Jean Rosset

Issu d'un milieu agricole modeste, il entre dans la vie active dès l'âge de 14 ans.

En 1962, il suit des cours de dessin et de peinture. Il s'initie à ce qui deviendra son art en sculptant au couteau des bâtons de berger[1]^,[3].

• En 1978, il participe à l'exposition "Les Singuliers de l'art" qui se tient au Musée d'Art moderne de Paris du 19 janvier au 5 mars[4].
• En 1985, il est présent au festival "l'Octobre des arts" à l'aéroport de Lyon-Satolas[5].
• En 2003, se tient à l'Espace Visitation – Musée de Romans l'exposition "Têtes de bois, sculptures de Jean Rosset"[6].
• Il a exposé plusieurs fois à la "Biennale hors normes (BHN)" , notamment en 2007 à la Piscine du Rhône[7], en 2015 à l'université Lyon 2[8], et en 2017 à l'ermitage du Mont Cindre[9].
• En 2012 et 2013 il participe au festival "Hors les normes" de Praz-sur-Arly[10].
• En 2019, il est présent à l'exposition "Le bois" organisée par la galerie Chave à Vence[11], ainsi qu'à la grange du Boissieu, galerie d'art (La Buissière, Isère)[12].
• Après avoir été présentées lors des symposiums annuels de sculpture dénommés "La trace – Chemins de vie", organisés par l'"association des amis du domaine Saint-Jean-de-Chépy" à Tullins, quelques œuvres de Jean Rosset continuent d'y figurer dans une exposition appelée "Le chant des sculptures"[13]^,[14].
• Durant la "belle saison" 2020, il offre à la vue des randonneurs six de ses œuvres exposées le long d'une route forestière publique de la chaîne de Belledonne[15].
• En juin et juillet 2021, il expose à l'Espace Aragon de Villard-Bonnot (Isère), géré par la Communauté de communes Le Grésivaudan[16].
• Le blog "lesgrigrisdesophie.blogspot.com" mentionne pour Jean Rosset d'autres expositions et participations artistiques :

« Il a participé à des symposiums de sculpture sur bois à Vorü (Estonie), à Naumburg (Allemagne), à Cumana (Venezuela) et il a réalisé une sculpture à partir d’un gros hêtre mort sur pied (5,50 m) au Parc Départemental du Château de Vizille. Il participe également à de nombreux concours internationaux de sculpture sur neige (Québec, Finlande, Norvège…). Depuis 2002, Jean Rosset a participé à une vingtaine d’expositions régionales (Galerie Pikinasso à Roanne ; Galerie du Larith à Chambéry ; Galerie Chomarat à Lyon…) et en région parisienne (Espace culturel André Malraux au Kremlin-Bicêtre ; Galerie Objet Trouvé à Paris…). »[15].

• De son côté, Le Delarge précise qu'il a exposé en 1970 au Village olympique à Grenoble, et en 1977 à l'atelier Jacob à Paris[2].

Sa matière première est le bois, tiré le plus souvent d'arbres abattus par des tempêtes[11]. Ses essences favorites sont l'orme, le châtaignier, le chêne et le frêne[15].

À partir de 1976, il emploie la polychromie et réalise également des sculptures de plein air "bio-dégradables"[17].

Certaines de ses œuvres pèsent près de deux tonnes et mesurent près de trois mètres. Il travaille à la tronçonneuse, en tenant compte de la courbe des fibres du bois et des excroissances des nodosités. Il en résulte des figures anthropomorphes hurlantes dans lesquelles l'aspect naturel de l'arbre est encore visible. Il donne à ses personnages des bouches immenses et des expressions intenses[3]^,[2].

Selon les critiques et les publications, l'œuvre de Jean Rosset s'apparente à l'art brut, l'art singulier, l'art hors les normes, l'art outsider, l'art autodidacte, l'art naïf, voire l'art totémique, certaines de ses statues rappelant les moaï de l'île de Pâques.

Jeanine Rivais, Secrétaire générale du Syndicat de la Critique Parisienne[18], dépeint finement l'artiste et son art dans une critique de 1995, qui se termine par "Jean Rosset, [...] un artiste de talent dont l'œuvre prolonge et enrichit l'équilibre naturel de la terre"[19].

• L'Institut d'art contemporain de Villeurbanne (IAC) a acquis en 1985 une œuvre de Jean Rosset, Tueur de phoque[20]^,[21].
• Le Musée d'Art contemporain de Lyon (MAC) a acheté en 1986 quatre œuvres de l'artiste, qui lui en a par ailleurs donné une[22].
• Le Musée de la Création Franche, musée municipal de la ville de Bègles consacré aux créateurs affiliés à l'art brut, l’art naïf, autodidacte, singulier ou outsider, a acquis en 2015 deux œuvres de Jean Rosset[3].
• La coopérative-musée Cérès Franco, constituée en 2019, présente à Montolieu les œuvres de la Collection Cérès Franco données au département de l'Aude. Quatre sculptures de Jean Rosset y figurent[17].
• Des œuvres de Jean Rosset ont fait l’objet d'autres commandes publiques : la Bajatière et le Musée de Grenoble, la ville de Saint-Quentin-Fallavier[15]^,[17].
• Comme indiqué au chapitre "Expositions" ci-dessus, le domaine Saint-Jean-de-Chépy à Tullins comprend des œuvres de Jean Rosset.
• Il est un des artistes exposés dans la collection permanente de la Fabuloserie, musée privé ouvert au public situé à Charny Orée de Puisaye (Yonne)[3].