La Crème de la crème

La Crème de la crème est un film français de Kim Chapiron sorti en 2014.

La Crème de la crème
Réalisation Kim Chapiron
Scénario Kim Chapiron
Noé Debré
Acteurs principaux

Thomas Blumenthal
Alice Isaaz
Jean-Baptiste Lafarge
Karim Ait M'Hand
Marine Sainsily

Pays d’origine France
Genre comédie dramatique
Durée 90 minutes
Sortie 2014


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

L'histoire se déroule en France. Trois jeunes adultes, Dan, Louis et Kelliah (récemment admise) mènent tous les trois leurs études au sein de la plus prestigieuse école de commerce européenne (certains médias considéreront qu'il s'agit de HEC Paris)[1]. Pour aider leur ami Jafaar à coucher avec une fille, ils vont créer un réseau de prostitution, « Les amateurs de Cigares ». Voyant que cela sert leurs propres intérêts, ils vont en faire un vrai commerce.

Fiche technique

Distribution

  • Thomas Blumenthal : Dan
  • Alice Isaaz : Kelliah
  • Karim Ait M'Hand : Jaffar
  • Jean-Baptiste Lafarge : Louis
  • Marianne Denicourt : la mère de Louis
  • Marine Sainsily : Eulalie, la fille de la parfumerie
  • Mouloud Achour : DJ Métro Party
  • Fanny Piot : fille 1 Action-Vérité
  • Julia Ferrara : fille 2 Action-Vérité
  • Margot Lourdet : fille 3 Action-Vérité
  • Augustin Mercier : Fab'
  • Livio Ciccio : l'étudiant ivre
  • Alexandra Gentil : la distributrice de journaux
  • Claire Chust : Amanda, la fille qui couche avec Dan lors de la soirée Action ou Vérité
  • Bruno Abraham-Kremer : le père de Dan
  • Xavier de Rosnay : DJ "World is Mine" Party
  • Gaspard Augé : DJ "World is Mine" Party
  • Louis Rogé aka Brodinski : DJ 90's Party
  • Jonathan Cohen : le frère de Dan
  • Jenna Thiam : la fille du magasin de photocopie
  • Carolina Jurczak : la Pasionaria
  • Azedine Kasri : le maître de chant
  • Antoine Berry-Roger : Lionel
  • Estelle Halimi : Britney, la fille qui met les produits en rayon
  • Florie Auclerc : une fille
  • Lucas Bravo : Antoine
  • Pierre-Ange Le Pogam : le directeur
  • Vincent Bradender : le ventriglisseur
  • Gaëtan Greleau : le ventriglisseur
  • Mathieu Santesnases : le ventriglisseur
  • Adèle Galloy : une fille
  • Mathilde Banroques : une fille
  • Florence Coste : une fille
  • Sandra Rossin : une fille
  • Blandine Rinkel : une fille
  • Marine Mardellat : une fille
  • Leslie Carles : une fille
  • Stella Francheschi : une fille
  • Sybile Duarte : une fille
  • Pauline Baly : une fille
  • Kaya Blocksage : une fille
  • Catherine Ematchoua : une fille
  • Samantha Itri : une fille
  • Louise Roques : une fille
  • Sandra Rosinsky : une fille
  • Alban Nenert : un garçon
  • Steve Desmeuzes : un garçon
  • Benjamin Hekimian : un garçon
  • Loïc Ghanem : un garçon
  • Julien Combes : un garçon
  • Ly Lan Chapiron : la petite fille du champ de fraises
  • Bonnie Duvauchelle : la petite fille du champ de fraises
  • Marjorie Menelec : la petite fille du champ de fraises
  • Georges D'Audignon : le père de Louis
  • Jean-Baptiste Sory : le grand dadet
  • Faustin Ngombi : le gardien de parking
  • Archie Lubanziano : le vendeur de chaussures
  • Gigi Akoka : la mère de Dan
  • Asimis Alexiou : le frère de Kelly
  • Sarah Bonrepaux : une fille
  • Elise Lissague : une fille
  • Jérémy Petit :
  • Camille Griner : Une fille
  • Philémon Perraud : Pierre (non crédité)
  • Laura Poli : Une fille

Production

« C’est une comédie grinçante mais avec un regard tendre, on ne sera jamais dans la parodie agressive. À l’origine du projet, le scénariste s’est rappelé de ce moment, après la crise des subprimes, où l’on entendait partout que les business schools étaient les responsables de la faillite des économies, qu’il y avait dans ces écoles un défaut d’éthique. L’idée c’était de savoir ce qu’il se passe dans la tête des étudiants qui seront nos futures élites, quels sont leurs repères, leur manière de lire le monde[5]. »

Benjamin Elalouf, producteur

Développement

Kim Chapiron devait à l'origine réaliser Samba Drama, un film sur une romance durant le Carnaval de Rio avec Vincent Cassel et Monica Bellucci. Alors que le film devait entrer en tournage en 2012, le projet a subitement été abandonné. Le réalisateur rencontre alors le jeune producteur Benjamin Elalouf. Ce dernier voulait depuis longtemps travailler avec lui : « Tout de suite après avoir vu Dog Pound, qui était impressionnant de maturité, je me suis mis en tête de travailler avec Kim[5] ». Fin 2011, Benjamin Elalouf approche donc le réalisateur une première fois avec un traitement d'une quarantaine de pages intitulé Business School, écrit par Noé Debré, un jeune scénariste âgé seulement de 26 ans[5]. Kim Chapiron et Noé Debré développent alors le script ensemble dès .

L’équipe « infiltre » alors l’univers des écoles, et notamment leurs fameuses soirées. L'acteur Thomas Blumenthal en garde un souvenir particulier : « C’était dingue de les voir, tous complètement défoncés, et de se dire qu’ils sont peut-être les décideurs de demain. Mon personnage par exemple pense de manière hyper statistique, il n’a aucun affect, c’est une machine »[5].

Tournage

Afin de réaliser ce film, Kim Chapiron et son équipe sont partis s'imprégner de la culture des grandes écoles telles que Sciences-Po (Paris), HEC, ESCP, Centrale, etc. Contrairement aux rumeurs, le film n'est pas tourné dans les locaux d'HEC mais dans des universités parisiennes : l'université Paris 13 Nord et l'université Paris-Descartes[6], campus université Paris Sud (Laboratoire de physique des solides, bâtiment 510).

Accueil

Critiques négatives

« Sur le papier, la carrière de Kim Chapiron est pétrie d’une obsession – bien puritaine – pour le mal absolu : titre de son premier film (Sheitan, « diable » en arabe), fantasme de son deuxième (Dog Pound), et fascination dans La Crème de la crème, dont l’affiche veut donner une image sulfureuse. Pourtant, rien n’est plus sage que le petit chassé-croisé sexuel du film, plus proche de La Boum que de Spring Breakers. Chapiron dévoile juste assez de (très jolies) poitrines pour garder son label trash, mais, finalement, il organise toute sa mise en scène pour cacher le sexe aussi soigneusement que le ferait un réalisateur de Plus belle la vie »

 Les Inrockuptibles

« Les dialogues sonnent comme une sitcom AB Productions remis au goût du jour (on parle Twitter, Facebook, on se branle sur Chatroulette) et nappé de blabla commercial. »

 Libération

« Malgré une mise en scène efficace et un travail esthétique louable, le spectateur lambda se sentira un peu exclu de ce portrait dans lequel il ne pourra pas vraiment trouver sa place. Les trois héros, qui passent leur temps à s'exprimer en métaphores économico-sexuelles, sont d'ailleurs beaucoup trop archétypaux et monolithiques pour être touchants. »

 Metronews

« Une idée pleine de provoc au départ, mais elle perd peu à peu de sa virulence et de son rythme en schématisant son propos dans quelques clichés »

 Ouest-France

Critiques positives

Les acteurs principaux Jean-Baptiste Lafarge, Alice Isaaz et Thomas Blumenthal au Festival des Lumières 2015.

« Malgré une fin et une morale convenues, le scénario tient la distance, les dialogues font mouche et les acteurs principaux sont parfaits. On achète. »

 Le Figaroscope

« Il y a des films qui ouvrent, sur la forme comme sur le fond, des ères nouvelles. Leurs scénarios racontent notre monde sans hypocrisie. La Vie d'Adèle, d'Abdellatif Kechiche, en est un exemple. On peut désormais lui adjoindre La Crème de la crème. »

 Le Parisien

« La Crème de la crème pourrait être l'avant-propos acnéique du Loup de Wall Street de Martin Scorsese. C'est surtout la première comédie générationnelle française drôle mais intelligente, et qui utilise les groupes Justice ou Kavinsky dans leurs propres rôles pour mieux raconter l'époque. »

 Paris Match

« La Crème de la crème est un conte générationnel d’une justesse décapante qui tend un miroir cynique, plein d’humour et de vérité, à cette jeunesse heureuse et désenchantée. »

 Elle

« L'approche documentaire de Kim Chapiron donne à cette comédie dramatique une crédibilité et une justesse au niveau des situations, des dialogues et de l'interprétation. Son regard, féroce, est cependant chargé d'empathie pour ses héros, avides de transgressions et d'excès […] qui testent leurs limites. »

 Le Journal du dimanche

Box-office

Les données ci-dessous proviennent de l'Observatoire européen de l'audiovisuel[7]. Exploitation Europe : 164 753 entrées.

Pays Distributeur Date de sortie Box-office
Belgique Belga Film 09/04/2014 5 465
Suisse Pathé 02/04/2014 611
France Wild Bunch Distribution 02/04/2014 158 313
Royaume-Uni Studiocanal 25/07/2014 364

Distinction

  • Festival des Busters 2017 : sélection officielle

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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