La Droite sociale

La Droite sociale est un club de réflexion créé à l'initiative de Laurent Wauquiez en 2010. Ce club est devenu un courant de l'UMP à la suite du Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012 lors duquel la motion « Droite Sociale : défense des classes moyennes - lutte contre l'assistanat »[2] a recueilli 21,69 % des voix parmi les militants UMP[3]. Il est aujourd'hui l'un des courants des Républicains. Il a pour objectifs notables la défense des classes moyennes et la lutte contre l’assistanat. Depuis les élections municipales de 2014, le club de réflexion est en sommeil.

Ne doit pas être confondu avec La Droite forte ou La Droite populaire.
Cet article possède un paronyme, voir Droite sociale.

La Droite Sociale

Logotype officiel.
Présentation
Fondateur Laurent Wauquiez
Fondation Avril 2010
Positionnement Droite[1]
Idéologie Défense des classes moyennes[1]
Affiliation nationale UMP puis LR
Couleurs Bleu, Blanc
Site web http://www.droitesociale.fr

Place au sein de l'UMP (2012)

Les courants de l'UMP à la suite du Congrès du sont :

  • La Droite forte : 27,77 %
  • La Droite sociale : 21,69 %
  • France moderne et humaniste : 18,17 %
  • Le Gaullisme, une voie d’avenir pour la France : 12,31 %
  • La Droite populaire : 10,87 %

Caractéristiques et programme de ce courant

Ce club réunit une cinquantaine de députés (UMP) qui, bien que parfois de tendances différentes, se retrouvent dans un programme fédérateur à droite. Le but de ce club est de donner plus de visibilité à l’action sociale de l'UMP et de proposer un nouveau pacte social à droite, la droite devant « s'émanciper de la dictature de la gauche sur le social »[4]. Ses membres estiment que :

  • d'une part, les classes moyennes, durement touchées par la crise, et qui depuis 20 ans ont reculé dans le partage de la valeur ajoutée, doivent être replacées au centre des politiques publiques ;
  • d'autre part, le contrat social français doit évoluer pour assurer un meilleur équilibre des droits et des devoirs au sein de la société française ; une société qui ne fonctionnerait que sur les droits des individus amène et concourt à une société d’injustices et à ce que Laurent Wauquiez a appelé le « cancer de l'assistanat ».

La Droite sociale propose notamment de conditionner l'allocation du RSA socle (soit une somme comprise entre 483 euros par mois pour une personne seule sans enfant, et 1 208 euros par mois pour un couple avec trois enfants[5] ) à cinq heures de "service social" par semaine, et envisage d'inclure dans les conditions d'accès aux logements sociaux une clause sur l’accès à l’emploi et les conditions de vie des travailleurs, se basant sur le fait que 500 000 personnes ces cinq dernières années auraient renoncé à un emploi pour des raisons liées au logement[6],[7].

Dernièrement, la Droite sociale et La Boîte à idées, club de réflexion des trentenaires de l'UMP, ont publié un rapport sur le système des retraites en France, qui propose notamment la suppression de tous les régimes spéciaux de retraites et l'instauration d'un système unique de retraite à points pour tous les français[8].

Membres du courant (liste non exhaustive)

Par ordre alphabétique du nom patronymique :

Autres

Joël Billard, Jean-Pierre Audy, Constance Le Grip et Bernard Brochand ont parrainé la motion Droite sociale tout en parrainant la motion Droite forte. Bernard Brochand, Joël Billard, Frédéric Reiss, Jean-Pierre Door, Yves Nicolin et Damien Abad ont aussi soutenu la motion France moderne et humaniste. Brigitte Barèges et Philippe Boënnec ont voté également pour les motions Droite populaire et France moderne et humaniste.

Notes et références

Compléments

Liens externes

Articles connexes

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