Jules Anglès

Jules Jean Baptiste Anglès ( - Grenoble - château de Cornillon, Mably) est un haut fonctionnaire et homme politique français du XIXe siècle.

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Biographie

Issu d'une famille de parlementaires dauphinoise (aujourd'hui devenue Anglès d'Auriac), fils d'un avocat consistorial, et cousin de Charles Anglès, conseiller au Parlement du Dauphiné, il est admis 7e à l'École polytechnique en 1799, Jules entra dans l'administration comme auditeur au Conseil d'État le (section de la marine). Il est envoyé en Autriche y accomplir des missions administratives : il est intendant en Silésie en , puis à Salzbourg () et enfin à Vienne ().

Rappelé à Paris le , il passa maître des requêtes au Conseil d'État au 3e arrondissement de la police générale, division chargée de la correspondance avec les départements annexées ( - ). On le charge ensuite de la police des départements au-delà des Alpes.

Il fut à la première Restauration ministre de la Police (« Commissaire du gouvernement provisoire à la police générale ») dans le gouvernement provisoire de 1814, puis conseiller d'état le . Lié à l'affaire de Maubreuil, il abandonne alors Beugnot.

Durant les Cent-Jours, suit Louis XVIII à Gand.

Le , élu député par le collège du département des Hautes-Alpes, avec 71 voix sur 119 votants et 185 inscrits, il rentra bientôt dans l'administration.

Il est nommé le à la préfecture de police de Paris à la place du Duc Decazes. En butte à l'hostilité de tous les partis, on lui reprochait l'assassinat du duc de Berry et ses procédés d'administration, il démissionna alors de son poste le et fut remplacé dans ses fonctions le surlendemain par M. Delaveau. Il fut aussi ministre d'État.

Il se retira dans ses terres proches de Roanne et mourut le en son château de Cornillon à Mably.

Fonctions

Titres

Distinctions

Armoiries

Figure Blasonnement
Armes du baron Anglès et de l'Empire

D’azur à la quintefeuille d’argent posée au canton dextre ; au canton des barons conseillers d'État brochant.[3]
N.B : Le blason ne figure pas dans l'album du comte Eugène Villeroy.

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

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