Joliette (Québec)
Joliette est une ville du Québec (Canada), située dans la municipalité régionale de comté (MRC) de Joliette, dont elle est le chef-lieu, et la région administrative de Lanaudière[1]. Il s'agit de la 6e plus grande ville de Lanaudière[2].
Pour les articles homonymes, voir Joliette.
Joliette | |||||
Cathédrale Saint-Charles-Borromée | |||||
Administration | |||||
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Pays | Canada | ||||
Province | Québec | ||||
Région | Lanaudière | ||||
Subdivision régionale | Joliette (Chef-lieu) | ||||
Statut municipal | Ville | ||||
Maire Mandat |
Alain Beaudry 2017-2021 |
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Code postal | J6E | ||||
Constitution | |||||
Démographie | |||||
Gentilé | Joliettain, aine | ||||
Population | 20 484 hab. () | ||||
Densité | 892 hab./km2 | ||||
Population de l'aire urbaine | 49 439 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 01′ nord, 73° 27′ ouest | ||||
Superficie | 2 297 ha = 22,97 km2 | ||||
Divers | |||||
Langue(s) | Français | ||||
Code géographique | 2461025 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Canada
Géolocalisation sur la carte : Québec
Géolocalisation sur la carte : Lanaudière
Géolocalisation sur la carte : Lanaudière
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Géographie
La ville de Joliette est située dans les basses-terres du Saint-Laurent. Les conditions climatiques de la plaine du Saint-Laurent ont plusieurs impacts sur la population. La température moyenne annuelle est de 5 °C, ce qui signifie une période de croissance plus longue que dans d’autres régions.[3] Le secteur est donc propice à l’agriculture en été. Les précipitations de neige durant l’hiver sont abondantes dans la région de Lanaudière. Ceci permet d’avoir de nombreuses activités hivernales à Joliette, comme la motoneige, le patin à glace et la raquette.
Secteurs
La ville est divisée en huit secteurs[4] :
- Bélair et Christ-Roi Ouest
- Christ-Roi Est
- Centre-ville Est
- Sainte-Thérèse
- Saint-Jean-Baptiste et Carrefour-du-Moulin Est
- Saint-Pierre Sud et Carrefour-du-Moulin Ouest
- Saint-Pierre Nord
- Centre-ville Ouest
Municipalités limitrophes
Saint-Charles-Borromée | Notre-Dame-des-Prairies | |||
Saint-Pierre | N | Saint-Thomas | ||
O Joliette E | ||||
S | ||||
Saint-Paul |
Transports
La ville de Joliette possède un service de transport en commun, la Corporation de transport Joliette métropolitain (CTJM). Le réseau couvre, en plus de Joliette, Notre-Dame-des-Prairies et Saint-Charles-Borromée. De plus, des autobus font la liaison entre Montréal et Joliette.
Il y a deux routes importantes qui traversent Joliette. La route 131, qui débute à Lavaltrie et se termine à Saint-Michel-des-Saints, traverse la ville du nord au sud et permet de se rendre à l'autoroute 40. La route 158, qui débute à Lachute et se termine à Saint-Ignace-de-Loyola, au traversier, traverse la ville d'est en ouest.
Il y a un réseau cyclable de plus de 40 kilomètres, dont 10 kilomètres hors pistes. Il y a plusieurs places tout au long des pistes pour s'arrêter et où on retrouve des installations pour pique-niquer ou se désaltérer. On retrouve des passerelles pour traverser la rivière L'Assomption qui relient les quartiers Carrefour-du-Moulin et Base-de-Roc.
Toponymie
« Barthélemy Joliette baptise l'endroit L'Industrie, car il désirait faire de ce village un centre industriel d'envergure. Lors de son incorporation, en 1864, la nouvelle ville a pris le nom de Joliette en reconnaissance de l'action de son fondateur. Devenue cité en 1918, elle fusionne avec Joliette-Sud en 1966, laquelle a été créée en 1957, et reçoit son statut actuel de ville en 1981 » [5].
Histoire
XIXe siècle
L'histoire de la fondation de Joliette remonte au temps de Barthélemy Joliette, époux de Marie-Charlotte De Lanaudière, qui devient en 1823 développeur de la seigneurie de Lavaltrie, anciennement tenue par les seigneurs de Lanaudière.
Le nord du territoire de la seigneurie de Lavaltrie était alors une très belle forêt de pins inexploitée alors que la demande était grande.
Pierre-Paul De Lanaudière, Barthélémy Joliette et Peter-Charles Lœdel époux de Marie-Antoinette de Lanaudière devenus copropriétaires de la seigneurie de Lavaltrie ont fondé un nouveau domaine seigneurial dans le nord du territoire, le village de l'Industrie pour mettre en valeur leur seigneurie.
Ils ont d'abord fait construire en 1824 un ensemble de moulins: à farine, à barley, à scies, à cloux, à cardes neuf et un foulon sur les bords de la rivière L'Assomption.
Pierre-Paul de Lanaudière est décédé en 1832, son fils Gaspard assurera sa succession. Les seigneurs ont fait construire plusieurs infrastructures entre 1824 et 1848 : un marché public, une église, un presbytère et un collège. Ils agissaient comme de vrais agents de développement en finançant les infrastructures; l'église et le collège leur ont appartenu jusqu'en 1850 date du legs à la paroisse.
En 1828 B. Joliette et P.-C. Lœdel se sont fait construire deux imposants manoirs en pierre alors que ce n'était qu'un village de bûcherons. Ils étaient situés près de l'école Les Mélèzes où d'autres moulins ont été construits.
En 1847, les Clercs de Saint-Viateur sont arrivés dans le village pour s’occuper de dispenser l’éducation aux garçons du Collège Joliette. L'enseignement était moderne: pratique et technique; l'anglais étant enseigné dès la première année.
Les Clercs ont eu un impact important sur la vie culturelle de Joliette qui est encore présent aujourd’hui.
En 1850 les seigneurs ont fait construire un chemin à rails reliant leurs scieries au quai de Lanoraie, qui sera prolongé en 1852 jusqu'à Rawdon par J.H. Dorwin et ses associés.
Barthélemy Joliette est décédé en 1850 en ayant juste le temps de voir son train fonctionner.[6]
Edward Scallon a repris les affaires de son patron à sa mort. En 1855 il a construit des moulins en amont sur la rivière L'Assomption vis à vis de la maison Antoine Lacombe où il rêvait de fonder le village d'Entreprise. Il est devenu le premier maire du village d'Industrie en 1855.[7]Grâce au commerce du bois, Édouard Scallon avait réussi à amasser une fortune importante évaluée lors de son décès, en 1864, à environ $100 000 qu'il a en grande partie léguée à la paroisse de Joliette.[8]
En 1863, le Village de l’Industrie a changé son nom pour celui de Joliette, en l’honneur de son fondateur. Le premier journal de la ville, Le Messager, a été créé l’année suivante et est resté en activité pendant 29 ans. L’Étoile du Nord, autre journal important de Joliette a débuté en 1884 et est resté actif jusqu’en 1965, lorsqu’il a fusionné avec le Joliette-Journal[9].
En 1885, une des premières inondations est survenue à Joliette. Les dégâts ont été importants, la puissance des eaux et des glaces ont détruit les deux ponts, coupant toutes les communications entre Joliette et le reste du monde. Les ponts ont été reconstruits la même année mais avec des matériaux plus solides.
Quatre ans plus tard, l’électricité a fait son arrivée dans la ville et la centrale a été installée sur la rivière L’Assomption. C’est d’ailleurs la présence de ce cours d’eau, combinée à celle du chemin de fer, qui va permettre à Joliette de connaître une croissance industrielle au début du XXe siècle[10].
XXe siècle
En 1904, le diocèse de Joliette est créé et donne une importance régionale à la ville de Joliette, notamment sur le plan spirituel. En 1923, la ville fête le centenaire de la fondation, et de nombreuses festivités sont organisées pendant deux jours. Six ans plus tard, la Société historique de Joliette est créée par Eugène Martin, et son premier président est Sir Mathias Tellier.
Au début des années 1930, la ville lance la construction d’un aréna, aujourd’hui l’aréna Marcel Bonin.
Plusieurs incendies ont lieu dans la ville, mais un des plus importants survient en 1935 et réduit en cendres couvent et école normale des Sœurs de la Congrégation et tue trois personnes. Cette perte patrimoniale importante est l'édifice qui était l’ancien manoir de Barthélemy Joliette.
En 1963, à l’occasion de l’année du centenaire de la ville, le maire annonce que le marché public sera détruit afin d’être remplacé par l’esplanade. Le marché public était présent depuis 1851 et le marché Bonsecours, édifice regroupant des kiosques de vente, avait été construit vers 1874. À partir de 1955, l’édifice commence à dépérir et ne répond plus aux normes de sécurité et d’hygiène.[11] En 1964, l’esplanade, actuelle place Bourget, remplace le marché Bonsecours. Quatre ans plus tard, le Séminaire de Joliette devient le Cégep de Joliette à la suite de la commission Parent sur l’état du système d’éducation au Québec.
En 1966, une des industries les plus importantes de la région s’installe à Joliette : la compagnie Firestone. Durant la décennie 1970, de nombreux incendies détruisent des bâtiments de la ville. Encore en , quatre commerces du centre-ville sont détruits par les flammes dans la même journée.[12] Cette décennie est aussi marquée par plusieurs évènements d’envergure. En 1975, les Galeries Joliette sont inaugurées et sont encore un acteur économique important pour la ville. En 1976, à l’occasion des Jeux olympiques de Montréal, Joliette accueille la compétition de tir à l’arc. Cette même année, le Musée d’art de Joliette ouvre ses portes après deux ans de travaux. Deux années plus tard, la ville accueille les Jeux du Québec et 13 disciplines[13].
En 1989, le Festival International De Lanaudière voit son amphithéâtre inauguré par un concert, sous la direction de Semyon Vekshtein. Trois ans plus tard, la construction de la prison pour femmes de Joliette est annoncée, et la première prisonnière entre en 1997.
Démographie
Administration
Les élections municipales se font en bloc et suivant un découpage de sept districts[16].
Joliette Maires depuis la fondation[17] | |||
Élection | Maire | Qualité | Résultat |
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1864-1872 | Gaspard de Lanaudière | Seigneur de Lavaltrie | |
1872-1874 | Louis-François-Georges Baby | Juge | |
1874-1875 | Gaspard de Lanaudière | Seigneur de Lavaltrie | |
1875-1891 | Édouard Guilbault | Politicien | |
1891-1892 | J. Adolphe Fontaine | ||
1892-1897 | Pierre-Édouard McConville | ||
1897-1903 | J. Adolphe Renaud | ||
1903-1910 | Joseph-Mathias Tellier | Politicien | |
1910-1921 | Alexandre Guilbaut | ||
1921-1928 | Émery Ladouceur | ||
1928-1932 | J. Georges Chevalier | ||
1933-1934 | Adrien Piette | ||
1934-1938 | J. Conrad Perreault | ||
1938-1940 | J. Baptiste. Fontaine | ||
1940-1946 | Alexandre Boisvert | ||
1946-1949 | Georges Étienne Laporte | Médecin | |
1949-1952 | Édouard Gervais | Dentiste | |
1952-1955 | Alexandre Boisvert | ||
1955-1956 | Rosaire Roch | ||
1956-1970 | Camille Roussin | ||
1970-1978 | Roland Rivest | ||
1979-1982 | Gilles Beaudry | ||
1982-1990 | Jacques Martin | ||
1990-1995 | Gilles Beaudry | ||
1996-2000 | Danielle Laferrière | Première mairesse | |
2000 | René Laurin | ||
2002 | Voir | ||
2005 | Voir | ||
2009 | Voir | ||
2013 | Alain Beaudry | Voir | |
2017 | Voir | ||
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises |
Culture
La musique prend une place importante à Joliette, lui donnant d'ailleurs sa devise ornée d'une clef de sol : « Joliette, Sol de musique ». On y voit la naissance de l'Orchestre symphonique des jeunes de Joliette (OSJJ), fondé et dirigé par le père Roland Brunelle dès 1971. Fernand Lindsay crée en 1978 le Festival d'été de Lanaudière, un festival international de musique classique.
Il y a le Festival Blues de Joliette, qui se déroule à la fin du mois de septembre pendant trois jours. Plusieurs artistes y sont en spectacles dans différents restaurants et bars du centre-ville de Joliette. À la même période, on retrouve aussi la Semaine de la danse au cours de laquelle plusieurs ateliers et spectacles ont lieu pour faire découvrir les différents types de danse. Le tout se déroule dans différents endroits de la ville et est accessible à tous. Certaines représentations ont lieu sur la place Bourget, dans le centre-ville de Joliette.
Durant le mois de mai, le Festival Petits bonheurs initie les enfants de 0 à 6 ans à différents aspects de l'art. Cette initiation se fait sous forme d'ateliers et de spectacles dans différents endroits de la ville. On retrouve essentiellement de la musique, les arts du cirque, des contes et des ateliers de bricolage.
Au mois de juillet, se déroule le Festival Mémoire et Racines depuis 1994. Ce festival est organisé par un organisme sans but lucratif qui fait la promotion « des arts traditionnels d'ici et d'ailleurs tels que la chanson, la musique, la danse et le conte »[18].
Durant l'hiver, se tient le Festi-glace de la MRC de Joliette. Lors de la première journée du festival, les festivités sont lancées par un spectacle de feux d'artifice en soirée. Les activités du festival ont surtout lieu sur la rivière l'Assomption, qui est transformée en patinoire pour l'occasion. On retrouve plusieurs activités tout au long du festival, comme des spectacles de musique, des démonstrations de sculptures sur neige et des parties de hockey amicales. Le long de la rivière, il y aussi quelques kiosques de nourritures et de boissons chaudes.
La ville abrite le musée d'art de Joliette, fondé en 1976 grâce au travail du père Wilfrid Corbeil. Il a été rénové de façon important en 1984 et 1992 pour se mettre aux normes muséales et agrandir son espace. Les dernières rénovations ont eu lieu en 2015 et ont grandement modifié l'esthétisme de l'édifice.
La ville possède aussi une bibliothèque d'envergure, située depuis 2007 dans l'ancienne église de Saint-Pierre-Apôtre. La bibliothèque Rina-Lasnier est nommée ainsi en l'honneur de la poétesse Rina Lasnier.
Patrimoine
Sur le territoire de Joliette, on retrouve plusieurs bâtiments qui témoignent de l'histoire de la ville. Parmi les édifices patrimoniaux, on retrouve beaucoup de résidences construites pour les notables joliettains du XXe siècle[19].
Édifices gouvernementaux
- Palais de justice, construit en 1860 par F.P. Rubidge[20] et aujourd'hui occupé par des services du Gouvernement du Québec.
- Bureau de poste, construit vers 1888.
- Gare du Canadien National, construite dès le début du XXe siècle et aujourd'hui partie du patrimoine canadien[21].
- L'Arsenal, construite en 1908 pour accueillir le 83e bataillon d'infanterie de Joliette et aujourd'hui occupé par la Société d'histoire de Joliette - De Lanaudière.
- Hôpital Saint-Eusèbe, construit en 1949 et aujourd'hui reconverti en centre d'hébergement.
Édifices scolaires
- Cégep régional de Lanaudière à Joliette et l'Académie Antoine-Manseau, construit en 1846 et rénové à plusieurs reprises au cours des années.
- Académie Saint-Viateur, construite entre 1919 et 1920, elle sert aujourd'hui de résidence.
- École Les Mélèzes, ancien couvent de la congrégation Notre-Dame construit au milieu des années 1930.
- École Baby, qui accueille l'hôtel de ville et dont la construction a été réalisée en 1938.
Édifices religieux
- Évêché de Joliette, construit en 1879 et conçu par le père Joseph Michaud.
- Chapelle Saint-Joseph et Ancienne École industrielle; 1884.
- Cathédrale Saint-Charles-Borromée, construite entre 1887 et 1892.
- Église protestante; 1902 et qui sert aujourd'hui de centre culturel.
- Maison provinciale des Sœurs des Saints-Cœurs de Jésus et de Marie; 1905 et qui abrite aujourd'hui des logements sociaux, la Fondation du Carré Saint-Louis et l'Annexe à Rolland.
- Abbaye Notre-Dame-de-la-Paix; 1907 et accueille les moniales bénédictines.
- Presbytère Saint-Pierre, réalisé par Alphonse Durand entre 1901 et 1914 et aujourd'hui est une résidence.
- Résidence des Clercs de Saint-Viateur et Centre Champagneur, construite entre 1939 et 1941 et sa conception est le travail du père Wilfrid Corbeil.
- Couvent des Soeurs missionnaires de l'Immaculée-Conception; 1953.
- Église Sainte-Thérèse-de-L'Enfant-Jésus; 1951 et conçue par le père Wilfrid Corbeil.
- Église Christ-Roi; 1953.
- Église Saint-Pierre-Apôtre; 1954 et est aujourd'hui la bibliothèque Rina-Lasnier.
Édifice culturel
- Institut d'artisans et association de bibliothèque, construit en 1856 et qui est un restaurant depuis plusieurs années.
Résidences privées
Toutes les résidences, sauf mention contraire, ont été réalisées par Alphonse Durand.
- Maison ouvrière; milieu du XIXe siècle, mais son concepteur est inconnu.
- Maison Joseph-Turcotte; 1890, mais son concepteur est inconnu.
- Maison Hilaire-Alexandre-Cabana; 1896 et il s'agit d'une des premières résidences construite par Alphonse Durand.
- Maison Albert-Gervais; 1896 pour l'éditeur Albert Gervais et qui est aujourd'hui une résidence et un salon de coiffure.
- Maison Joseph-Adélard-Dubeau; 1901.
- Maison Joseph-Sylvestre; 1901.
- Maison Wenceslas-Pouliot; 1901.
- Maison Maurice-Lasalle; 1901.
- Maison Joseph-Mathias-Tellier; 1904 et est aujourd'hui occupé par des cabinets d'avocats et de notaires.
- Maison Roland-Magnan; 1904 et est aujourd'hui un cabinet de dentiste.
- Maison Durand-Schwerer; 1906 et Marie Schwerer, épouse d'Alphonse Durand, a décoré l'intérieur de la demeure familiale.
- Maison Charles-Édouard-Ferland; 1907 et abrite aujourd'hui un commerce d'arts.
- Maison Siméon-Alfred-Lavallée; 1908 et abrite aujourd'hui la Brasserie artisanale l'Albion.
- Maison Fidèle-Perreault; 1909.
- Maison Omer-Frenette; 1909.
- Maison Norman-Carswell; 1909.
- Maison Hervé-Chiré de Cournaud; 1909 et est aujourd'hui un bureau de psychologue.
- Maison Renaud-Chevalier, construite de 1906 à 1909.
- Maison William-Copping; 1910.
- Maison Arsène-Lafond; 1910, mais pas par Alphonse Durand.
- Maison Jean-Baptiste-Fontaine; 1910.
- Maison Guy-Guibault; 1912 et abrite aujourd'hui une compagnie d'assurance.
- Maison Antonio-Barrette; 1915 pour Antonio Barrette.
- Maison Perreault-Lévesque, construite vers 1920, mais son concepteur est inconnu.
- Maison Georges-Lesage; 1921.
- Maison Amélie Fristel, qui a été construite en 1924 comme pensionnat et école des Sœurs des Saints-Cœurs de Jésus et de Marie et sert aujourd'hui de centre d'hébergement. Cette résidence n'a pas été réalisée par Alphonse Durand.
- Maison Gustave-Guertin, datant de 1935 et son concepteur est inconnu.
- Maison Lucien-Caron, concepteur inconnu et construite en 1938.
Éducation
Le collège constituant de Joliette partie intégrante du Cégep régional de Lanaudière
La Commission scolaire des Samares gère les écoles publiques francophones suivantes :
- École secondaire Thérèse-Martin
- École secondaire Barthélemy-Joliette
- École Primaire Des Mésanges, pavillon Christ-Roi
- École Primaire Des Mésanges, pavillon Sainte-Marie
- École Saint-Pierre
- École Primaire Marie-Charlotte - Saint-Pierre
- École Primaire Les Mélèzes
- École Primaire Monseigneur J.-A. Papineau
- École Primaire Sainte-Thérèse
- Maternelle Wilfrid-Gervais
La Commission scolaire Sir Wilfrid Laurier gère les écoles publiques anglophones suivantes :
- École primaire Joliette à Saint-Charles-Borromée[22]
- École secondaire Joliette à Joliette[23]
Écoles privées francophones:
Sports
La ville a accueilli les compétitions de tir à l'arc des Jeux olympiques de Montréal en 1976[24] et les Jeux du Québec durant l'été 1978. D'ailleurs, on retrouve toujours le site de tir-à-l'arc dans le quartier Base-de-Roc.
Joliette a également été l'hôte des jeux d'hiver d'Olympiques spéciaux Québec en .
On peut aussi y patiner l'hiver sur la rivière L'Assomption, la deuxième plus longue patinoire extérieure sur rivière du Canada et la plus longue du Québec. En été, il est possible de faire du kayak ou du canot sur la rivière en louant les embarcations à la piscine municipale du parc Louis-Querbes.
Une équipe de la Ligue de hockey senior AAA du Québec (LHSAAAQ), Les Sportifs, évolue localement au Centre récréatif Marcel-Bonin.
Au niveau du soccer, la ville de Joliette est représentée par Le laser. Cette association regroupe près de 2000 joueurs âgés de 4 ans ou plus. Cette association existe depuis la fin du XXe siècle et depuis 2009, elle regroupe les associations de soccer mineur de Joliette, Notre-Dame-des-Prairies, Saint-Charles-Borromée, Saint-Paul et Saint-Thomas[25].
Il y a aussi une équipe de football américain, les Pirates. Cette organisation voit le jour en 1992 et est une équipe de niveau scolaire attachée à l'école secondaire Barthélemy-Joliette. En 1998, l'équipe se détache du milieu scolaire pour devenir une organisation civile. Ce changement est fait pour répondre au nombreuses demandes de l'extérieur de l'école. Au fil des années, différents niveau de compétition sont ajoutés, comme peewee, moustique et atome. En 2018, l'organisation s'associe avec les Braves de Lanaudière et devient une équipe de flag-football[26].
Les amateurs de golf ont accès à un parcours de 18 trous au Club de golf Base de Roc. Ce club est présent, dans le quartier Base-de-Roc, depuis 1978. Parmi les services offerts, on retrouve une académie pour se perfectionner avec des joueurs expérimentés, des journées de démonstration par des compagnies dans le domaine du golf ainsi que des camps pour les enfants de 7 à 18 ans.[27] On retrouve aussi un autre club de golf, Club de Golf de Joliette, installé depuis 1951, mais situé dans la ville voisine de Saint-Charles-Borromée.
Parcs
Plusieurs parcs et espaces verts sont présents dans la ville de Joliette. Leurs noms sont souvent associés à des personnalités ou familles importantes de l'histoire joliettaine. Plusieurs parcs sont équipés de divers équipements, comme des terrains de sport, des modules pour enfants, des jeux d'eau et une connexion WiFi[28].
- Parc Antonio-Barrette
- Parc Arthur-Leblanc
- Parc Arthur-Normand
- Parc Arthur Robillard
- Parc Bélair
- Parc des Dalles
- Parc Désilets
- Parc Émile-Prévost
- Parc Étoile-du-Nord
- Parc Georges-Émile-Lapalme
- Parc Georges-Rondeau
- Parc Hervé-Champoux
- Parc Joseph-Édouard-Gervais
- Parc Joseph-Pierre-Richard
- Parc Lajoie
- Parc Louis-Querbes
- Parc Marsolais
- Parc Pierre-Charbonneau
- Parc Réal-Laurin
- Parc Renaud
- Parc Riverain
- Parc Robert-Quenneville
- Parc Saint-Jean-Baptiste
- Parc Savignac
- Parc Sœur-Hermias
- Place des Moulins
- Île Vessot
- Réserve naturelle Marie-France-Pelletier
Commerce et industrie
La ville de Joliette s'est d'abord appelé Village de L'Industrie, elle a été fondée autour d'un ensemble de moulins bâti par les seigneurs de Lavaltrie pour exploiter le bois.
La première entreprise industrielle est la compagnie S. Vessot fondée en 1885 par un inventeur de machines agricoles. Le village Vessot sur le boulevard Base de Roc était un important centre de fabrication employant une centaine d'ouvriers jusque dans les années 1980.[29]
Le centre commercial appelé Galeries Joliette abrite plus de 130 magasins et restaurants. Il ne comporte qu'un seul étage, alors les agrandissements, lorsque nécessaires, se font en allongeant les galeries. L'ensemble occupe donc une vaste superficie.
Le centre-ville de Joliette compte près de 250 entreprises dans le domaine des services, du commerce, de la restauration et des bars. Il a été rénové en 2008-2009.
Quelques entreprises occupent une place importante à Joliette. L'entreprise Bridgestone Canada emploie plus de 1 000 personnes dans son usine située sur le boulevard Firestone. Lors de son implantation en 1965, il s'agissait de l'usine de la compagnie Firestone, d'où l'origine du nom du boulevard.[17] En 2016, Bridgestone Canada annonce un investissement de 312 millions de dollars pour moderniser l'usine de Joliette sur une période de 5 ans. Du même souffle, la compagnie assure que les quelque 1 000 emplois seront conservés pour au moins 20 ans.[30] En 2018, la compagnie commence la construction d'un nouvel entrepôt automatisé au coût de 56 millions de dollars. L'ajout de cet entrepôt doit permettre d'augmenter la production de pneus à près de 20 000 par jour d'ici 2020[31].
La Librairie Martin est présente à Joliette depuis 1925 et est toujours en activité. René Martin achète la librairie Saint-Joseph, situé sur la rue Notre-Dame en 1925. Avant la fin de cette année, il déménage son entreprise sur le boulevard Manseau. En 1934, un nouveau magasin est ouvert sur la place Bourget et la librairie, avec un service de papeterie, devient le principal fournisseur des commissions scolaires de la région.[32] Entre 1940 et 1990, plusieurs incendies frappent la ville de Joliette. La librairie ne sera pas épargnée et sera détruite par un incendie en 1972. La librairie sera reconstruite sur la rue Saint-Viateur et y restera jusqu'à sa fermeture en . Le bâtiment n'est plus rentable, notamment à cause du contenu gratuit sur internet.[33] Après des négociations difficiles avec les employés et un lock-out, la librairie ouvre ses portes à nouveau en , mais dans les Galeries Joliette, où la librairie avait une filiale express depuis 2012.
Une autre entreprise fût implantée à Joliette pendant plusieurs années: Le restaurant Chez Henri. Ce restaurant existe depuis 1957 et au début, il s'agissait d'une roulotte sur la place du marché, l'actuelle Place Bourget.[34] Dans les années 60, le restaurant quitte Joliette pour s'installer de manière permanente dans la ville voisine de Saint-Charles-Borromée. Ce restaurant a été ouvert 24h par jour de 1978 à 2018. En 2018, dû a une pénurie de main-d'œuvre, le restaurant a vu ses heures d'ouvertures réduites[35].
Personnalités liées à la ville
- Docteur Peter-Charles Lœdel; fondateur de Joliette, juge de paix, maître de postes, premier directeur de l'Institut d’Artisans et Association de Bibliothèque du Village d’Industrie.
- Élise Desaulniers; écrivaine, journaliste, militante végane née à Joliette.
- André Marchand; musicien, cofondateur du groupe La Bottine Souriante.
- Gisèle L'Épicier; artiste peintre.
- Jocelyn Jalette; illustrateur, bédéiste.
- Martin Héroux; luthier[36].
- Antonio Barrette; député de l'Union nationale, premier ministre du Québec et ambassadeur du Canada en Grèce.
- Robert Quenneville; ministre important dans le gouvernement libéral de Robert Bourassa.
- Marcel Bonin; joueur de hockey des Canadiens de Montréal.
- Père Wilfrid Corbeil; architecte, peintre et fondateur du Musée d'art de Joliette.
- Père Rolland Brunelle; violoniste et professeur de musique.
- Père Fernand Lindsay; fondateur du Festival international de Lanaudière.
- Alphonse Durand; architecte, ingénieur et sculpteur[37].
- George-Émile Lapalme; chef de l'opposition à l'Assemblée nationale de 1953 à 1960 et considéré comme un des pères de la Révolution tranquille.
- Sir Joseph-Mathias Tellier; chef de l'opposition à l'Assemblée législative du Québec de 1909 à 1915.
- Louis-François-Georges Baby; député fédéral du comté de Joliette en 1872, ministre du Revenu de l'intérieur et membre du conseil privé[38].
Jumelage
Brive-la-Gaillarde (France) depuis 1985
Notes et références
- Gouvernement du Québec, « Joliette », Répertoire des municipalités, sur Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation
- Ministère des affaires municipales et de l'habitation du Québec, Région administrative 14 : Lanaudière, Québec, Gouvernement du Québec, , 7 p. (lire en ligne), p. 4
- Ministère des Ressources naturelles et de la Faune, Portrait territorial : Lanaudière, Québec, Gouvernement du Québec, , 88 p. (ISBN 978-2-550-49807-0, lire en ligne), p. 11
- Ville de Joliette, « Carte des secteurs », sur Portail citoyen (consulté le )
- Toponymie : Joliette
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Société de développement du centre-ville de Joliette
- Ressources relatives à la géographie :
- Portail de Lanaudière