Citerna

Située à une altitude de 480 m sur le sommet d'un mont dominant la Valtiberina ombrienne, entre Sansepolcro et Città di Castello, Citerna possède la structure typique des bourgs fortifiés médiévaux. Les édifices sont à « double façade », un côté donnant sur la voie unique qui parcourt le sommet et l'autre vers la versant qui protège le bourg.

Citerna dont l'origine remonte probablement aux Étrusques, est connue depuis l'époque romaine sous le nom de Civitas Sobariae. La ville a été diverses fois saccagée pendant les invasions barbares. Par la suite Castrum Cisternae a été une fortification byzantine avec celle de la cité proche de Monterchi érigée entre les VI^e et VII^e siècles contre les Lombards d'Arezzo dont elle devint vassal.

Au Moyen Âge elle fut très disputée entre les Guelfes et Gibelins. Elle passa successivement sous l'autorité des Marchesi del Colle, Tarlati da Pietramala, Malatesta, puis incorporée à l'état papal au XV^e siècle.

Au début du XVI^e siècle le vicariat de Citerna a été concédé aux Vitelli de Città di Castello qui gouvernèrent le bourg jusqu'à la fin du XVII^e siècle. Sous leur autorité Citerna connut son plus grand essor monumental.

Du 23 juillet 1849 au 26 juillet 1849 Citerna donna asile à Garibaldi et à ses 2 000 volontaires rescapés du siège de Rome et en marche vers Comacchio et l'Adriatique.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Citerna fut soumise au pilonnement de l'armée allemande et la forteresse qui dominait la ville fut pratiquement rasée.

Le tourisme est la principale ressource de Citerna classée parmi les plus beaux bourgs médiévaux italiens[2].

• Église San Francesco (XV^e – XVI^e siècle) avec des peintures de :
  • Niccolò Circignani, Déposition ;
  • Raffaellino del Colle ,Christ en gloire ;
  • Simone Ciburri Vierge et saints et Saint Antoine de Padoue ;
  • Vierge et Enfant avec saint Michel Archange et saint Bernardin de Sienne, fresque, attribuée à Tommaso Barnabei et à l'école de Luca Signorelli.
• Madonna di Citerna sculpture de Donatello.
• Église San Michele Arcangelo
  • Giovanni della Robbia, Vierge à l'Enfant, céramique polychrome (XVI^e et XVII^e siècles) (attribution) ;
  • Niccolò Circignani, Crucifixion (1570), huile sur toile.
• Maison Prosperi-Vitelli, cheminée et sculptures.
• Fortifications médiévales avec les restes de la forteresse et les chemins couverts.

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  Chemins couverts du bourg.
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  Église San Michele Arcangelo.
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  Crucifixion (1570), Niccolò Circignani.

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