Jeanménil

Jeanménil est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.

Cet article possède un paronyme, voir Jarménil.

Jeanménil

Église de l'Assomption-de-Notre-Dame (1960).

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Épinal
Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Rambervillers
Maire
Mandat
Dominique Georgé
2020-2026
Code postal 88700
Code commune 88251
Démographie
Gentilé Jeanménilois, Jeanméniloises
Population
municipale
1 116 hab. (2018 )
Densité 61 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 20′ 10″ nord, 6° 41′ 19″ est
Altitude 350 m
Min. 293 m
Max. 527 m
Superficie 18,24 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Rambervillers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Dié-des-Vosges-1
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Jeanménil
Géolocalisation sur la carte : Vosges
Jeanménil
Géolocalisation sur la carte : France
Jeanménil
Géolocalisation sur la carte : France
Jeanménil
Liens
Site web https://www.2c2r.fr/jeanmenil

    Ses habitants sont appelés les Jeanménilois.

    Géographie

    Localisation

    Situation géographique de Jeanménil.

       

    Jeanménil est une commune du piémont vosgien, bâtie selon un schéma très aéré sur un petit plateau bordant le Gaindrupt, un affluent droit de la Mortagne. De nombreux hameaux et lieu-dits composent le village : Thiarménil, le Guidon, la Haie Baneau, Grésillon, Larifontaine, l'Aunot, la Grande Rue, Fraispertuis...

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La Mortagne, le ruisseau de Housseras sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.

    Toponymie

    Johanmesni en 1182, Jehan-Mesni en 1396, Jehanmesnil en 1433, Jehanmaingnil en 1455, Jammenil en 1751, Joannis Manil en 1768, Jehan Ménil au XVIIIe siècle.[réf. souhaitée]

    Le mot ménil est issu d'un terme du gallo-roman MASIONILE, typique des parlers du nord de la France au Haut Moyen Âge et qui dérive du latin ma[n]sionem (qui a donné « maison », accusatif de mansio[1]).

    Accès

    Jeanménil se situe à 29 km d'Épinal par la départementale 46. Venant de la ville-préfecture, la départementale 32 traverse la commune d'ouest en est, menant de Rambervillers (km) au col du Haut du Bois et, par-delà, à Saint-Dié-des-Vosges (26 km). Des routes secondaires mènent à Autrey (5,5 km), Housseras (4,5 km) ou Brû (1,5 km).

    Urbanisme

    Typologie

    Jeanménil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rambervillers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,7 %), prairies (17,4 %), terres arables (9,7 %), zones urbanisées (8,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), eaux continentales[Note 3] (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Il existe un ouvrage sur la vie du village au XIXe siècle, réalisé par Serge Watrin, qui reprend l'ensemble des archives entre 1800 jusqu'à 1900 et retrace la vie de la commune à l'époque au niveau administratif, juridique, géographique et social.

    La commune a été décorée, le , de la Croix de guerre 1939-1945[9].

    Politique et administration

    Finances locales

    En 2015, les finances communales était constituées ainsi[10] :

    • total des produits de fonctionnement : 1 124 000 , soit 961  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 756 000 , soit 646  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 118 000 , soit 100  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 220 000 , soit 188  par habitant ;
    • endettement : 438 000 , soit 374  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 17,57 % ;
    • taxe foncière sur le bâti : 11,12 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 29,32 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 15,28 %.

    Liste des maires

    Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
        Jules Laurain (1892-1966)   Marchand de bois
    mars 1989 mars 2001 Janine Tritz    
    mars 2001 février 2015 Jean-Luc Georgel (1950-2015)   Décédé en cours de mandat[11]
    février 2015 En cours
    (au 18 février 2015)
    Dominique Georgé   Officier retraité

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].

    En 2018, la commune comptait 1 116 habitants[Note 4], en diminution de 0,98 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    5856537618209981 0401 0391 0311 012
    1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    1 0321 062995956943883868872863
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    771670635677690540706845841
    1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2018 -
    8911 0361 0371 0831 0581 1011 1101 116-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Attraction à Fraispertuis-City.

    Le parc à thèmes familial Fraispertuis-City se situe dans la commune.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Notre-Dame-de-l'Assomption, détruite lors du bombardement de 1944, fut reconstruite en 1960 dans un style contemporain avec un orgue polyphone installé en 1963 par Debierre-Gloton[16].

    Le hameau de Fraispertuis, rattaché à la commune de Jeanménil, abrite le parc d'attractions Fraispertuis-City. Il s'agit de la première destination touristique payante des Vosges, devant l'imagerie d'Épinal.

    On trouve également la scierie hydraulique à cadre.[17],[18],[19],[20] avec sa turbine hydraulique de type Benoît Fourneyron qui actionne un haut-fer[21].

    Personnalités liées à la commune

    • Nicolas Fournier[22], né en 1752 à Jeanménil, avocat au bailliage de Rambervillers puis administrateur du département des Vosges élu en juin 1790.

    Héraldique

    Blasonnement :
    Écartelé: au 1er d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent, au 2e d'azur à la grande roue panoramique du lieu d'argent, au 3e d'argent à la barre ondée d'azur accompagnée de deux sapins de sinople, au 4e d'or au pot de fleur de gueules.
    Commentaires : Le blason a été composé par les enfants de l'école primaire et adopté en 2019. Il contient les armes historique du duché de Lorraine, la représentation de l'emplacement du village (à la fois proche de la forêt et de la Mortagne) ainsi que les deux symboles respectifs des activités emblématiques de la commune : industrielle, avec le pot d'argile symbolisant la poterie, et touristique, avec la grande roue du parc à thèmes de Fraispertuis-City[23].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Site du CNRTL : étymologie de "maison".
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rambervillers », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945 .
    10. « Les comptes de la commune » [archive du ], sur alize2.finances.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Le maire de Jeanménil Jean-Luc Georgel nous a quittés », sur Vosges Matin, .
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 344 à 346.
    17. scierie hydraulique à cadre turbine hydraulique de type Girard.
    18. Louis-Dominique Girard (1815 - 1871), biographie, sur aufildelourcq.org. Consulté le 09 novembre 2016.
    19. Louis-Dominique Girard.
    20. Les différents types de turbines : la turbine Benoît Fourneyron, la turbine radiale de Louis Dominique Girard, la turbine Francis, la Turbine Kaplan, la Turbine Pelton, la Turbine Banki, la turbine hélice, le groupe bulbe.
    21. Notice no IM88004726, base Palissy, ministère français de la Culture enquête thématique régionale patrimoine industriel (architecture rurale des Hautes Vosges).
    22. « Biographie de Nicolas Fournier », sur site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
    23. « Inauguration du blason symbolisant la commune », sur Vosges Matin, édition de Saint-Dié-des-Vosges, (consulté le ).
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