La Bernardière

La Bernardière est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. La Bernardière faisait partie, sous l'Ancien Régime, de l'évêché de Nantes.

La Bernardière

Une réplique de la grotte de Lourdes (celle-ci est cependant située dans le quartier Saint Nicolas à Montaigu)

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité Communauté de communes Terres de Montaigu, Communauté de communes Montaigu-Rocheservière
Maire
Mandat
Claude Durand
2020-2026
Code postal 85610
Code commune 85021
Démographie
Gentilé Bernardin
Population
municipale
1 835 hab. (2018 )
Densité 124 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 03′ 02″ nord, 1° 15′ 53″ ouest
Altitude 54 m
Min. 33 m
Max. 76 m
Superficie 14,80 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Cugand
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Mortagne-sur-Sèvre
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
La Bernardière
Géolocalisation sur la carte : Vendée
La Bernardière
Géolocalisation sur la carte : France
La Bernardière
Géolocalisation sur la carte : France
La Bernardière
Liens
Site web Site officiel

    Ses habitants sont les Bernardins[1].

    Géographie

    Localisation

    Le territoire municipal de La Bernardière s’étend sur 1 480 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 54 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 33 et 76 mètres[2],[3].

    La Bernardière est située au nord du département de la Vendée, à km au sud de Clisson (Loire-Atlantique), 10 km au nord-est de Montaigu (Vendée) et 35 km à l'ouest de Cholet (Maine-et-Loire).

    La commune est traversée par quelques petits ruisseaux. Le principal est le Mingot qui sert de limite à la paroisse entre Cugand, passe auprès du bourg de la Bernardière et va se jeter dans la Sèvre-Nantaise.

    Liste des hameaux de la Bernardière

    La Croupillière, la Haute-Hantrie, la Basse-Hantrie, la Brunelière, la Challoire, la Grande-Couperie, la Petite-Couperie, la Croix-Verte, la Droutière, la Fuzellerie , la Grande-Haye, la Petite-Haye, la Logerie, l'Émérière, la Noue, l'Oulerie, la Pénissière-de-la-Cour, la Pénissière-Vinet, les Plessis, les Portes, le Racinet, la Rouvraie et le Tacret.

    Urbanisme

    Typologie

    La Bernardière est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cugand, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,5 %), terres arables (34,8 %), prairies (25,5 %), zones urbanisées (4,3 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    En poitevin, la commune est appelée La Brnardére[11].

    Histoire

    Jusqu'à la Révolution, sous le royaume de France, La Bernardière appartient aux marches Bretagne-Poitou, au sein desquelles elle est à l'avantage de la Bretagne. Elle appartenait également au diocèse de Nantes. Sa paroisse dépend ensuite entièrement du diocèse de Luçon.

    Autrefois, on l´appelait la Bernardière-en-Forêts, mais depuis longtemps les bois ont disparu, et le terrain est divisé en champs nombreux, tous entourés de haies du sein desquelles s'élèvent une multitude de chênes que l'on ébranche tous les cinq ans pour faire du bois de chauffage[12]. Cette façon de tailler, est dite, tailler en têtard.

    Selon plusieurs sources, c’est la colonne placée sous les ordres du général Cordellier qui a très vraisemblablement perpétré le massacre de La Bernardière car c’est elle qui officiait

    Après le tuerie des Lucs les 28 février et 1er mars 1794, les troupes restent dans le secteur quelques jours et n’ayant pu mettre la main sur Charette quittent le camp des Landes de Corpray le 7 mars pour Clisson, le Loroux (lettre à Turreau du 6 mars) en passant par Montaigu et ses environs.

    On attribue généralement le massacre du Petit Luc aux hommes du commandant Martincourt qui secondait Cordellier ; il est peut-être aussi le responsable direct des 22 victimes de La Bernardière. sources : Historial-Mémorial de la Vendée .

    En 1832, la commune, précisément le manoir de La Pénissière, fut le théâtre d'un des derniers combats du mouvement dirigé par la duchesse de Berry, la « Petite chouannerie »[13].

    Héraldique

    Blasonnement :
    Taillé d'argent et de gueules, à l'arbre de l'un dans l'autre brochant sur le tout, accompagné de deux châteaux du même.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 En cours Claude Durand[Note 3],[14] Divers droite retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Économie

    En 1999, le taux de chômage était de 7,8 %. Le revenu moyen par ménage, quant à lui, était de 14 017  / an[15]. La Bernardière dispose de sa propre zone artisanale : le Tacret, située sur l´axe Clisson-Montaigu. Cette ZA compte une vingtaine d´entreprises.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

    En 2018, la commune comptait 1 835 habitants[Note 4], en augmentation de 4,44 % par rapport à 2013 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    3579559359289991 0961 1161 0931 086
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 0841 0711 0541 0401 0311 0141 0611 0451 032
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 0321 034948921922878870881863
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013
    8417891 0601 1091 1721 4911 5351 5781 757
    2018 - - - - - - - -
    1 835--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (10,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,1 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 50,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 25,6 %, 15 à 29 ans = 18,2 %, 30 à 44 ans = 26,8 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 10,3 %) ;
    • 49,9 % de femmes (0 à 14 ans = 26,4 %, 15 à 29 ans = 21,1 %, 30 à 44 ans = 24 %, 45 à 59 ans = 17,6 %, plus de 60 ans = 10,9 %).
    Pyramide des âges à La Bernardière en 2007 en pourcentage[20]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,1 
    3,0 
    75 à 89 ans
    4,1 
    7,3 
    60 à 74 ans
    6,7 
    19,0 
    45 à 59 ans
    17,6 
    26,8 
    30 à 44 ans
    24,0 
    18,2 
    15 à 29 ans
    21,1 
    25,6 
    0 à 14 ans
    26,4 
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[21]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,2 
    7,3 
    75 à 89 ans
    10,6 
    14,9 
    60 à 74 ans
    15,7 
    20,9 
    45 à 59 ans
    20,2 
    20,4 
    30 à 44 ans
    19,3 
    17,3 
    15 à 29 ans
    15,5 
    18,9 
    0 à 14 ans
    17,4 

    Lieux et monuments

    • Le manoir de la Pénissière
    • Église Saint-Blaise

    Sports

    Union Sportive Bernardière Cugand : football

    Association Basket Cugand Bernardière : basket

    Tennis de Table Club Bernadière : tennis de table

    Vie Locale

    La Bernardière dispose d'une salle municipale La Doline, de deux terrains de football, le stade du Vivier composé de plusieurs terrains de football et d'un terrain de tennis, et possède une salle de sport, une bibliothèque municipale et une ADMR (aide à domicile en milieu rural). On retrouve dans cette commune une boulangerie, un tapissier-décorateur et une coiffeuse.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Réélu en 2014.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Dictionnaire des communes de Vendée, Editions Ouest-France, Rennes, 1991 (ouvrage rédigé par les correspondants d'Ouest-France en Vendée).
    2. « Commune 23376 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
    3. « La Bernardière », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cugand », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Jean-Loïc Le Quellec, Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, La Crèche, Geste Éditions, coll. « Geste Poche » (no 14), , 3e éd. (1re éd. 1995), 443 p. (ISBN 2-84561-263-X), p. 39.
    12. La Bernardière de son origine à nos jours
    13. Détail des combats de la Pénissierre
    14. Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
    15. La Bernardière sur le site L´Internaute
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    20. " « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le )
    21. « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le ).

    Voir aussi

    Liens externes

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