Kikongo

Le kikongo ou kongo est une langue bantoue parlée par les Kongos (Bakongo en kikongo) vivant en Angola (dans le Nord du pays et l'enclave de Cabinda), en république démocratique du Congo (dans les provinces du Kongo central et de Kinshasa), en république du Congo (dans le sud-ouest jusqu'à Brazzaville), et au sud du Gabon. La désignation Kikongo doit être prise comme celle d'un groupe linguistique, d'une langue mère recouvrant plusieurs déclinaisons selon les aires géographiques issues de l'ancien royaume Koongo dia Ntotela. En effet, il est plus juste de désigner par Kikongo (Kikoongo) le groupe linguistique Koongo H10 tel que compilé par Jouni Filip Maho en 2009 dans The Online Version of the New Updated Guthrie List (liste non exhaustive) : koongo-beembe, koongo.buende, koongo.doondo, koongo-fiote, koongo-haangala, koongo-kaamba, koongo-kaako, koongo-keenge, koongo-kuni, koongo-laadi, koongo-manyanga, koongo-mazinga, koongo-mbata, koongo-mbooka, koongo-mboma, koongo-ndibu, koongo-ndiingi, koongo-ndiinzi, koongo-nkaanu, koongo-ntaandu, koongo-saantu, koongo-soonde, koongo-soongo, koongo-suundi, koongo-yoombe, koongo-vili, koongo-zoombo.

Pour les articles homonymes, voir Kikongo (homonymie) et Kongo.

Kikongo
kikóóngó
Pays Angola, RDC, République du Congo, Gabon
Nombre de locuteurs 5 688 500[1]
Écriture Alphabet latin
Classification par famille
Statut officiel
Langue officielle Langue nationale :
Angola
Codes de langue
ISO 639-1 kg
ISO 639-2 kon
ISO 639-3 kon
IETF kg
Échantillon
Article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme (voir le texte en français) en Fiote : Lutumu-mswa lutheti : Bizingi bioso bisiwu ti batu bambutukanga mu kidedi ki buzitu ayi kibumswa. Bizingi-bene, batu, badi diela ayi tsi-ntima, bafwene kuzingila mbatzi-na-mbatzi-yandi mu mtima bukhomba.

En tant que langue maternelle de ce groupe, le kikongo n'est pas à confondre avec munukutuba qu'on désigne abusivement par kikongo. C'est ainsi qu'on nomme souvent Munukutuba « Kikongo de l'État » ou Kikongo ya leta. Mais ce Kikongo ya leta n'est en rien structurant pour le groupe linguistique Koongo et par suite la langue mère qui porte cette famille linguistique [2],[3],[4],[5],[6].

Munukutuba ou Kikongo ya leta

Le munukutuba (kituba), une des langues nationales de la République du Congo est un créole kikongo et véhiculaire, compréhensible par les locuteurs des diverses variantes du kikongo pur[7].

En République démocratique du Congo, la Constitution spécifie que le kikongo est une des quatre langues nationales, mais en réalité la Constitution fait référence à un créole basé sur le kikongo à savoir le kikongo ya leta (Leta est le dérivé du français l’État). Le kikongo ya leta est une langue utilisée dans l’administration des provinces du Kongo central, Kwango et Kwilu ainsi qu'une langue véhiculaire dans de nombreux centres urbains, notamment à Kikwit, Bandundu, Matadi, Boma et Moanda[8],[9],[2],[10],[11]. Cependant d’après une enquête effectuée par l'Opinion Info, le lingala s'impose progressivement dans les villes suivantes du Kongo Central : Matadi, Boma, Mbanza-Ngungu, Moanda, Kisantu, Lukala et Kasangulu.[12]

Histoire

Un capucin italien, frère Bonaventura da Sardegna, fut le premier à écrire une grammaire kikongo lors de sa mission au royaume du Kongo vers 1645. Giacinto da Vetralla écrit un ouvrage sur la grammaire kikongo en 1659 : Regulae quaedam pro difficillimi congensium idiomatis faciliori captu ad grammaticae normam redactae, Romae: Typis S. Congreg. de Propaganda Fide.

Classification

Le kikongo appartient au groupe des langues dites bantoues, un sous-ensemble de la famille des langues nigéro-congolaises. En 1948 Malcolm Guthrie a classé ces langues africaines en les répartissant dans des zones notées de A à S. Cette classification place le kikongo dans le groupe de langues H10. Les autres langues du groupe sont le beembe (H11), le vili (H12), le kunyi (H13), le ndingi (H14) et le mboka (H15)[13].

La classification de Bastin, Coupez et Man, dite de Tervuren sont plus récentes et sont plus précises sur les noms des langues kongo.

On les regroupe désormais sous l'arborescence suivante :

  • langue du noyau kikongo H16
    • kikongo méridional H16a
    • kikongo central H16b
    • yombe H16c
    • fiote H16d
    • kikongo occidental H16d
    • bwende H16e
    • lari H16f
    • kikongo oriental H16g
    • kikongo sud-est H16h

N. B. : Chaque variante du kikongo a évolué à sa manière et l’intercompréhensibilité n'est pas totalement assuré entre toutes les variantes du kikongo (exemples : 1. Le civili va mieux être compris par un locuteur du kiyombe ou du iwoyo que par un locuteur du kisikongo ou du kisolongo. 2. Le kimanianga va mieux être compris par un locuteur du tsiladi/ciladi ou du kintandu que par un locuteur du civili ou iwoyo.).

Répartition géographique

Distribution géographique des langues kongo.
Distribution géographique des langues kongo et du kituba. N. B. [14],[15],[16] : Petite erreur sur la carte, le kisikongo (aussi appelé kisansala par certains auteurs) est le kikongo parlé à Mbanza Kongo. Le kisikongo n’est pas la langue mère qui porte le groupe linguistique kongo.

Les langues kongo sont parlées dans :

Écriture

Le kikongo s’écrit avec l’alphabet latin, mais s’écrit aussi en mandombe. Pour l’alphabet latin, différentes orthographes sont utilisées dans plusieurs publications et par la population, malgré une orthographe standardisée dans chaque pays, où il est parlé : l’alphabet standardisé de l’Angola et celui du Congo-Kinshasa (partageant les règles s’appliquant au kikongo à l’exception de la notation des nasales syllabiques). Au Congo-Brazzaville, le munukutuba a une proposition d’alphabet standardisé[17].

Alphabet

Alphabet kikongo[18]
Majuscules ABCDEFG HIJKLMN NGOPRST UVWYZ
Minuscules abcdefg hijklmn ngoprst uvwyz
Prononciations a ([a])be ([bə])tch ([t∫]) [19],[20],[21]de ([də])é ([e])fe ([fə])gu ([g]) he ([hə])i ([i])je ([jə])ke ([kə])le ([lə])me ([mə])ne ([nə]) ngu (nnn + [g]) [22]o ([o])pe ([pə])[r][23],[24],[25]se ([sə])te ([tə]) ou ([u])ve ([və])we ([wə])ye ([yə])ze ([zə])

Au Congo-Kinshasa et en Angola, les digrammes  mp ,  mf ,  mb ,  mv ,  nt ,  nd ,  ns ,  nz , et  nk  sont parfois comptés dans l’ordre alphabétique.

Orthographe

Les voyelles longues sont écrites en doublant la lettre :

  • lumbu, « jour », et luumbu ou lûmbu « enclos ».

Les phonèmes prénasalisés sont notés à l’aide de digrammes.

Digrammes de consonnes prénasalisées[18]
Phonèmes /ᵐb//ᵐp//ᵐv//ᵐf//ⁿd//ⁿt//ⁿz//ⁿs//ᵑk/
Graphies mbmpmvmfndntnznsnk
Prononciations Mbe (mmm + [bə])mpe (mmm[pə])mve (mmm[və])mfe (mmm[fə])nde (nnn + [də])nte (nnn + [tə])nze (nnn + [zə])nse (nnn + [sə])nke (nnn + [kə])

Les consonnes nasales syllabiques, des préfixes des classes nominales 1, 3 et 4, se notent différemment. En Angola, elles sont écrites    et  ǹ  avec un accent grave, par exemple :

  • m̀vu, « année » comparé à mvu, « des cheveux gris » ;
  • nkama, « cent » comparé à ǹkama, mukama ou m'kama, « barrage ».

Conjugaison

Pronoms personnels sujets en kikongo Traduction en français
Mono Je
Ngeye Tu
Yandi Il ou elle
Kima Il, elle, ce (pour une chose)
Yeto / Beto Nous
Yeno / Beno Vous
Yawu / Bawu (ou Bau) Ils ou elles
Bima Ils ou elles (pour des choses)

Verbe (mpanga en kikongo) être kuena (ou kuwena; aussi kuba ou kukala) en Kikongo au présent de l’indicatif [26] :

Mono ngiena / Mono ngina Je suis
Ngeye wena / Ngeye wina Tu es
Yandi wena / Yandi kena Il ou elle est
Kima kiena Il, elle ou c' est (pour une chose, exemples: une table, un tabouret,...)
Beto tuena / Yeto tuina Nous sommes
Beno luena / Yeno luina Vous êtes
Bawu bena / Yawu bena Ils ou elles sont
Bima biena Ils ou elles sont (pour des choses, exemples: des tables, des tabourets...)

Verbe (Mpanga en Kikongo) avoir kuvua (aussi Kuba na ou Kukala ye) en Kikongo au présent de l’indicatif  :

Mono mvuidi J’ai
Ngeye vuidi Tu as
Yandi vuidi Il ou elle a
Beto tuvuidi Nous avons
Beno luvuidi Vous avez
Bawu bavuidi Ils ou elles ont

Vocabulaire

MotTraduction en français
kia mbote, yenge (kiaku, kieno) / mbot'aku / mbotieno (mbot'ieno) / mbote zeno / mbote / bueke / buekanu [27]bonjour
malafu, malavu boisson alcoolisé
nsikumusu transe
mpeve flux spirituel
diamba le cannabis
binkuti vêtements
mutoto, m'toto, ttototerre, sol
nsi, tsi, siterre (pays, région)
vata, gâta (ici le g se prononce également r), divata, bwala (ou buala), bwal' (ou bwale), bula, hatavillage
mavata, magâta (ici le g se prononce également r)villages
nzomaison
zulu, yuluciel, haut, sommet
maza, masa, mamba, masi, nlangu, mazieau
tiya, mbasu, mbawufeu
kuvova, kuta, kuzonza, kutuba, kutub, kugoga, utuba [28]parler, dire
makayafeuilles d’arbres / de plantes
bakala, yakalahomme, mari
nkento, mukento, m'kento, nkiento, ncyento, ntchiento, ntchientu, ntchetufemme
mukazi, m'kazi, nkazi, nkasi épouse
mulumi, m'lumi, nnuni époux
ndumba jeune fille, jeune femme célibataire
nkumbu / zina / li zina / ligina [29] nom
kudia, kudya, kulia, kulyamanger
kunuaboire
inda, iilagrand
nenegros
fiotipetit
mpimpanuit
lumbujour
kuvana, kugâna (ici le g se prononce également r), kuhana, kupesadonner
nzola, luzoloamour, l'amour
kutanga, kutaangëlire
kusoneka, kusonikë, kusonikaécrire
muini en plein jour, ensoleillé
ntangutemps, course apparente du soleil, soleil, heure, espace-temps
nzambidieu, corps spirituels
kinzambi penchant religieux
luzitule respect
lufua, lufwala mort
kuzola, kutsolo, uzolaaimer
yi ku zolele / i ku zolele / ngeye nzolele / ni ku zololo (Ladi) / minu izoleze (Ibinda) / mi ya ku zola (Vili) / minu i ku tidi (Yombe de Cabinda) / mê nge nzololo (Ladi) / minu i ku zoleze (Woyo de Cabinda) / minu i ba ku zola (Linji, Linge) / me ni ku tiri (Beembe) / minu itilije t'aime
Jours de semaine en Français Kisikongo Yombe du Congo Ladi (Lari) Vili[30] Ibinda
Lundi Kyamosi Un'tône Buduka / Nsila (N'sila) / M'tsila Un'tône Tchikunda
Mardi Kyazole N'silu Nkênge N'silu Tchimuali / Tchimwali
Mercredi Kyatatu Un'duka Mpika Un'duk Tchintatu
Jeudi Kyaya N'sone Nkôyi N'sone Tchinna
Vendredi Kyatanu Bukonzu Bukônzo Bukonz' Tchintanu
Samedi Kyasabala Sab'l Tsaba / Saba / Sabala Sab'l Tchisabala
Dimanche Kyalumingu Lumingu Lumîngu / Nsona / Ntsona Lumingu Tchilumingu

N. B. : Les Kongos avaient leur propre calendrier. Cependant dû à l’utilisation mondiale du calendrier grégorien ils ont dû s’adapter.

Présence aux Amériques

De nombreux esclaves africains transportés dans le cadre de la traite atlantique parlaient le kikongo, et son influence se retrouve dans de nombreuses langues créoles, telles que le palenquero, le habla congo, le gullah, le saramaka ou encore le créole haïtien (avec des mots tels que simbi, makaya, etc.)[31],[32],[33].

Notes et références

  1. Ethnologue [kon].
  2. Godefroid Muzalia Kihangu, Bundu dia Kongo, une résurgence des messianismes et de l’alliance des Bakongo?, 2011, Universiteit Gent, p.30.
  3. Philipp Strazny, Encyclopedia of Linguistics, Routledge, 2013, p. 578
  4. Salikoko S. Mufwene, Latin America: A Linguistic Curiosity from the Point of View of Colonization and the Ensuing Language Contacts, University of Chicago Press, 2014, p. 33
  5. Sarah Grey Thomason, Contact Languages: A Wider Perspective, John Benjamins Publishing, 1997, p. 176
  6. Koen Bostoen et Inge Brinkman, The Kongo Kingdom: The Origins, Dynamics and Cosmopolitan Culture of an African Polity, Cambridge University Press, 2018.
  7. « Constitution de 2015 », sur Digithèque matériaux juridiques et politiques, Jean-Pierre Maury, Université de Perpignan (consulté le ).
  8. « Constitution de la République Démocratique du Congo », sur Organisation mondiale de la propriété intellectuelle ou World Intellectual Property Organization (WIPO) (consulté le ), p. 11.
  9. « Constitution de la République Démocratique du Congo de 2006 modifiée en 2011 », sur Organisation mondiale de la propriété intellectuelle ou World Intellectual Property Organization (WIPO) (consulté le ), p. 6.
  10. Foreign Service Institute (U.S.) and Lloyd Balderston Swift, Kituba; Basic Course, Department of State, 1963, p.10
  11. (en) Salikoko Sangol Mufwene, « Kikongo-Kituba », sur Britannica (consulté le ).
  12. Opinion Info, Kongo-central : le kikongo en voie de disparition, le lingala gagne progressivement du terrain [Enquête], consulté le 27 août 2021
  13. Alexandre Pierre, « Développements récents des études bantu à Londres », Journal des Africanistes, (lire en ligne, consulté le ).
  14. (en) Jasper De Kind, Sebastian Dom, Gilles-Maurice De Schryver et Koen Bostoen, « Fronted-infinitive constructions in Kikongo (Bantu H16) : verb focus, progressive aspect and future », Groupe de recherche sur le KongoKing, Département des Langues et des Cultures, Université de Gand, Université libre de Bruxelles, .
  15. Koen Bostoen et Inge Brinkman, The Kongo Kingdom: The Origins, Dynamics and Cosmopolitan Culture of an African Polity, Cambridge University Press, 2018
  16. Raphaël Batsîkama Ba Mampuya Ma Ndâwla, L'ancien royaume du Congo et les Bakongo, séquences d'histoire populaire, L'harmattan, 2000
  17. CELCO.
  18. Diarra 1987.
  19. Marcel Poaty et Paulin Roch Beapami et l’Alliance biblique du Congo (ABC), Kutaangë i Kusonikë Civili : Lire et écrire le Civili, SIL-Congo (Société internationale de linguistique, antenne Congo), 2018
  20. Lucie Prisca Condhet N’Zinga, « Promotion des langues : un manuel sur l’orthographe de la langue Vili est sur le marché », sur Adiac-Congo (consulté le ).
  21. En vili, la lettre C peut remplacer la lettre K quand celle-ci est accompagnée de la voyelle I (exemple: Kikumbi en yombe devient Cikumbi en vili et woyo), cette lettre C est également utilisée en woyo. La lettre TCH suit les normes d’orthographe française et est aussi utilisée à l’écrit en vili, ladi (prononciation : lari) et ibinda (en) (exemple : Kikumbi devient TCHikumbi/TCHikoumbi). Cette lettre TCH peut remplacer les lettres C et TS (la lettre TS se prononce [tsə]), qui elles-mêmes (C et TS) remplacent la première syllabe d’un mot commençant par exemple par la lettre K suivi de la voyelle I. La lettre CH quant à elle suit les normes d’orthographe portugaise et est aussi utilisée en Angola. Enfin le préfixe KU qui sert à marquer l’infinitif des verbes NE DOIT PAS être remplacé par TSU/CU/TCHU/CHU (exemple : ☑ KUdia/KUlia (manger), ☒ TSUdia/TCHUdia/TCHUlia/CUlia/CHUlia).
  22. Les orthographes de prononciation "nge" (pour le phonème ng) et "ge" (pour la lettre g) suivent les normes d’orthographe kongo (transcription à l’aide de l'alphabet international africain) puis les orthographes de prononciation "ngu" (pour le phonème ng) et "[g]" (ou "gu" pour la lettre g) suivent les normes d’orthographe française.
  23. La lettre r est inusitée dans plusieurs variantes du Kikongo, mais elle est également utilisée dans certaines variantes du Kikongo telles que le beembe et le haangala.
  24. « Kikongo : mots divers, partie 1 (a – k) », sur Ksludotique (consulté le ).
  25. Koen Bostoen et Inge Brinkman, The Kongo Kingdom: The Origins, Dynamics and Cosmopolitan Culture of an African Polity, Cambridge University Press, 2018, p. 76-79 .
  26. « Grammaire Kikongo, première partie », sur Ksludotique (consulté le ).
  27. Kia mbote kiaku / mbot'aku (bonjour à toi), kia mbote kieno / mbote zeno / mbotieno / buekanu (bonjour adressé à plusieurs personnes).
  28. Rappel: le préfixe ku sert à marquer les verbes à l’infinitif. Les verbes à l’infinitif peuvent également être écrit de la façon suivante: ku vova, ku goga, ku ta, ku zonza, ku tuba, ku tub', ku tanga, etc.
  29. N. B. : Le nom de famille et le prénom ne faisaient pas partie de la culture Kongo c’est-à-dire que les Kongos donnaient aux enfants un nom en fonction des circonstances entourant leur naissance, des événements marquants, etc. La règle de donner un nom de famille, un prénom et un deuxième prénom aux enfants a été introduite par les occidentaux (Portugais, Français et Belges).
  30. Ancienne version des jours de semaine en vili : Ntoonu (Lundi), Nsilu (Mardi), Nkoyo (Mercredi), Bukonzo (Jeudi), Mpika (Vendredi), Nduka (Samedi), Sona (Dimanche).
  31. Price Richard, Travels with Tooy: History, Memory, and the African American Imagination, University of Chicago Press, 2007, p.309-389
  32. William S. Pollitzer, The Gullah People and Their African Heritage, University of Georgia Press, 1999, p.34
  33. John M. Lipski, A History of Afro-Hispanic Language: Five Centuries, Five Continents, Cambridge University Press, 2005, p.258

Voir aussi

Bibliographie

  • Centre pour l’étude des langues congolaises (CELCO), Proposition pour l’orthographe des langues congolaises, Université Marien Ngouabi, Faculté des lettres et des sciences humaines, 11 p.
  • (pt) Boubacar Diarra (dir.), Alfabetos das línguas kikoongo, kimbundu, umbundu, cokwe, mbunda, oxikwanyama, Luanda, Secretaria de Estado da cultura,
  • Karl Edvard Laman, Dictionnaire kikongo-français avec une carte phonétique décrivant les dialectes les plus importants de la langue dite Kikongo, t. 2, (lire en ligne)
  • Jean de Dieu Nsonde, Parlons kikôngo : le lâri de Brazzaville et sa culture, Paris, L’Harmattan, , 190 p. (ISBN 2738482848)
  • Nathalis Lembe Masiala, Dictionnaire Kikongo ya létà-français, Paris, Éditions Publibook, coll. « Sciences humaines », , 278 p. (lire en ligne)
  • Ne Nkamu Luyindula, Tualongukeno Kikongo, Kimanianga : Apprenons le Kikongo, Kimanianga, Condé-sur-Noireau, éditions Masamuno, , 127 p. (ISBN 978-2-9544330-0-4)

Articles connexes

Liens externes


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