Juste Lisch

Juste Lisch, né le à Alençon et mort le à Paris[1], est un architecte français.

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Juste Lisch

Portrait de Juste Lisch.
Présentation
Nom de naissance Jean Just Gustave Lisch
Naissance
Alençon
Décès
Paris
Nationalité Française
Activités inspecteur général des Monuments historiques le 31 juillet 1878
membre de la Commission des Monuments historiques le 27 mars 1879
Formation École nationale supérieure des beaux-arts
Œuvre
Réalisations château de Pierrefonds
Gare Saint-Lazare
Saint-Benoît-sur-Loire
Palais de Justice de Lyon
Entourage familial
Famille Georges Lisch (fils)
Lucien Lefort (gendre)

Biographie

Jean Just Gustave Lisch naît sous la Seconde Restauration, à Alençon, où son père dirige une importante filature[2].

En , il entre à l’École des beaux-arts de Paris comme élève de l'architecte Léon Vaudoyer. Puis il est dessinateur-concepteur dans des ateliers d'orfèvrerie et de bronze, avant de rejoindre l'atelier d'Henri Labrouste[2].

À sa sortie de l'école en , il est attaché aux travaux de restauration du palais de l'Élysée situé dans la rue du Faubourg-Saint-Honoré dans le 8e arrondissement de Paris. Puis il intègre le service chargé de l'entretien des édifices religieux de l'État, sous le patronage d'Eugène Millet et Eugène Viollet-le-Duc. Ce dernier lui confie les travaux de restauration de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens[2].

De à , il occupe le poste d'Inspecteur général des Monuments historiques et réalise diverses constructions[2].

Il prend sa retraite en 1901 et meurt à Paris, à son domicile de la rue de Marignan, le sous la Troisième République à l'âge de 82 ans[3]. Il est le père de l'architecte Georges Lisch[1] et le beau-père de l'architecte Lucien Lefort. Il est enterré au cimetière monumental de Rouen.

Restauration de monuments

La restauration de monuments a occupé une grande partie de sa carrière d'architecte. Il a notamment réalisé des travaux sur les édifices suivants :

Palais de Justice

Châteaux

Autres

Édifices religieux

Construction

Région parisienne

Seine-Maritime

Autres

Relevés et dessins

Juste Lisch a laissé de nombreux dessins, dont :

Distinction

Juste Lisch a été nommé chevalier de la Légion d'honneur le puis promu au grade d'officier de la Légion d'honneur le [3].

Hommage

En 2009-2010, une exposition lui est consacrée au musée municipal d'Art et d'Histoire de Colombes intitulée Gares à Lisch : l'épopée d'un architecte ferroviaire (1828-1910)[20].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Joanne Vajda, « Juste Lisch, architecte de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest », dans Historail, no 13, La Vie du Rail, , p. 30-31
  • Jacques Lefort, « Une famille d'architectes : Lucien Lefort et son beau-père Juste Lisch », Bulletin des Amis des monuments rouennais, 2013-2014 (ISBN 978-2-918609-06-3)
  • David de Penanrun, F. Roux, E. Delaire, Les architectes élève de l'école des beaux-arts. 1793-1907, p. 330, Libraire de la construction moderne, Paris, 1907 (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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