Jean-Yves Le Gallou

Jean-Yves Le Gallou, né le dans le 14e arrondissement de Paris, est un essayiste, haut fonctionnaire et homme politique français.

Pour les articles homonymes, voir Le Gallou.

Ne doit pas être confondu avec Jean-Yves Le Gall.

Jean-Yves Le Gallou

Jean-Yves Le Gallou en 2016.
Fonctions
Conseiller régional d'Île-de-France

(18 ans et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Réélection 22 mars 1992
15 mars 1998
Groupe politique FN (1986-1999)
MNR (1999-2004)
Député européen

(5 ans)
Élection 12 juin 1994
Législature IVe
Groupe politique Non-inscrits
Biographie
Nom de naissance Jean-Yves René Roger Le Gallou
Date de naissance
Lieu de naissance 14e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Parti politique UDF (années 1980)
PR (années 1980)
FN (1985-1999)
MNR (depuis 1999)
Diplômé de IEP de Paris
ENA
Profession Inspecteur général de l'administration

Membre du Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne (GRECE) en 1969, il cofonde en 1974 le Club de l'horloge avec notamment Yvan Blot et Henry de Lesquen. Après quelques années passées à l'Union pour la démocratie française (UDF), il élabore le concept de « préférence nationale » et rejoint le Front national (FN) avec Bruno Mégret en 1985. Il participe avec ce dernier à la scission du FN, qui donne naissance au Mouvement national républicain (MNR) en 1998.

Il est président du groupe FN puis MNR au conseil régional d'Île-de-France de 1986 à 2004, et député européen de 1994 à 1999.

En 2003, il crée la fondation identitaire Polémia, cercle de réflexion essentiellement actif sur internet (notamment dans le domaine de la réinformation) et organisatrice de la cérémonie annuelle des Bobards d'or.

Biographie

Formation

Lauréat du concours général en géographie et en histoire[1], fils du comptable René Le Gallou, Jean-Yves René Roger Le Gallou[2] est diplômé d'études supérieures en économie et de l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public, promotion 1969)[3], et ancien élève de l'École nationale d'administration (promotion Simone-Weil, 1974).

Carrière professionnelle

Issu du corps des administrateurs civils, membre ensuite de l'Inspection générale de l'administration[Quand ?], il devient inspecteur général de l'administration en 2007[4].

Il est par ailleurs maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris de 1977 à 1983[5].

Il prend sa retraite en 2014.

Premiers engagements

Il explique s'être engagé « en réaction » à Mai 68[6]. Dès 1969, il adhère au GRECE, dont il anime une structure, à l'IEP de Paris : le Cercle Pareto[7] (lequel est alors basé à son domicile de Colombes[8]). Au sein de cet établissement, il est également chargé d'un groupe d'étude sur le thème des éléments constitutifs de l'unité européenne[9]. Il quitte la tête du Cercle Pareto en 1971 pour se préparer à l'ENA, laissant la place à Guillaume Faye[10].

Responsable de l'unité régionale Paris-Île-de-France du GRECE de janvier à , il participe en mai de la même année au séminaire régional du GRECE en Île-de-France, sous le pseudonyme « Jean-Yves Ménebray »[8],[n 1]. De fait, Philippe Lamy remarque que durant cette période, « [il] a laissé peu d’écrits et a su rester discret », se contentant d'un article sur les thèses d'Alfred Korzybski dans Nouvelle École en 1972 — revue dont il est chargé de la promotion[8].

Il dément avoir milité au Groupe union défense, comme l'avancent certains auteurs, jugeant toutefois qu'une telle appartenance « n'aurait rien de déshonorant »[11].

Sans rompre avec le GRECE  qu'il « continue[ra] de fréquenter épisodiquement[12] » , il rencontre Henry de Lesquen, dans le cadre d'une discussion sur la peine de mort lors d'un d'un séjour de promotion de l'ENA à Font-Romeu, en 1972, et développe avec lui l'idée d'une organisation distincte[13]. Il prépare dès lors la création du Club de l'horloge, présentée à l'origine comme un « Club ENA »[14]. En 1973, il se rend avec Yvan Blot et Bernard Mazin chez Alain de Benoist pour le convaincre de s'engager dans la voie de l'action politique directe, mais celui-ci refuse catégoriquement[15].

Bien qu'il ne soit pas présent à la réunion fondatrice, le (il est mentionné, ce jour-là, comme « excusé »)[16], il est présenté, avec Jean-Paul Antoine, Yvan Blot, Henry de Lesquen, Didier Maupas et Bernard Mazin, comme l'un des six créateurs du Club de l'horloge, dont il devient le premier secrétaire général.

Il s'engage d'abord à l'UDF. Au début des années 1980, il appartient au cabinet d'Alain Griotteray et au comité directeur du Parti républicain, principale composante de l'UDF. Il aide Griotteray à rédiger ses ouvrages, Lettre aux giscardo-gaullistes (1980), La Fraude électorale de la gauche (1983) et Les Immigrés : le choc ! (1984)[12].

À l'hiver 1981, il cosigne dans Éléments une tribune intitulée « Pour une alternative au socialisme »[17].

En , il devient adjoint à la culture de Patrick Devedjian, nouveau maire d'Antony[18] ; il le reste jusqu'en 1985. Il est alors l'un des principaux animateurs, avec Jean-Paul Hugot, François-Georges Dreyfus et Bernard Mérigot, de l'Association des élus pour la liberté de la culture, formée par des élus de droite, qui s'opposent à la politique menée par Jack Lang, ministre de la Culture[19].

En 1985, il est l'un des fondateurs de la Fondation pour la recherche sur les administrations publiques (FRAP), devenue l'Institut français pour la recherche sur les administrations publiques (IFRAP)[réf. souhaitée].

Cadre du Front national

Patrick Devedjian retire à Jean-Yves Le Gallou sa délégation à la Culture à la mairie d'Antony après la participation de celui-ci à une université du Front national[18].

Ayant adhéré au FN en 1985, Jean-Yves Le Gallou est le premier énarque à rejoindre ce parti[20],[21]. Il devient rapidement l'un des principaux théoriciens du FN, auquel il apporte notamment le concept de « préférence nationale », qui est dès lors un élément-clé du programme du parti[22]. D'après le politologue Jean-Yves Camus, « l'absence de volonté de l'opposition de droite de préconiser cette mesure semble être une des raisons qui ont amené son concepteur à s'engager au FN »[22]. Selon l'universitaire Gilles Ivaldi, son engagement au FN s’inscrit dans « la perspective plus ou moins avouée de favoriser l’établissement de passerelles entre l’extrême droite et les partis de la droite parlementaire »[23].

Pour les élections législatives de 1986, il participe à la rédaction du programme du FN, qu'il coordonne avec Bruno Gollnisch[24],[25],[1]. En 1986, il est candidat à la députation dans les Hauts-de-Seine, en deuxième position derrière Jean-Pierre Stirbois[réf. souhaitée], mais n'est pas élu. Il est cependant secrétaire général du groupe parlementaire FN de 1986 à 1988[26]. Au second tour des élections législatives de 1988, pour lesquelles le scrutin majoritaire est rétabli, il est battu dans la première circonscription des Hauts-de-Seine (Colombes, Gennevilliers, Villeneuve-la-Garenne).

De 1986 à 1999, il est président du groupe FN au conseil régional d'Île-de-France[27],[28]. En tant que secrétaire national du FN chargé des élus, il met en place en 1989 une association d’élus destinée à coordonner le travail des conseillers municipaux du FN[29]. La même année, il est élu conseiller municipal de Colombes ; il conserve ce mandat jusqu'en 2001. En , il est chargé des affaires européennes dans le contre-gouvernement du FN supervisé par Jean-Claude Martinez[30].

Plusieurs fois poursuivi dans les années 1990, notamment par le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) au titre de la loi Gayssot, Jean-Yves Le Gallou obtient toujours gain de cause[31],[32],[33].

Élu député européen lors des élections de 1994, il siège au sein des commissions des budgets et du contrôle budgétaire[34]. Il reste parlementaire européen jusqu’à la fin de la IVe législature, en 1999[34].

Au Mouvement national républicain

Proche de Bruno Mégret, il participe en 1998 à la scission du FN qui donne naissance au MNR. En , il obtient le poste de délégué général du nouveau FN-MN mégrétiste, qui deviendra le MN puis le MNR[35]. Partisan de la préférence nationale, le MNR entend opposer un projet d’« immigration zéro » face à l’« invasion », et faire face à ce que Jean-Yves Le Gallou et Jean-François Galvaire désignent, lors de la seconde université du mouvement à Plomelin en , comme une « véritable guerre raciale […] qui menace les tréfonds de notre civilisation »[36]. À la fin de l’année 2002, Jean-Yves Le Gallou renonce à ses responsabilités au sein du parti tout en en demeurant membre, et reste jusqu'en 2004 président du groupe MNR au conseil régional d'Île-de-France[37],[38].

Polémia et réinformation

En , il crée la Fondation Polémia avec notamment Xavier Caïtucoli, Grégoire Dupont-Tingaud et Philippe Schleiter[39],[40]. Il organise dans ce cadre chaque année, à Paris, la cérémonie des Bobards d'or et les Journées de la dissidence[41].

David Doucet et Dominique Albertini notent ainsi que « Le Gallou a délaissé la bataille électorale pour le « combat culturel » au début des années 2000. Il fait depuis figure d'intellectuel organique pour l'extrême droite identitaire ». Sa fondation Polémia est pour lui « un moyen de créer des passerelles entre mouvements et personnalités de l'extrême droite » ; lui-même se donne pour devise : « Dissidents de toutes tendances, unissez-vous »[42].

De à 2016[43], il est le coordonnateur du Bulletin de réinformation quotidien de Radio Courtoisie[44]. Brouillé avec Henry de Lesquen, il déclare que celui-ci « n'a jamais été très facile de rapport », et que « ça semble s'aggraver avec le temps »[43].

En 2011, il participe à l'université d'été du Bloc identitaire, qui se tient dans la Domus Europa, à Roquefavour[45].

Il prétend avoir trouvé l'idée du site Boulevard Voltaire, qu'il aurait soufflée à Robert Ménard à l'occasion d'une réunion de Polémia[46].

En 2012, il s'associe au projet « Notre antenne », porté par Gilles Arnaud et Philippe Milliau[47]. Avec Yvan Blot, il pousse Milliau à refuser tout financement russe et à s'orienter vers un autre modèle[48]. TV Libertés naîtra en 2014 ; il y anime une émission de critique des médias nommée I-media . Le 20 juin de la même année, il cofonde, avec Philippe Conrad et Bernard Lugan, l'Institut Iliade, qui se veut « dans la continuité de la pensée et de l'action de Dominique Venner »[49].

Il lance en l'« Observatoire des journalistes et de l'information médiatique » (OJIM, devenu « Observatoire du journalisme » en 2017) avec Claude Chollet[50],[51],[52],[53]. Dominique Albertini relève qu'en , Jean-Yves Le Gallou a conseillé Marine Le Pen dans le cadre d’un débat télévisé face à Manuel Valls[54] et qu’« il est arrivé à la présidente du FN de déjeuner avec lui »[55].

Le , Dominique Venner se suicide après avoir déjeuné avec quatre amis proches, dont Le Gallou[56]. Celui-ci prend la parole lors de l'hommage qui est rendu à Venner le suivant, et s'attache dès lors à diffuser le message qu'il lui attribue, « retrouver l'identité européenne »[56]. En septembre de la même année, il participe ainsi à l'université d'été de Casapound[56]. Le , il prend la parole lors de la manifestation « contre la déferlante migratoire » organisée à Paris par le parti Souveraineté, identité et libertés (SIEL)[57].

Idées et prises de position

D'après David Doucet et Dominique Albertini, il est « en son temps un représentant de la tendance néopaïenne au sein du Front national »[58].

Selon certains observateurs, Jean-Yves Le Gallou appartient à la « mouvance identitaire et « ethno-différencialiste » » de « l'extrême droite française ». Il est à l’origine de la fondation Polémia, qui, à sa création, aurait déclaré vouloir « affirmer sans complexe la supériorité de la civilisation européenne » et donner aux « Euro-Français » des « armes de reconquête intellectuelle, politique et morale »[59]. La fondation Polémia ne reconnaît cependant pas la paternité de ces citations et rappelle, en réponse à ces affirmations, son manifeste paru en 2002, intitulé : « Pourquoi Polémia ? »[60]. La Fondation Polémia défend la thèse du grand remplacement et proclame, dans un article publié en 2019, que « l’identité d’un peuple, c’est sa génétique », ce que Laurent de Boissieu analyse comme « un réductionnisme biologique primaire »[61]. Jean-Yves Le Gallou est partisan de la remigration[62], s'étant exprimé à ce sujet lors d'« Assises » organisées par le Bloc identitaire[63].

Jean-Yves Le Gallou est partisan d'une plus grande liberté d'expression en France, sa référence étant la loi sur la liberté de la presse de 1881[64]. Il souhaite en particulier l’abrogation de la loi Pleven de 1972, de la loi Gayssot de 1990, et de la loi Taubira de 2001, considérant que la restriction des libertés qu’imposent ces lois est « une régression civilisationnelle »[65]. En 2010, il signe ainsi la pétition de Paul-Éric Blanrue pour l'abrogation de la loi Gayssot et la libération de Vincent Reynouard, qu'il diffuse sur polemia.com[66].

Pour Valérie Igounet, il présente « un rapport privilégié au négationnisme »[67]. Ami d'Henri Roques, il réagit à l'affaire de la thèse de Nantes en refusant l'« ostracisme à l'égard de ceux qui ont une vision de l'histoire différente de celle dispensée par la pensée officielle[68],[69] ». Selon Françoise Bernard, secrétaire générale adjointe du groupe FN à l'Assemblée nationale de 1986 à 1988[70], il aurait, en privé, tenté de « lui prouver, crayon à la main, que les chambres à gaz n'avaient pas existé telles qu'on les avait décrites, et que le nombre de Juifs gazés passés au four crématoire n'avait pas pu être aussi élevé »[71].

Vie privée

Il est l'époux d'Anne-Laure Blanc, fille de l'ancien Waffen-SS Robert Blanc[72], candidate FN aux élections législatives de 1988 dans la 13e circonscription des Hauts-de-Seine[73], ancienne responsable de Terre et Peuple[74], présidente de Solidarité pour tous[75], trésorière de la section Île-de-France du groupe scout d'extrême droite Europe-Jeunesse[76], et spécialiste de la littérature de jeunesse.

Ils ont quatre fils (qui ont participé à Europe-Jeunesse[77]) ; parmi ceux-ci figurent Aymeric Le Gallou-Blanc, actionnaire de La Patrouille de l'événement (société d’événementiel aux actionnaires issus de l'extrême droite)[78] ; et Philippe Le Gallou, dit Philippe Blanc[79], auteur du jeu Jean-Marie lui ayant valu une condamnation pour « atteinte à la vie privée » en 1996[80], et candidat aux élections législatives de 2012 dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine pour le Parti pirate[72].

Il a pris part à des cérémonies païennes, notamment au solstice d'été[77] [source insuffisante]. Il pratique par ailleurs l'alpinisme[81].

Publications

Prix

Notes et références

Notes

  1. Un auteur sur polemia.com se nomme, lui, Jean-Yves Ménébrez.

Références

  1. Dossiers du Canard 1998, p. 29.
  2. « Jean-Yves Le Gallou », Who's Who in France.
  3. http://www.sciences-po.asso.fr/profil/jeanyves.legallou69_1.
  4. https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000822242.
  5. http://www.lesbiographies.com/Biographie/le-gallou-jean-yves,41289.
  6. Lamy 2016, p. 244.
  7. Renaud Dély, « Apparatchiks, idéologues"" l'état-major mégrétiste. Itinéraire de six hommes qui ont soutenu l'entreprise de Mégret. Jean-Yves Le Gallou, le baron. », sur Libération.fr, (consulté le ).
  8. Lamy 2016, p. 273.
  9. Lamy 2016, p. 272.
  10. Lamy 2016, p. 274.
  11. Lamy 2016, p. 83-84.
  12. Dossiers du Canard 1998, p. 28.
  13. Lamy 2016, p. 256.
  14. Lamy 2016, p. 247.
  15. Lamy 2016, p. 264-265.
  16. Philippe Lamy (sous la dir. de Claude Dargent), Le Club de l'horloge (1974-2002) : évolution et mutation d'un laboratoire idéologique (thèse de doctorat en sociologie), Paris, université Paris-VIII, , 701 p. (SUDOC 197696295, lire en ligne), p. 291.
  17. Lamy 2016, p. 370.
  18. Carole Barjon, « Jean-Yves Le Gallou, 42 ans délégué national aux études », Le Nouvel Observateur, (lire en ligne, consulté le )
  19. Serge Berstein (dir.), Pierre Milza (dir.) et Jean-Louis Bianco (dir.), François Mitterrand : Les années du changement. 1981-1984, Perrin, , 973 p. (ISBN 978-2-262-01732-3), p. 856.
  20. S.G., « Le Gallou se voit déjà au 2e tour », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Comment le thème de l’identité nationale a été capturé par la droite et le FN », sur mediapart.fr, (consulté le ).
  22. Jean-Yves Camus, « Le Front national et la Nouvelle droite », dans Sylvain Crépon, Alexandre Dézé, Nonna Mayer, Les Faux-semblants du Front national : sociologie d'un parti politique, Presses de Sciences Po, , p. 108
  23. Ivaldi 2005, p. 14.
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  25. notice BnF no FRBNF34871898.
  26. « Déclaration de M. Jean-Yves Le Gallou, secrétaire général du groupe Front national à l'Assemblée nationale […] », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  27. « Élections conseil régional : réélection de Michel Giraud », sur ina.fr, (consulté le ) : « Interviewes de Yannick Bodin, président du groupe socialiste, de Jean Yves Le Gallou, président du groupe Front national ».
  28. Antoine Guiral, « FN: la bataille des bureaux. Les lepénistes râlent: ils n'ont que 30 m2, et les mégrétistes 100. », sur libération.fr, (consulté le ) : « Jean-Yves Le Gallou a conservé les 100 m2 du groupe FN qu'il présidait jusqu'alors. »
  29. Ivaldi 2005, p. 16 note 19.
  30. « Jean-Marie Le Pen réunit son « pré-gouvernement », sur lemonde.fr, .
  31. Raymond Coulon, « Mot, mythe et logique dans la construction des réalités juridique et sociale », sur Réseau Européen Droit & Société, (consulté le ).
  32. « Cour de cassation : audience publique du 18 janvier 1994 », sur juritravail.com, (consulté le ).
  33. « Diffamation publique raciale : audience publique du 5 janvier 1993 », sur lexinter.net, (consulté le ).
  34. « Jean-Yves R.R. Le Gallou », sur europarl.europa.eu (consulté le ).
  35. Ivaldi 2005, p. 16.
  36. Le Monde, 27 août 2000, cité dans Ivaldi 2005, p. 20.
  37. Ivaldi 2005, p. 11.
  38. Christophe Forcari, « De plus en plus seul, Mégret perd son bras droit, Le Gallou », sur Libération.fr, (consulté le ).
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  50. Abel Mestre et Caroline Monnot, Jean-Yves Le Gallou lance un Acrimed d’extrême droite, 9 octobre 2012
  51. Henri Maler, L’extrême droite à l’assaut des médias et de la critique des médias, Acrimed, 18 octobre 2012
  52. David Doucet, L’extrême droite développe sa critique des médias, 19 mars 2013
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  69. Igounet 2000, p. 529.
  70. Gilles Bresson et Christian Lionet, Le Pen : biographie, Paris, Le Seuil, 1994, p. 436 (ISBN 2-02-014063-2) : « D'autres succombent aux thèses négationnistes. Françoise Bernard voit encore le secrétaire général du groupe, Jean-Yves Le Gallou lui expliquer, croquis à l'appui, que les chambres à gaz n'ont pas pu exister. »
  71. Lamy 2016, p. 343.
  72. « La double face d'un candidat du Parti pirate », sur Mediapart, (consulté le ).
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  75. « Elle soutient « les victimes de migrants » : qui se cache derrière l'association « Solidarité pour tous » ? », sur lci.fr, .
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Annexes

Bibliographie

  • « L'ethnarque du Front », dans Mégret, facho devant : la montée du petit brun qui veut la peau du gros blond, Paris, Le Canard enchaîné, coll. « Les Dossiers du Canard » (no 24), (notice BnF no FRBNF3717482), p. 28-29.
  • Gilles Ivaldi, « Les formations d'extrême-droite : Front national et Mouvement national républicain », dans Pierre Bréchon (dir.), Les partis politiques français, La Documentation française, coll. « Les études de la documentation », , 214 p. (ISBN 978-3-331-95208-8, présentation en ligne, lire en ligne), p. 15-44
  • Dominique Albertini et David Doucet, La Fachosphère : comment l'extrême droite remporte la bataille du net, Flammarion, , 318 p. (ISBN 978-2-08-135491-3, lire en ligne), « Le Gallou, la passerelle », p. 200-204
  • « L'obsession de l'immigration de Jean-Yves Le Gallou », dans Éric Dupin, La France identitaire : enquête sur la réaction qui vient, Paris, La Découverte, coll. « Cahiers libres », (ISBN 978-2-7071-9120-5).

Liens externes

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