Jean-Marie Aberjoux

Jean-Marie Aberjoux est un lieutenant-colonel français né le , à Saint-Amour (Jura), où il meurt le .

Jean-Marie Aberjoux
Naissance
Saint-Amour (Jura)
Décès  67 ans)
Saint-Amour (Jura)
Origine France
Allégeance  République française
Empire français
 Empire français (Cent-Jours)
Arme Infanterie.
Grade Lieutenant-colonel.
Années de service 17911819
Commandement commande un bataillon à Friedland
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Faits d'armes Citerna
Modane
Trebbia
Distinctions Légion d'honneur
(Chevalier)

État de services

Il est élu sous-lieutenant au 6e bataillon de volontaires du Jura (1791) ; bataillon qui passera successivement, par suite d'amalgames, dans les 72e demi-brigade de première formation et 30e demi-brigade de deuxième formation. Il devient lieutenant en 1795, chef de bataillon en 1807, puis major en second, mis en demi-solde à sa rentrée en France en , mis en non-activité en , retraité dans le grade de lieutenant-colonel (, cette dénomination ayant, à la Restauration, remplacé celle de major).

Campagnes

Faits d'armes

  • À la tête de 200 hommes, il prend d'assaut Citerna et s'empare de canons, avec lesquels il fait amener deux vaisseaux qui s'enfuient du port () ;
  • À la prise de Modane, il force à la fuite la cavalerie ennemie, et il la fait tomber dans une embuscade où elle est détruite en partie () ;
  • À la Trebbia, il est nommé capitaine sur le champ de bataille, pour avoir pris quatre canons (),

Blessures

  • Il est blessé d'un coup de feu à l'épaule gauche devant Capoue () ;
  • Il reçoit un coup de feu à la cuisse gauche à la bataille de Marengo ;
  • Il est blessé d'un coup de biscaïen au pied droit à Eylau ;
  • Atteint d'un coup de feu à la cuisse droite lors d'un combat sur le Dniepr, il est fait prisonnier par les Russes ) ;

Décorations

Titres

Pensions, rentes

Armoiries

Figure Blasonnement

Armes du chevalier Aberjoux et de l'Empire

D’azur à la bande de gueules, chargée du signe des chevaliers légionnaires, accompagnée en chef d’un bouclier et en pointe d’un lion tenant de la patte dextre une épée, le tout d’or.[1]

Notes et références

Sources

  • Armée et histoire militaire françaises
  • Portail du Premier Empire
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