Jean Mulot

Jean Mulot (1568, Auvergne - † le , Paris) fut Chanoine de la Sainte-Chapelle Royale du Palais, docteur et Doyen de la Faculté de théologie catholique de Paris, conseiller et aumônier ordinaire du Cardinal de Richelieu et du Roi Louis XIII [1],[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10].

Jean Mulot
Biographie
Nom de naissance Mulot
Naissance
Auvergne (France)
Décès
Paris (France)
Autres fonctions
Fonction religieuse
Chanoine de la Sainte-Chapelle Royale du Palais, Aumônier ordinaire du Roi Louis XIII et du Cardinal de Richelieu.
Fonction laïque
Doyen de la Faculté de théologie catholique de Paris, Conseiller du Roi Louis XIII et du Cardinal de Richelieu.

Biographie

Jean Mulot ou Mullot est abbé séculier et Chanoine de la Sainte-Chapelle Royale du Palais, lecteur et professeur de la Faculté de théologie catholique de Paris du Collège de Sorbonne lorsqu'il rencontre Armand Jean du Plessis de Richelieu quand celui-ci est encore étudiant de 1605 à 1607, il est d'abord son précepteur, puis devient son ami et serviteur[2],[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11].

Lorsque Richelieu est banni par Louis XIII en avril 1618 à Avignon, Jean Mulot vend tout ce qu'il a, réunit quatre mille écus et le porte à son ami qui en a grand besoin[5],[7],[8].

À son retour à Paris en 1624, le Cardinal de Richelieu en fait son conseiller et aumônier, même si ce dernier titre l'agace, il est très proche du Cardinal lequel s'amuse de son gout de la bonne chère et de l'attachement qu'il y porte, malgré ses moqueries le Cardinal lui accorde sa plus grande confiance [5],[7],[8],[10],[12],[13].

En 1641, il est Docteur et Doyen de la Faculté de théologie catholique de Paris[3].

Peu de temps après le décès du Cardinal de Richelieu en 1642, il cède sa prébende de la Sainte-Chapelle Royale du Palais au galant de sa servante un homme nommé Du Burc, parent de Desrain trésorier du Cardinal[4],[14].

Le sur demande du roi et avec l'appui des jésuites du collège de la sorbonne, il présente à l’assemblée de la Faculté la bulle pontificale In eminenti émise le par le pape Urbain VIII qui condamne l'Augustinus texte fondateur du jansénisme ceci afin de soumettre à la censure de la sorbonne cet ouvrage[1].

En 1651, en tant que Doyen de la Faculté de théologie catholique de Paris, il s'oppose, sans succès, avec l'aide du Doyen Guy Patin et de docteurs de la Faculté de médecine de Paris, à l’élection de François de Moustier, principal du collège des Grassins, comme procureur fiscal de l'Ancienne université de Paris[4],[15].

Il meurt âgé de 85 ans le à Paris d’une inflammation des poumons[4].

Notes et références

  1. Jean Antoine Gazaignes, Annales de la société des soi-disans Jésuites : ou Recueil historique-chronologique de tous les actes, écrits, dénonciations émanés des tribunaux ecclésiastiques & s"eculiers contre la doctrine, l'enseignement les entreprises & des forfaits des soi-disans Jésuites depuis 1552 ... jusqu'en 1763, (lire en ligne)
  2. « Lecteur et professeur (ancien) en Théologie Mulot (Jean) doyen de la faculté de théologie sociétaire de Sorbonne ; Cour du Palais § Fondation par Jean Mulot », FranceArchives, (lire en ligne, consulté le )
  3. Louis Gorin de Saint-Amour, Journal de Mr De Saint Amour docteur de Sorbonne, de ce qui s'est fait à Rome dans l'affaire des cinq propositions, (lire en ligne)
  4. « Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. », sur www.biusante.parisdescartes.fr, (consulté le )
  5. Dumas Alexandre, Louis XIII et Richelieu : Nouvelle édition augmentée, Arvensa Editions, , 900 p. (ISBN 979-10-273-0289-5, lire en ligne)
  6. « Jean Mulot, docteur et doyen de la faculté de théologie à Paris, conseiller et aumônier ordinaire du Roi et chanoine de la Sainte-Chapelle Royale du Palais demeurant dans l'enclos du Palais, en sa maison canoniale : donation à Jean de La Court, conseiller du Roi et commissaire ordinaire des guerres, demeurant rue des Prêcheurs, paroisse Saint-Eustache, son neveu de ses droits dans la compagnie de l'île de Saint-Christophe et autres îles adjacentes de l'Amérique et des Indes Occidentales. | Notice n° 3679 », FranceArchives, (lire en ligne, consulté le )
  7. Tallemant des Réaux, Gédéon (1619-1692). Auteur du texte, « Les historiettes de Tallemant Des Réaux : mémoires pour servir à l'histoire du XVIIe siècle. Tome 1 / publiés... par MM. Monmerqué,... de Chateaugiron et Taschereau... », sur Gallica, 1834-1835 (consulté le )
  8. Gédéon Tallemant des Réaux, Le cardinal de Richelieu : sa famille, son favori Bois-Robert, Editions Complexe, , 220 p. (ISBN 978-2-87027-364-7, lire en ligne)
  9. Benoist PIERRE, La monarchie ecclésiale : Le clergé de cour en france à l'époque moderne, Champ Vallon, , 466 p. (ISBN 978-2-87673-709-9, lire en ligne)
  10. Jacob Le Duchat, Ducatiana ou remarques de feu M. Le Duchat sur divers sujets d'histoire et de littérature, Chez Pierre Humbert, (lire en ligne)
  11. Benoist PIERRE, La monarchie ecclésiale : Le clergé de cour en france à l'époque moderne, Champ Vallon, , 466 p. (ISBN 978-2-87673-709-9, lire en ligne)
  12. Société des antiquaires de l'Ouest. Auteur du texte, « Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest », sur Gallica, (consulté le )
  13. Richelieu, Armand Jean du Plessis (1585-1642 ; cardinal duc de). Auteur du texte, « Lettres, instructions diplomatiques et papiers d'état du cardinal de Richelieu. Tome 1 / recueillis et publ. par M. Avenel,... », sur Gallica, 1853-1877 (consulté le )
  14. Gédéon Tallemant (Sieur des Réaux.), Les Historiettes de Tallemant des Réaux. Mémoires pour servir à l'histoire du XVIIe siècle, publiés sur le mansucrit inédit et autographe; avec des éclaircissements et des notes, par Messieurs Monmerqué, ... de Châteaugiron, et Taschereau. (Vies de M. Costar et de L. Pauquet. Lettres de Mademoiselle de Scudéry à M. Godeau, Évêque de Vence.), (lire en ligne)
  15. « Jean Denis, professeur du Roi ès mathématiques, demeurant à Paris, sur le quai des Augustins, paroisse Saint-André des Arts, fils de Claude Denis, ingénieur ordinaire du Roi, et Marguerite du Moustier, demeurant rue de la Juiverie, paroisse Saint-Germain le Vieil : contrat de mariage par lequel il est établi que la future épouse apporte 1500 livres tournois en meubles, linges et hardes, une créance de 600 livres tournois sur les héritiers de feu François du Moustier, lecteur, professeur du Roi, procureur général de l'université de Paris et principal du collège des Grassins, son oncle, une maison à Paris au Mont Saint-Hilaire, rue des Bœufs, contiguë au collège des Grassins et des rentes. Ledit contrat de mariage passé en présence de Claude Denis, fontainier du Roi, frère du futur époux. | Notice n° 797 », FranceArchives, (lire en ligne, consulté le )
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