Gingins

Gingins est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Nyon.

Gingins

Gingins, le temple.

Héraldique
Administration
Pays Suisse
Canton Vaud
District Nyon
Communes limitrophes Saint-Cergue, Trélex, Grens, Chéserex, La Rippe, France
Syndic Claude Hibbert Pirl
NPA 1276
No OFS 5719
Démographie
Gentilé Les Ginginois
Population
permanente
1 237 hab. (31 décembre 2019)
Densité 98 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 24′ 32″ nord, 6° 10′ 42″ est
Altitude 543 m
Superficie 12,58 km2
Divers
Langue Français
Localisation

Carte de la commune dans sa subdivision administrative.
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
Gingins
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Gingins
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Gingins
Liens
Site web www.gingins.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    Armoiries

    Coupé au 1 d'argent semé de billettes de sable, au lion naissant du même, lampassé de gueules ; au 2 de gueules à deux hallebardes d'argent en sautoir.

    Ce village a été le berceau de la famille noble de Gingins, qui est restée en possession de cette seigneurie durant plus de six siècles et a joué un rôle historique important dans la région. Cette famille est aujourd'hui éteinte, mais ses armes ont été reprises par la commune en 1948 dans la partie supérieure de l'écu. Dans la partie inférieure, les deux hallebardes évoquent le combat de Gingins de 1535, prélude à la conquête bernoise[3].

    Toponymie

    Gingins (1144-1159) ; Gingins (1344). Gingins est dérivé du nom de personne latin Gim(m)ius) à l'aide du suffixe latin -anum, ce qui signifie « propriété de Gim(m)ius ». Le suffixe latin -anum forme des noms de lieux dont la première partie correspond au nom du propriétaire initial d'un domaine rural. Au nord des Alpes, ces noms de lieux en -anum sont un important indice pour l'implantation de personnes de langue latine (fonctionnaire romain, vétéran de l'armée romaine, comme à Nyon), à côté d'une population celtique en train de se romaniser[4].

    Histoire

    En 1862, lors du traité des Dappes, la commune perd des territoires dans l'échange effectué entre la France et la Suisse[5].

    Monuments

    La commune compte sur son territoire une église, un château du XIIe siècle-XVIe siècle[6], ainsi que le musée romand de la machine agricole.

    Personnalités liées a la commune

    Les sœurs Ellen et Lea Sprunger, devenues athlètes, sont nées et ont grandi à Gingins[7].

    Jo-Wilfried Tsonga, joueur de tennis français, réside à Gingins[8].

    Références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    2. « Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le )
    3. Armorial des communes vaudoises, Lausanne 1972, p. 162.
    4. Dictionnaire toponymique des communes suisses (Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel), Frauenfeld, Lausanne 2005, p. 388.
    5. « Dictionnaire Historique de la Suisse ‘’’Gingins’’’ », sur hls-dhs-dss.ch.
    6. Le château
    7. « ea Sprunger: «Le plus important c’est la volonté!» », L'Illustré, (consulté le )
    8. Jo-Wilfried Tsonga sur le site de l'ATP. Consultation : septembre 2015.
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