gex à la Savoie. La Rippe dépendait du gouvernement de Bonmont, lui-même contrôlé par le bailli de Nyon (1564-1711), puis directement du bailli de Bonmont (1711-1798)[4]. À la suite de l'effondrement de l'Ancien Régime la Rippe appartint de 1798 à 1803 au Canton du Léman de la République helvétique.

    Un corps de pompier est mis sur pied en 1814, tandis qu'une sage-femme est engagée en 1822[6]. En 1826 le hameau de Tranchepied passa de Chéserex à la Rippe, sur demande des habitants du hameau[4],[6]. Au début des années 1860, des terrains situés dans la Vallée des Dappes sont cédés à la France[4]. Un stand de tir est construit en 1874[6]. Le téléphone arrive en 1897 et l'électricité en 1908[6]. En 1970, une station d'épuration est construite conjointement avec la commune voisine de Crassier[6].

    En 2006, les autorités de La Rippe ont signé une charte de collaboration nommée "Asse et Boiron" avec huit autres communes (Arnex-sur-Nyon, Borex, Chéserex, Crassier, Eysins, Gingins, Grens et Signy-Avenex)[7]. Le , les habitants de La Rippe disent toutefois non à un projet de fusion des communes d'Asse-et-Boiron[6].

    Le village n'a pas d'église et a toujours appartenu à la paroisse de Crassier[4].

    Géographie

    La Combe du Faoug à la frontière française.

    La Rippe se trouve à une altitude de 528 mètres à km à l'ouest de Nyon, le chef-lieu de district. Le village se trouve dans le vallon du Boiron de Nyon au pied de la Dôle. La commune de 16,6 km2 de superficie s'étend principalement sur une portion du Jura vaudois, le long de la frontière française. Elle est la commune suisse la plus méridionale de l'arc jurassien[7].

    Elle recouvre des bois escarpés (Bois Badis) du Jura jusqu'à la Dôle, qui est le point culminant de la commune (1 677 mètres). Dans la partie occidentale de la commune se trouve la source de la Valserine. En 2009, 5,91 km2 ou 36 % étaient utilisés à des fins agricoles et 10 km2 or 60 % étaient des surfaces forestières[8].

    La commune comprend le hameau de Tranchepied, ainsi que plusieurs fermes isolées. Les communes voisines sont Gingins, Chéserex et Crassier au canton de Vaud ainsi que Divonne-les-Bains (Ain) et Prémanon (Jura) en France voisine.

    Démographie

    La population de La Rippe, après être restée très longtemps stable, a fortement augmenté depuis les années 1980[9].

    Politique

    La Rippe est dotée d'un conseil depuis 1667[4]. La commune est dotée actuellement d'un exécutif de cinq membres, nommé Municipalité, et d'un législatif de 45 membres, nommé conseil communal. La municipalité est présidée par un syndic. Tous deux sont élus au système majoritaire pour une durée de cinq ans[10].

    Liste des syndics de La Rippe

    • Gabriel Melly, premier syndic de La Rippe.
    • Fernand Melly
    • Georges Melly
    • Georges Paréaz
    • André Melly
    • Claude Perrier
    • Olivier Berlie
    • Philippe Paréaz
    • Actuellement: Jacques Moccand

    Personnalités liées a la commune

    Jo-Wilfried Tsonga, joueur de tennis français, a résidé à La Rippe[réf. nécessaire] .

    Références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    2. « Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le )
    3. « Feuille des avis officiels du canton de Vaud », sur www.faovd.ch (consulté le )
    4. Germain Hausmann, « Rippe, La », sur HLS-DHS-DSS.CH (consulté le )
    5. Office fédéral de la statistique - Superweb database - Gemeinde Statistics 1981-2008 (de)
    6. « La Rippe - Dates importantes », sur www.larippe.ch (consulté le )
    7. « La Rippe - Commune », sur www.larippe.ch (consulté le )
    8. Swiss Federal Statistical Office-Land Use Statistics 2009 data (de) accédé le 7 août 2011.
    9. Office fédéral de la statistique, « Population » (consulté le ).
    10. « La Rippe - Autorit�s », sur www.larippe.ch (consulté le )
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