Jean-Victor Schnetz

Jean-Victor Schnetz, né le à Versailles, et mort le à Paris, est un peintre, aquarelliste, pastelliste et graveur français.

Charlemagne, entouré de ses principaux officiers, reçoit Alcuin qui lui présente des manuscrits, ouvrage de ses moines (1830), musée du Louvre, Paris.

Biographie

Jean Victor Schnetz est né le à Versailles[1].

Il est d'abord formé par Jacques-Louis David puis Jean-Baptiste Regnault, Antoine-Jean Gros et François Gérard[2].

Il a exposé au Salon à partir de 1808[2] ou de 1812[1] jusqu'en 1867, et a remporté des médailles de première classe en 1819 et lors de l'Exposition universelle de 1855[1].

Ami de Théodore Géricault, Jean-Victor Schnetz partagea sa vie entre la France et l'Italie qu'il avait découverte dans sa jeunesse et dont il était tombé amoureux. Il mène une brillante carrière : élu en 1837 à l'Académie des beaux-arts, il est appelé, en 1841, à succéder à Ingres comme directeur de l'Académie de France à Rome et conserve ce poste jusqu'en 1846. Il le retrouve une seconde fois entre 1853 et 1866, date à laquelle lui succède Joseph-Nicolas Robert-Fleury.

Il est l’un des quatre peintres appelés pour célébrer les grandes révolutions parisiennes sur les murs de l'ancienne Salle du Trône de l'Hôtel de ville de Paris.

Il a une influence considérable sur les pensionnaires de la Villa Médicis. En effet, il incite les élèves à peindre d’après nature et non d’après les modèles en plâtre et obtient des autorisations pour aller dessiner dans les quartiers gitans de Rome. Le peintre étudie à Rome les thèmes de foi populaire qui l'inspirent et peint des tableaux d'inspirés de thèmes méditerranéens, très en vue au début de la monarchie de Juillet malgré leur caractère exotique qui font l'objet des sarcasmes de Baudelaire.

Il sait conquérir la gloire en pleine bataille entre néo-classiques et romantiques en inventant une voie moyenne consistant à traiter de manière classique des sujets pittoresques tirés de la vie quotidienne des paysans et brigands.

Il est mort le à Paris[1].

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (3e division)[3].

Œuvres

  • 1820 : Un rom qui prédit l'avenir de Sixte-Quint[2]

Collections publiques


Iconographie

Notes et références

  1. (en) « Jean-Victor Schnetz », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
  2. (en) Grove Art Online, Oxford University Press, (ISBN 9781884446054, lire en ligne).
  3. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 311
  4. « Femme assassinée », sur Musée des Beaux-Arts de Quimper (consulté le )
  5. « Religieux secourant une pélerine blessée », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  6. Cette œuvre a été copiée par Jules Laure pour le musée historique de Versailles.
  7. « L'état des églises parisiennes (5) : Saint-Séverin – La Tribune de l'Art », La Tribune de l'Art, (lire en ligne, consulté le )
  8. « Ville de Nemours », sur Ville de Nemours
  9. « Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais - », sur www.photo.rmn.fr
  10. « Réunion des Musées Nationaux-Grand Palais - », sur www.photo.rmn.fr

Annexes

Bibliographie

  • Laurence Chesneau-Dupin (dir.), Jean-Victor Schnetz, 1787-1870 : couleurs d'Italie, Éditions Cahiers du temps.
  • Correspondance de Jean-Victor Schnetz, directeur de l'Académie de France à Rome, de 1841 à 1846 et de 1853 à 1866, édition commentée par Émilie Robbe, thèse de l'École nationale des chartes soutenue en 2001, (édition ?) résumé en ligne..
  • Béatrice Fontanel, Daniel Wolfromm, Quand les artistes peignaient l’histoire de France : de Vercingétorix à 1918, Seuil, Paris, 2002.
  • François Fossier, Les directeurs de la villa Médicis au XIXe siècle - Correspondance des deuxième et troisième directorats de Jean-Victor Schnetz et directorat de Joseph-Nicolas Robert-Fleury, Éditions L'Harmattan, 2018.

Liens externes

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